Le champion d’Afrique a rejoint ses coéquipiers de l’Impact de Montréal en Floride, samedi dernier, lui qui vient tout juste de rentrer d’Afrique. Il a de nouvelles ambitions après cette Can remportée au Gabon.

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L’arrière de 25 ans a remporté, au début du mois, la Coupe d’Afrique des nation­s avec le Cameroun. «Ça faisait déjà 15 ans que le Cameroun n’avait pas gagné un tournoi», a souligné le défenseur, qui a connu un très bon tournoi. Et pourtant, ils étaient rares ceux qui donnaient le Cameroun gagnant avant le début de la compétition, qui est l’équivalent de l’Euro pour le continent africain.
 
 
 
Négligés
C’est contre vents et marées que les Camerounais se sont frayé un chemin jusqu’à une victoire de 2 à 1 sur l’Égypte, le 5 février dernier.

«Au départ, personne ne croyait en nous, admet Oyongo. C’était une jeune équipe qu’on a essayé de rafistoler à la suite des défections de sept joueurs qui ne sont pas venus.
«Il fallait que les jeunes puissent prouver qu’ils avaient leur mot à dire. On a eu un bon esprit de groupe parce qu’on a eu des moments difficiles.»

Selon lui, l’équipe a trouvé sa voie au fil de la compétition qui avait lieu au Gabon.
«On a su grandir tout au long de cette compétition parce qu’on a rencontré de grosses équipes. Le Ghana, l’Égypte, et le Sénégal, qui était la meilleure équipe sur le papier. On n’attendait pas le Cameroun.»

Coupe du monde
Oyongo n’hésite pas quand on lui demande s’il s’agit de sa plus belle réalisation dans le monde du soccer. «Être champion d’Afrique, tout le monde veut gagner ça. Mais il faut que je passe à autre chose. Maintenant, je rêve de gagner une coupe du monde.» Il rappelle que c’est le genre de compétition difficile à gagner. Par exemple, celui qu’il qualifie de grand frère, Didier Drogba, ne l’a jamais remportée avec la Côte-d’Ivoire. D’ailleurs, l’ancien attaquant de l’Impact a été en contact constant avec son petit frère. «Être champion d’Afrique, il y a certains grands joueurs qui ont connu de grandes carrières qui ne l’ont pas fait. Mais il faut garder la tête sur les épaules et continuer le travail.»

Retour apprécié
Oyongo ne s’est pas entraîné avec ses coéquipiers lundi et il aura encore quel­ques jours de congé. N’empêche qu’on est bien content de le retrouver. «C’est sûr que sa personnalité nous a manqué. On est très fiers de ce qu’il a accompli et ça fait du bien de le voir avec un grand sourire», a confié l’entraîneur adjoint Jason Di Tullio. Ce dernier est d’avis que c’est le genre de succès qui fait augmenter la confiance d’un joueur. «C’est déjà un joueur qui est confiant et qui montre beaucoup d’énergie sur le terrain. «Avec cette expérience-là et après avoir discuté avec lui, tu vois qu’il est confiant et prêt à intégrer l’équipe.»

 

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