Ukraine. sept pays de l'UE hostiles à de nouvelles sanctions antirusses

Ria Novosti Mercredi le 18 Mars 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Sept pays membres de l'Union européenne, dont l'Autriche, l'Espagne et l'Italie, s'opposent à l'imposition de nouvelles sanctions à l'encontre de Moscou, rapporte mercredi l'agence Bloomberg.

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Selon Bloomberg, les leaders italien, grec et chypriote, qui ont récemment effectué des visites à Moscou, ainsi que les dirigeants espagnol, autrichien, hongrois et slovaque ne soutiendraient pas de nouvelles sanctions visant la Russie.

"Un groupe de pays hostiles aux sanctions tentera de se faire entendre dans le cadre du prochain sommet de l'UE qui débute jeudi à Bruxelles", indique l'agence.

 

"Il est probable que ces pays n'accepteront pas une prolongation des sanctions déjà introduites et reporteront leur décision jusqu'à ce qu'elles ne soient plus en vigueur",  a expliqué Ian Bond, directeur du Centre for European Reform, think tank basé à Londres.

 

Le président chypriote Nikos Anastasiadis et le premier ministre italien Matteo Renzi se sont rendus à Moscou fin février et au début du mois de mars respectivement. Le chef du gouvernement grec Alexis Tsipras doit effectuer une visite dans la capitale russe début avril.

Sur fond de crise ukrainienne, les pays membres du G7 et de l'Union européenne ont introduit plusieurs volets de sanctions à l'encontre d'hommes politiques et entrepreneurs russes, ainsi que contre certaines grandes banques publiques et sociétés du pays. La Russie a riposté en imposant un embargo sur les produits alimentaires en provenance des pays ayant introduit des sanctions contre Moscou.

 


Francfort: près de 350 manifestants interpellés devant la BCE 

Près de 1.500 personnes se sont réunies à Francfort-sur-le-Main pour protester contre l'ouverture du nouveau siège la Banque centrale européenne dans la ville. Environ 350 manifestants ont été interpellés par la police.

Près de 350 personnes ont été interpellées par la police lors de la manifestation non autorisée qui se déroule devant le siège de la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort-sur-le-Main. 

 

 

Organisée à l'occasion de l'ouverture du nouveau siège de la Banque, cette manifestation a débuté tôt le matin, réunissant, selon l'agence Sputnik, près de 1.500 personnes.  

 

 

Après avoir percé les barrages policiers encourant le bâtiment, les manifestants ont pris le contrôle d'un pont enjambant le Main. 

 

En ce moment, le trafic automobile dans la ville est paralysé, les lignes de métro sont partiellement bloquées et les trains arrivent avec du retard.


Pour Dick Cheney, Barack Obama est le pire des présidents US

Ce que fait Obama est une tragédie, et l'Amérique devra payer cher pour sortir de cette situation désastreuse dans laquelle elle s'est retrouvée sous sa présidence, selon un ancien vice-président des Etats-Unis.

 

Dans une interview accordée à Playboy, l'ex-vice-président américain Dick Cheney a exposé son avis totalement négatif sur la politique de Barack Obama et a soumis à une critique vigoureuse l'actuel locataire de la Maison Blanche. 

"En regardant Barack Obama, je vois incontestablement le pire de tous les présidents que j'ai eu l'occasion de voir. Autrefois, j'ai beaucoup critiqué Jimmy Carter, mais il n'est pas à comparer avec Obama et ce détriment que ce dernier inflige au pays. C'est une tragédie, une véritable tragédie, et nous devrons payer très cher pour sortir de cette situation désastreuse dans laquelle le pays s'est retrouvé sous la présidence d'Obama", a déclaré M.Cheney. 

 

Le président américain Barack Obama a prolongé d'un an les sanctions imposées contre la Russie

Obama en remet une couche

Selon l'ancien vice-président, les futurs dirigeants des Etats-Unis ne disposeront pas de ressources suffisantes pour faire face à des menaces et défis globaux, Barack Obama et son administration ayant infligé le dommage le plus grave à l'industrie militaire, que ce soit sur le "plan moral, financier ou budgétaire". 

Et d'ajouter qu'Obama et le procureur général Eric Holder n'hésitaient pas à "jouer la carte raciale" dès qu'ils étaient critiqués par l'opposition. 

