Cameroun - Sud. Attraction autour du café à Ebolowa

Jacques Pierre SEH Lundi le 25 Mars 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - Une idée du conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) à travers le festival du café qui s’est tenu du 21 au 22 mars dernier dans la capitale régionale du Sud.

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Des consommateurs du café, il y en a eu dans les artères de la ville d’Ebolowa où, plusieurs points de consommation étaient prévus à cet effet. Des rangs interminables  d’adultes auxquels s’y sont adjoints les jeunes gens pour une découverte de la saveur du café Camerounais.

Les hôtesses chargées de la distribution ont été libéré par l’interruption de l’énergie électrique, leurs cafetières ne pouvant plus bouillir le café. Pour Jean Jacques MBIA chargé de mission du CICC, il s’agit de donner espoir aux caféiculteurs en leur montrant également qu’à travers le café, ils peuvent mieux vivre. Il faut relever la filière qui est porteuse, avec une production annuelle de 45 000 tonnes des cafés arabicas et robustas. Le Cameroun étant classé 20ème mondial et 6ème sur le plan africain.


 Il importe donc de promouvoir la production du café camerounais, recherché pour sa qualité et son authenticité en le positionnant non seulement comme un produit de niche de grande consommation locale et mais surtout rentable pour le producteur.


Aussi, est-il question de célébrer les producteurs, les usiniers, les torréfacteurs et les exportateurs en encourageant les bonnes pratiques culturales et commerciales dans la filière café, susceptibles de conforter la production  de cafés de qualité dans certains terroirs, classés cafés gourmets.


D'après le CICC, le Festicoffee nourrit aussi l'ambition "de briser les préjugés entourant le café, de sensibiliser le grand public et les jeunes en particulier à la consommation du café et sur son impact positif sur la santé et la vitalité".


Cette ambition naît du constat que les Camerounais ne consomment pas beaucoup le café. Et enlever ce préjugé qui consiste à dire que la consommation du café est réservée aux élites. Les producteurs voient le succès de ce projet sur la mise en place aussi des chaînes de transformation.

 

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