Cameroun - Politique. Cameroun - Aminatou Ahidjo: Choix de raison !

BADJANG ba NKEN | Cameroon Tribune Lundi le 09 Septembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Quel que soit le bout par lequel on prend la chose, il s’impose à l’analyse que l’entrée très remarquée sur la scène politique de la cadette de la famille de l’ancien président de la République, Ahmadou Ahidjo, constitue incontestablement, un fait majeur dans l’actualité.

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Quel que soit le bout par lequel on prend la chose, il s’impose à l’analyse que l’entrée très remarquée sur la scène politique de la cadette de la famille de l’ancien président de la République, Ahmadou Ahidjo, constitue incontestablement, un fait majeur dans l’actualité. Un évènement qui fera date et dont les prolongements et les répercussions pourraient être durables, voire profonds, dans tous les cas lourd de signification dans notre microcosme national traversé périodiquement par des lignes de fracture. En effet, au-delà de la recomposition permanente de l’espace public, l’audience accordée vendredi dernier à Aminatou Ahidjo par le secrétaire général du Comité central du RDPC, représente un jalon important sur la voie d’un Cameroun nouveau que ses fils et filles appellent de leurs vœux. Quatre raisons au moins permettent de l’affirmer.


1 – Les origines et le cursus d’Aminatou Ahidjo

Fille du premier président du Cameroun, la militante de fraîche date du RDPC n’est pas un personnage ordinaire. D’abord parce que son nom en lui-même a une résonance particulière. Ensuite parce que la place singulière de son père dans l’histoire de notre pays ne peut que rejaillir sur les siens. Avec tout ce que cela charrie de respectabilité. Mais plus encore, Aminatou Ahidjo est une tête bien faite et bien pleine comme l’atteste la qualité de ses premières déclarations publiques. Diplômée en communication politique, elle laisse transparaître sous des airs trompeurs de néophyte, une perspicacité et selon toute vraisemblance, un caractère bien trempé. De précieux atouts qui devraient lui être bénéfiques sur le terrain, dans une arène où les acteurs ne se font pas de cadeaux.


2 – Le contexte

Aminatou Ahidjo s’est laissée séduire par le parti dominant, le RDPC. Elle dévoile son choix, celui de « la raison », à la veille d’une échéance politique importante, le double scrutin législatif et municipal du 30 septembre prochain. Une double consultation électorale au terme de laquelle le RDPC entend préserver sa suprématie, en dépit de l’adversité. Forte de son enthousiasme et de son engagement, elle entend s’impliquer en vue de garantir à son parti une victoire éclatante. Un pari d’autant plus ardu que d’autres membres de la famille Ahidjo, usant de leur liberté de choisir ont pris fait et cause pour le camp d’en face au nom d’une démocratie qui se consolide et s’enracine en terre camerounaise au fil des ans.


3 – La méthode Biya

Dès les premiers mots à la presse vendredi, la fille du président Ahmadou Ahidjo n’a pas fait mystère du rôle joué par le chef de l’Etat, président national du RDPC pour son retour dans sa terre natale. Attestant ainsi d’une attitude rarement démentie d’ouverture, de tolérance et d’humanisme de la part du promoteur du Renouveau national. Une vision, un leitmotiv, un ancrage maintes fois réaffirmés qui guident et caractérisent sa gestion des affaires publiques. A travers un regroupement de diverses sensibilités. C’est le style, la méthode Biya.


4 – L’avenir du Cameroun

C’est à la fois l’urgence et la priorité. Un chantier qui doit mobiliser toutes les énergies sans exclusive. Afin d’édifier une nation toujours plus prospère, toujours plus unie. Dans la paix et la concorde. Un pays digne d’espoir pour les générations montantes, dont le dynamisme et le talent ne demandent qu’à être judicieusement mis à profit pour le bien de tous. Loin d’être une vue de l’esprit, c’est un rêve non seulement réaliste, mais raisonnable. Il suffit pour construire cet avenir d’accepter de transcender les clivages politiques et idéologiques, de vaincre la méfiance et d’abattre les murs d’incompréhension.

C’est ainsi et c’est seulement ainsi que les filles et fils du Cameroun pourront se forger un destin viable. Sans gommer quelques facettes troubles d’avatars et ratés de notre histoire commune. Dans cette optique, l’acte de courage d’Aminatou Ahidjo atteste de sa détermination à apporter sa pierre à la consolidation de la démocratie apaisée. Prônée et conduite par le président Paul Biya. En lançant en mars 1985 à Bamenda les activités du RDPC, le promoteur du Renouveau national avait mis en garde contre toute tentation de s’arroger le monopole du patriotisme, du cœur ou de la raison. Bien conscient de ce que l’œuvre de construction nationale interpelle toutes les filles et fils du triangle national. 

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