 

"Quoi qu'il en soit, indique M.Cheney, Obama et Holder méritent d'être critiqués pour leur passivité et leur incompétence, et la couleur de la paix n'y a rien avoir".

 


Brzezinski conseille à Obama de ne pas "humilier Poutine" 

L'analyste politique américain Zbigniew Brzezinski a conseillé à Barack Obama de concevoir une forme de règlement de la crise ukrainienne, qui permettrait de concilier les intérêts des Etats-Unis et de la Russie.

 

Au lieu de brandir les sanctions et de condamner la politique de Moscou à l'égard de l'Ukraine, le président Barack Obama devrait élaborer un règlement "universel et acceptable pour les deux parties", a indiqué Zbigniew Brzezinski, analyste politique et ex-conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis, dans une interview au Times de Londres.

Selon M. Brzezinski, Washington doit éviter toute rhétorique antirusse et tenter de "concevoir une forme de règlement permettant de concilier les intérêts des Etats-Unis et de la Russie".

 

Cette formule devrait offrir à l'Ukraine la possibilité d'avancer vers l'Union européenne tout en garantissant à la Russie que l'Otan n'envisage pas d'admettre l'Ukraine en son sein.

 

"Nous [les Etats-Unis] devons dire à Poutine de manière suffisamment délicate et sans chercher à l'humilier que s'il commence à manifester son activité militaire, nous n'aurons aucun autre choix que de livrer des armes aux Ukrainiens", estime l'ex-conseiller à la sécurité nationale du président Jimmy Carter.

 

Des responsables politiques américains ont déclaré à plusieurs reprises que la Russie était une partie au conflit en Ukraine et que la crise ukrainienne constituait un champ de bataille entre les intérêts de Washington et de Moscou. Les autorités russes soulignent pour leur part que les auteurs des "élucubrations concernant l'ingérence de la Russie dans le conflit en Ukraine n'ont jusqu'à présent fourni aucune preuve de cette assertion".

 


Transnistrie: l'Ukraine et la Roumanie veulent "dégeler" le conflit 

Selon un analyste politique transnistrien, Andreï Safonov, si Kiev se met d'accord avec Bucarest, il trahira les ressortissants ukrainiens qui résident en Transnistrie et montrera que les dirigeants ukrainiens "sont à la botte des Américains".

L'Ukraine souhaite "dégeler" le conflit en Transnistrie, région moldave qui ne reconnaît pas l'autorité de Chisinau, a déclaré mercredi le président ukrainien Piotr Porochenko lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue roumain Klaus Iohannis.

Selon M.Porochenko, il s'est mis d'accord avec les dirigeants roumains pour coordonner les démarches face au problème transnistrien "en vue de dégeler ce conflit et d'aider la Moldavie souveraine et indépendante à rétablir son intégrité territoriale et à réintégrer la Transnistrie".

 

Un analyste politique transnistrien, Andreï Safonov, a déclaré à Sputnik: "l'Ukraine est devant un choix difficile. Si Kiev se met d'accord avec Bucarest, il trahira les Slaves et notamment les ressortissants ukrainiens qui résident en Transnistrie. Cette entente montrerait que les dirigeants ukrainiens sont à la botte des Américains. Cette conclusion s'impose aussi parce que l'Ukraine et la Roumanie ont toujours eu des relations tendues: Bucarest n'a jamais caché son désir de prendre le contrôle de la Bessarabie méridionale et de la Bucovine du Nord. Il faut bien avoir un gérant extérieur pour faire Kiev se mettre d'accord avec Bucarest. Espérons que les élites politiques ukrainiennes ne permettront pas de réaliser ces déclarations".

Peuplée à 60% de Russes et d'Ukrainiens ethniques, la république moldave de Transnistrie s'est formée en 1990, un an avant la chute de l'URSS. Les régions sécessionnistes moldaves de la rive gauche du Dniestr étaient alarmées par les déclarations des milieux radicaux de Chisinau sur le rattachement possible de la Moldavie à la Roumanie. La Transnistrie a unilatéralement proclamé son indépendance vis-à-vis de Chisinau au début des années 1990. La Moldavie a perdu le contrôle de la Transnistrie en 1992, après avoir échoué à régler le problème par la force. La paix dans la zone du conflit transnistrien est assurée par une Force multinationale comprenant des contingents russe, moldave et transnistrien. La république autoproclamée conserve de facto son indépendance de Chisinau, mais n'est pas reconnue par la communauté internationale.

