Décidément, canal 2 international a réussi à conquérir les cœurs des nombreux téléspectateurs africains et internationaux, à travers la diversité de ses programmes télévisés. Nos reporters ont visité les bureaux et les studios de cette chaîne qui monte.

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A quelques encablures des sapeurs pompiers d’Etoundi et du commissariat du 6ème arrondissement de Yaoundé se trouve, un vaste immeuble peint en blanc, abritant les locaux de la chaîne de télévision Canal 2 International. Un cadre Magnifique et propice pour les téléspectateurs qui s’y rendent et les journalistes de cette société d’Audiovisuelle. Il est environ 8h30,  vendredi 17 septembre 2010, au sein de la rédaction de la direction régionale de Canal 2 international à Yaoundé. La salle d’accueil située au rez-de-chaussée de l’immeuble grouille de reporters. Ceux-ci vont et viennent dans tous les sens, passant d’une pièce à une autre de la Maison, tandis que d’autres sont assis à leur poste de travail, entrain de vaquer à leur occupation.

Entre les coups de marteaux des travaux de réfections dans les locaux, les bruits du Klaxon des voitures et les va et vient des reporters et Cameramen qui s’activent pour participer à la conférence de rédaction qui a débuté à 8h ce matin-là, l’ambiance est plutôt chaleureuse.
Après une heure  et trente minutes environ de conférence de rédaction, les reporters et Cameramen descendent au rez-de-chaussée de la salle d’accueil, équipés de caméscopes et autres outils de reportage, tiennent  à la main chacun une fiche de reportage.


«Après chaque conférence de rédaction, les sujets qui doivent être couverts sont marqués sur une fiche qui est remise aux différents reporters. C’est le menu du travail que la rédaction devra réaliser tout au long de la journée », explique Patrick Eya’a, coordonnateur de la rédaction de Yaoundé. « Gars dépêchez-vous ! Le temps presse ! », lance le cameraman qui se dirige vers le véhicule Hiace de l’entreprise, garé à l’entrée de l’immeuble, en attendant les reporters prêt à descendre sur le terrain. Albert Patrick Eya’a quant à lui s’apprête, pour la présentation de l’émission « Un fait, un événement », diffusée en direct à partir de Yaoundé. Il s’agit d’un programme de 20 minutes qui traite d’un thème précis avec comme invité une personnalité au choix.  De ce fait, Thierry Kamto, chef plateau de Yaoundé veille à la fonctionnalité des microphones et caméra, et de tout le matériel utilisé en studio. « Mon travail se déroule en fonction des demandes du réalisateur de l’émission. En ce moment, je prépare le plateau de l’émission.

Le réalisateur de l’émission Dominique Biyina m’a demandé de préparer le plateau en prévoyant quatre microphones donc deux pour l’invité et le reste pour le présentateur », indique  Thierry kamto avant de poursuivre : « En général, mon ardoise me sert pour communiquer avec le réalisateur, les techniciens et le présentateur. Cette ardoise me permet de réajuster les petits détails  tels que (cravate et vêtement), de donner le timing de l’émission au présentateur. Je suis en quelque sorte le réalisateur de l’émission ». Mais ses missions ne s’arrêtent pas là : « Avant chaque émission, je me rapproche du présentateur qui me pose ses doléances par rapport à l’émission qu’il va réaliser, je n’exécute que ce qu’il me demande. Le plateau doit être beau, car c’est l’élément essentiel dans la réalisation d’une émission, je positionne  également les cameras tels qu’il me le demande», confie-t-il.

Evolution
Depuis leur intégration dans les locaux de leur représentation de Yaoundé à Etoudi, il y a deux ans, la chaîne de télévision Canal 2 international, a évolué de façon grandissante tant sur le plan rédactionnel que sur le plan professionnel. A son arrivée à la rédaction de Yaoundé, Joly Koum, actuel directeur de l’information, a tenu à apporter sa touche personnelle sur le traitement de l’information au sein de cette télévision prisée par les téléspectateurs Camerounais. «Nous avons trouvé qu’il fallait professionnaliser les contenus de l’information. Et pour cela, il y avait trois choses à faire : changer la nomenclature du journal en introduisant les titres, la Une du journal. Les titres qui annoncent désormais le contenu, les rubriques. Ce qui n’existait pas avant. Nous avons compartimenté le journal en le structurant rubrique après rubrique » précise-t-il.


Sur le plan de la qualité, la direction de l’information a procédé à des formations internes au niveau de la rédaction, surtout dans l’amélioration de l’écriture journalistique, avec la distinction des genres. « Ce qui a été très difficile parce qu’on n’avait pas autour de nous des journalistes formés. Néanmoins nous avons introduit un comité de relecture des papiers, ce qui a permis aux journalistes de s’auto-discipliner et de comprendre qu’il fallait respecter un timing des papiers, l’écriture journalistique, le traitement de l’information en respectant les règles déontologiques et  l’éthique journalistique qui a plusieurs règles et que tout le monde doit observer », ajoute le directeur de l’information.

 
La direction de l’information, s’est ensuite attelée au respect du droit à l’image. « Nous avons suggéré à Mr Chatué, le PDG qu’un certain nombre d’images ne soient pas diffusées sur nos antennes. C’était une grande première parce que, la direction générale avait à cette idée et nous a accordé un séminaire de formation avec toute l’équipe de rédaction à Limbé ». Un séminaire tenu et organisé avec les professionnels de l’information comme Xavier Messé de Mutations et Albert Mbida du ministère de la communication et bien d’autres.

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