Cameroun - Justice. Le gouvernement camerounais met en garde les citoyenne et citoyen camerounais qui ternissent l'image du pays et incitent à l’insurrection

cameroun24.net Vendredi le 09 Février 2024 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dans un communiqué parvenu à la rédaction de cameroun24 moins de 24h après l'arrestation du journaliste Bruno Bidjang et une plainte contre Marlène Emvoutou, le MINCOM fait une sortie sans les citer, alors que la polémique enfle.

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Alors plusieurs personnalités politiques de l'opposition et de la société civile appellent à la libération du journaliste Bruno Bidjang, Réné Emmanuel Sadi, le ministre de la Communication dénonce les dérives de certains citoyens et citoyennes camerounais qui manquent de respect à leurs ainées dans les réseaux sociaux et incitent leurs compatriotes à se soulever contre ceux qui président aux destinées du pays :

«Il y a plus de trente ans, le CHEF DE L'ETAT Son Excellence PAUL BIYA, a résolument engagé Le Cameroun dans la voie de la démocratie et des libertés.

Il a, de ce fait, permis à ses compatriotes de pouvoir s'exprimer librement, de faire connaître leurs points de vue sur tous les problèmes d'intérêt commun, manifestant ainsi leur droit légitime à la liberté d'expression, dans un contexte de libéralisation de la vie sociale, une libéralisation voulue et assumée de manière irréversible.

Pour autant, cette option qui aura été saluée par tous, tant à l'échelle nationale qu'internationale, ne saurait être comprise comme le droit laissé à tous et à chacun, de verser dans la démesure et les excès de toute nature, notamment dans l'invective, l'injure, la diffamation, la médisance, l'indécence, le manque de respect à autrui ainsi que d'autres attaques personnelles, l'incitation à la sédition, et même l'hostilité contre la patrie.

Qui plus est, l'expression des libertés dans le contexte culturel qui est le nôtre ne devrait, en aucun cas, faire fi des valeurs sacrées, héritées de nos us et coutumes ainsi que de nos traditions, et enracinées dans le temps et l'espace.

Autrement dit, les traditions et Les valeurs qui sont les nôtres nous imposent à tous, le respect et la considération dus à autrui quel qu'il soit, le respect des ainés, le respect des autorités et singulièrement, le respect scrupuleux de celles et ceux qui président aux destinées de notre pays.

En conséquence, le Gouvernement de la République déplore et condamne avec force les nombreux écarts de langage, Les dérives comportementales, les discours haineux, et les propos indécents enregistrés ces derniers temps à travers les médias, et particulièrement sur Les réseaux sociaux, et émanant de certains camerounais et camerounaises vivant au Cameroun ou à l'étranger.

De même, Le Gouvernement de la République invite instamment, nos concitoyennes et nos concitoyens, à mettre un terme sans délai, à ces dérives qui sont de nature à attenter à l'image, à l'honorabilité et à La dignité du peuple camerounais, faute de quoi, des actions appropriées seront engagées à l'encontre de leurs auteurs qui qu'ils soient, et où qu'ils se trouvent.»
, lit-on dans le communiqué signé le 8 février 2024 dernier par Réné Emmanuel Sadi, le Ministre de la Communication, Porte du Gouvernement.

Le journaliste Bruno Bidjang qui fait l'objet d'une enquête au Secrétariat d'Etat à la Défense en charge de la gendarmerie, pour appel à l’insurrection et atteinte à la sureté de l'Etat a été présenté hier au commissaire du gouvernement près du tribunal militaire qu'il l'a renvoyé au SED pour compléments d'enquête.

Notre confrère "La tribune de la Fôret " a publié une plainte contre Marlène Emvoutou adressée au Procureur de la République, pour ses propos tenues contre la première dame Chantal Biya.

Ange NGO

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