Les hommes politiques moldaves réclament le retrait des troupes russes de la région, qualifiant leur présence d'occupation.

 

La Transnistrie a à plusieurs reprises invité la Russie à la reconnaître comme Etat indépendant, toujours sans résultat. Dans le même temps, Moscou apporte une assistance économique à la république autoproclamée.

 


Crimée: la Russie a torpillé les projets de l'Otan 

L'entrée de la péninsule au sein de la Fédération de Russie a porté "un coup dur" aux ambitions de l'Otan en Europe de l'Est.

L'adhésion de la Crimée à la Russie a privé l'Occident de l'espoir de se doter d'une base navale dans la région et porté un coup dur aux ambitions de l'Otan, estiment les analystes étrangers interrogés par l'agence Sputnik.

 

"L'Otan voulait désespérément disposer d'une base en Crimée, à Sébastopol, car cela affaiblirait extrêmement les positions de Moscou en mer Noire. Les Etats-Unis nourrissaient depuis longtemps des ambitions concernant la Crimée, et maintenant elles sont mises en sommeil pour une durée indéterminée", affirme l'expert britannique en relations internationales Marcus Papadopoulos.

Selon lui, l'entrée de la péninsule au sein de la Fédération de Russie a porté "un coup dur" aux ambitions de l'Otan en Europe de l'Est.

 

Pour sa part, l'analyste politique serbe Srđa Trifković rappelle que l'Alliance atlantique a procédé à deux vagues d'élargissement depuis l'effondrement de l'Union soviétique en dépit des garanties données à l'URSS par l'Occident.

Selon lui, la situation autour de la Crimée, comparée à la sécession de la province serbe de Kosovo, témoigne de la pratique américaine du "deux poids, deux mesures". La position adoptée par l'Occident par rapport à la Crimée constitue un prétexte pour exercer des pressions sur la Russie, et l'Occident n’y renoncera pas même si la crise ukrainienne est résolue, indique le politologue.

 

"Je crois que les puissances occidentales ne reconnaîtront pas l'adhésion de la Crimée à la Russie simplement afin de continuer à posséder une arme qui leur permet d'appliquer des sanctions antirusses, de critiquer la politique de Moscou et de diaboliser Poutine à tout moment voulu", explique M.Trifković.

 


Les USA suspendent leur programme d’entraînement de l’armée ukrainienne 

L'entraînement de l’armée ukrainienne est reporté par Washington pour "donner plus de temps" à la mise en application des accords de Minsk.

Les militaires américains ont reporté le lancement de leur programme d’entraînement des militaires ukrainiens, a officiellement confirmé mardi le commandant des forces des Etats-Unis en Europe, le lieutenant-général Ben Hodges, rapporte l'agence Bloomberg.

 

Selon le général, cette décision a été prise en vue de "donner plus de temps" à la mise en application des accords de Minsk.

Le début de ce programme a été prévu la semaine prochaine.

 

La mission des formateurs militaires américains en Ukraine a été annoncée il y a quelques semaines. Le polygone Yavorov, qui a déjà servi de terrain d’entraînement lors des exercices conjoints des militaires ukrainiens et étrangers, devait accueillir le contingent étasunien.

 

Parallèlement, les Etats-Unis ont décidé d’élargir leurs livraisons d’armes non-létales à l’Ukraine, en particulier, de drones et de blindés. La Pologne et le Royaume-Uni ont également proposé un soutien non létal à l’armée ukrainienne.

 

Ses mesures controversées ont été décidées sur fond d’efforts internationaux de maintien du cessez-le-feu dans le sud-est de l'Ukraine, déjà fragilisé par des violations sporadiques, principalement du côté ukrainien, des accords de Minsk 2 signés le 12 février par les dirigeants russe, ukrainien, allemand et français en vue de mettre fin au conflit dans le Donbass.

