Cameroun - Faits divers. Une concession ravagée par les flammes à Deido
L’incendie qui a dévasté chambres et studios s’est produit mardi en début de soirée rapporte CT.
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La quiétude des populations du lieu-dit rue marché Deido a été subitement interrompue le 23 avril dernier aux environs de 18 h par un incendie. Aidées par la force du vent, les flammes ont rapidement gagné en intensité. Une marmite oubliée sur le feu serait à l’origine du drame.
La mobilisation des populations, qui essayaient tant bien que mal d’éteindre les flammes, n’a pas servi à sauver grand-chose de cette concession aux allures de mini-cité où cohabitaient plusieurs locataires. Conséquence : des chambres et studios totalement consumés par la furie des flammes
Dans la foulée, les bâtiments commerciaux jouxtant la concession en proie aux flammes ont rapidement été vidés de leur contenu par les propriétaires, aidés par des volontaires. A l’arrivée des sapeurs-pompiers, les flammes avaient déjà consumé la quasi-totalité de la concession. Il aura fallu près de vingt minutes aux soldats du feu pour trouver une voie d’accès dans ce quartier populeux.
Secondés par la police et après plusieurs manœuvres, les pompiers ont réussi à s’introduire dans le site encore en flammes, où les voisins continuaient de batailler contre le feu par des moyens rudimentaires. Au regard des difficultés d’accès sur le site de l’incendie, les populations (une fois n’est pas coutume) se sont accordées à reconnaitre que l’intervention des sapeurs-pompiers aurait été plus efficace si la servitude n’avait pas été occupée de façon anarchique.
Eux qui sont très souvent accusés d’arriver toujours en retard. « Les gens construisent jusqu’en route ! Voilà les conséquences… », s’est indigné un riverain, irrité. Cet énième incendie remet au goût du jour le sempiternel problème de constructions anarchiques dans la ville de Douala. Au moment où nous quittions les lieux, les sapeurs-pompiers avaient déjà circonscrit et maitrisé les flammes. Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée.
Georges Emmanuel TSAYID
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