Cameroun - Politique. Le Pm répond aux sénateurs Sdf ce jour

Pascal Dibamou | Mutations Jeudi le 25 Juin 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président de son groupe parlementaire appelle Philémon Yang à s’expliquer sur le bicéphalisme à la tête d’Elecam.

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Le conflit de leadership entre le directeur général des élections et le président du Conseil électoral d’Election’s Cameroon (Elecam) continue de défrayer la chronique. Le dernier différend entre les deux hommes, à alimenter l’opinion nationale, est consécutif aux sanctions infligées par le directeur général Sani Tanimou aux personnels mis en stage par le président Fonkam Azu’u, à la session de formation et de renforcement des capacités organisée par l’Union africaine. Ce désaccord vient s’ajouter à ceux qui ont fait les choux gras de la presse par le passé. Notamment le refus du directeur général d’Elecam d’installer les six délégués régionaux de cette instance, nommés en juillet 2014 par le Conseil électoral. Une  situation qui désespère le landernau politique et les parlementaires du Social Democratic Front (Sdf).  Ils s’inquiètent des conséquences des « querelles d’égo, des batailles scandaleuses et des défis d’autorité que se livrent  les deux organes d’Elecam sur sa capacité d’organiser les élections libres, transparentes et démocratiques dans notre pays ».

En effet, le président du  groupe parlementaire du Sdf au Sénat, Jean Tsomelou, interpellera  cet après-midi, le premier ministre Philemon Yang, sur « le flou artistique et volontaire », qui sévit à l’Elecam. « Comment expliquer que le Conseil électoral approuve entre autres le budget, programme d’action et rapport d’activités de cet organe, le directeur général, l’exécutant, est investi de tous les pouvoirs nécessaires ? », interrogera-t-il en s’appuyant sur les articles 9 et 26 du Code électoral encore en vigueur. Dans la question orale adressée au Premier ministre, le sénateur élu dans la région de l’Ouest s’indigne des attitudes du directeur général d’Elecam : « Il crie haut et fort à qui veut l’entendre qu’il est nommé par décret présidentiel comme les membres du Conseil électoral. Qu’il ne rend compte qu’au chef de l’Etat. Qu’en plus, c’est lui qui tient la bourse : c’est l’argent et les salaires ».  

Une semaine auparavant, le vice-président de l’Assemblée nationale, Joseph Mbah Ndam dans une interview accordée à votre journal, fustigeait déjà le climat social à Elecam : « Vous êtes en train de vivre le bicéphalisme à la tête d’Elecam en ce moment. A la fin qui gère Elecam ? Qu’est-ce que ce gouvernement veut ? Qu’est-ce que le président de la République veut de notre pays ? Pourquoi veut-il maintenir le flou tout au long de sa vie ? Nous avons déjà posé clairement le problème du Code électoral».
 

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