 


Washington et Moscou se titillent au sujet des armes stratégiques 

L'administration américaine devra rendre compte cette semaine au congrès des mesures pouvant retenir la Russie dans le cadre du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), écrit lundi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

Comme l'a noté la sous-secrétaire d'État américaine Rose Gottemoeller, si les leviers diplomatiques ne fonctionnaient pas, des mesures économiques voire militaires pourraient être entreprises.

 

Étant donné que cette nouvelle agitation autour du Traité FNI intervient dans le contexte de l'"Acte de soutien à la liberté de l'Ukraine", tout est clair au sujet des mesures économiques: il s'agirait de sanctions, qui n'ont pour l'instant pas vraiment fait changer la position de Moscou. Et la Russie a déjà préparé une réplique aux mesures d'ordre militaire: une réponse asymétrique permettant de ne pas s'impliquer entièrement dans une course aux armements. Mais la question est de savoir quelle partie est davantage responsable de l'épuisement des ressources diplomatiques.

En 2002, les USA quittent unilatéralement le traité ABM de 1972, considéré comme la pierre angulaire de l'équilibre nucléaire mondial, annonçant la mise en place d'un système antimissile national soi-disant prévu pour se protéger des attaques des États voyous (notamment de l'Irak, de l'Iran et de la Corée du Nord) maîtrisant les technologies balistiques. Mais quand des éléments de l'ABM américain sont soudainement apparus aux frontières occidentales de la Russie, les USA se sont hâtés de préciser qu'ils étaient également préoccupés par la sécurité de leurs partenaires européens. Ils ont toutefois refusé de coopérer avec Moscou pour la mise en place d'un ABM commun pour des "raisons techniques" et ont continué leur travail. Aujourd'hui, en suspendant le déploiement du troisième échelon de l'ABM, les Américains comptent utiliser à terme des missiles mobiles SM-3 au lieu des missiles d'interception lourds à silo GBI.

 

Mais le fait est que les intercepteurs GBI ont été conçus sur la base des missiles Minuteman et peuvent traiter avec le même succès des cibles au sol. Tout comme le SM-3, qui est plus sophistiqué que les Pershing-2 détruits dans le cadre du Traité FNI.

Par conséquent, il convient encore de déterminer qui a été le premier à enfreindre le Traité FNI. Selon le président de la commission de la Défense à la Douma, l'amiral Vladimir Komoedov, le système ABM américain mobile est un outil minutieusement camouflé de frappe globale immédiate, qui détruit la parité nucléaire.

 

Rappelons que le Traité FNI était entièrement rempli en juin 1991, et quand les USA ont commencé à mettre en place l'ABM européen, la Russie s'est retrouvée pratiquement sans défense. Pratiquement, mais pas entièrement. Les militaires ont retrouvé dans l'arsenal le complexe tactique Iskander-M, qui ne peut être intercepté par aucun ABM actuel, d'une portée de 500 km. Selon les spécialistes, son missile atteindra le centre de l'Europe depuis Kaliningrad avant que le personnel de l'ABM n'arrive à se brosser les dents. Mais les Américains sont surtout préoccupés par l'Iskander-K doté du missile de croisière R-500, dont les capacités techniques dépassent largement celles d'autres armées du monde.

 

Comme promis, donc, la Russie a trouvé une réponse asymétrique. Alors que la diplomatie américaine n'a pas été à la hauteur: il faut être aveugle et très hautain pour croire que la légende d'une menace balistique émanant des "États voyous" serait prise pour argent comptant. Les allusions aux sanctions supplémentaires et l'éventuelle sortie du Traité FNI ne sont pas une solution, parce que de facto les USA en sont sortis depuis longtemps. Par conséquent, les Américains n'ont pas d'arguments convaincants contre les Iskanders russes.

 


Rada: certaines régions du Donbass, "territoires provisoirement occupés" 

Kiev déclare "territoires provisoirement occupés" une partie du Donbass.

La Rada suprême (parlement) de l'Ukraine a adopté mardi une résolution qualifiant de "territoires provisoirement occupés" certaines régions du Donbass, notamment les républiques populaires autoproclamées de Donetsk (DNR) et de Lougansk (LNR). 

