Turquie. WikiLeaks publie 300 000 emails du parti d'Erdogan après la «purge» qui a suivi le coup d'Etat

Russia Today Mercredi le 20 Juillet 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le site WikiLeaks a publié une première et importante partie des emails et documents appartenant aux membres du parti au pouvoir en Turquie, l'AKP, dont Recep Tayyip Erdogan est à la tête.

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Dans la nuit du 19 au 20 juillet, la plateforme WikiLeaks a posté sur Twitter un lien vers une base de données comprenant 294 548 emails et «plusieurs milliers» de pièces jointes émanant de 762 adresses liées au nom de domaine appartenant à l'AKP, akparti.org.tr . Les hackers précisent que toutes les données ont été obtenues avant la tentative de coup d'Etat en Turquie.

«Nous avons vérifié que les données et leurs sources n'avaient pas de lien avec les éléments derrière la tentative de coup d'Etat, un parti rival ou un Etat», peut-on lire sur le site de Wikileaks qui avait déjà déclaré être ni pour ni contre le gouvernement d'Erdogan et vouloir simplement montrer «la vérité».

Le message révélé le plus récent a été envoyé le 6 juillet, une semaine avant le coup d'Etat, tandis que le plus ancien remonte à l'année 2010.

Auparavant, l'organisation avait annoncé ses intentions de mettre en ligne environ 500 000 documents sur la «structure du pouvoir politique» en Turquie. La deuxième partie des emails devraient être publiée dans les semaines à venir.

Peu avant la publication des documents, le site avait communiqué via Twitter que sa plateforme était la cible d'attaques nourries, faisant allusion à une potentielle implication de l'Etat turc qui aurait voulu l'empêcher de publier. Les attaques semblent, en outre, se poursuivre, les internautes ayant des problèmes avec le lien mis à disposition par le site, qui assure être en mesure de «gagner la bataille».

Seulement quelques heures après la publication  de ces documents, WikiLeaks a écrit sur Twitter que sa base de données était bloquée en Turquie et appelé les hackers, notamment des systèmes TorBrowser et uTorrent, à l'aider à partager les données ce territoire.
 

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