 

"Reconnaître comme territoires provisoirement occupés certains districts, villes et villages des régions de Donetsk et de Lougansk dans lesquels, conformément à la loi ukrainienne sur un statut spécial du gouvernement local dans certains districts des régions de Donetsk et de Lougansk, s'instaure un ordre spécial d'administration jusqu'au moment du retrait de toutes les formations paramilitaires illégales et du matériel de guerre, ainsi que des commandos et des mercenaires du territoire ukrainien et le rétablissement du contrôle total sur la frontière d'Etat par Kiev", stipule le document, dont le président de la Rada Vladimir Groïsman a donné lecture avant de procéder au vote.

 


Renseignement US: l'Iran livre des missiles à l'Irak pour combattre l'EI 

Selon un journal américain, l'Irak s'est vu fournir des missiles iraniens Fateh-110 d'une portée de 300 km et Fajr-5 d'une portée de 75 km.

 

Les services de renseignement américains affirment que l'Iran a déployé des missiles en Irak pour aider Bagdad à combattre le groupe djihadiste Etat islamique et à libérer la ville de Tikrit, a rapporté mardi le journal The New York Times. 

Selon le NYT, près de 30.000 militaires irakiens déployés près de Tikrit, principalement "des combattants chiites équipés et formés en Iran", sont dotés de roquettes iraniennes Fajr-5 (portée de 75 km) et de missiles Fateh-110 (300 km). 

 

D'après le journal, les services secrets américains ont enregistré le déploiement de missiles en Irak "ces dernières semaines" ce qui "témoigne de l'augmentation de l'influence iranienne en Irak".

 

"L'Iran n'a pas encore utilisé ces armes, mais des officiels américains craignent que l'emploi de roquettes non guidées, qui ne sont pas des armes de précision, risque d'augmenter les tensions interconfessionnelles et de provoquer des victimes parmi les civils. Le déploiement de missiles est un nouveau dilemme pour l'administration de Barack Obama qui contribue à la formation et à l'équipement des militaires irakiens, mais ne veut pas envoyer les soldats ou conseillers militaires américains en Irak", a noté le journal.

 

Selon les informations précédentes, en s'attaquant à Tikrit, l'armée irakienne espère pouvoir se diriger ensuite sur la ville de Mossoul proclamée capitale du califat de l'EI.

 


Nucléaire iranien: Riyad menace de lancer son propre programme 

L'Iran et les Etats-Unis ont trouvé un accord sur 90% des questions techniques relatives au programme nucléaire iranien, ce qui n'a pas tardé à susciter l'inquiétude de l'Arabie saoudite.

 

L'Iran et les Etats-Unis ont réussi à régler 90% des questions techniques relatives au programme nucléaire de Téhéran, a annoncé mardi le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Ali Akbar Salehi, qui mène à Genève des négociations bilatérales avec le secrétaire américain à l'Energie, Ernest Moniz.  

"Nous sommes parvenus à un accord sur 90% des questions techniques lors des discussions avec Ernest Moniz", a déclaré M. Salehi cité par l'AFP.  

 

Tout porte à croire que malgré les divergences qui entravent le progrès des négociations entre Téhéran et les six médiateurs internationaux sur le programme nucléaire iranien (Russie, Etats-Unis, France, Chine, Grande-Bretagne et Allemagne), les parties finiront par s'entendre. Les résultats seront visiblement positifs: l'Iran acceptera une réduction de ses infrastructures nucléaires, mais conservera le droit de les exploiter sous le contrôle rigoureux de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). La communauté internationale lèvera pour sa part les sanctions financières et économiques décrétées à l'encontre de Téhéran. 

Le fils du roi saoudien, le prince Turki al-Fayçal, a déclaré lundi que si l'Iran était autorisé à développer son programme nucléaire, cela pousserait l'Arabie saoudite et d'autres Etats de la région à lancer leur propre processus d'enrichissement d'uranium. 

 

Selon le diplomate et spécialiste iranien sur le Proche-Orient Seyed Hadi Afghahi, la déclaration du prince n'est rien d'autre qu'une menace susceptible de provoquer un conflit.  

"M. al-Fayçal donne une fausse image de l'Iran. Il est regrettable qu'au lieu de chercher à vivre en harmonie avec différents pays du monde, les autorités saoudiennes attisent les tensions concernant le programme nucléaire pacifique de Téhéran. Cette position de l'Arabie saoudite est agressive, non rationnelle et incohérente", a conclu l'expert iranien.

 

 

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