Membre du bureau politique du rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc), sénatrice, ancienne député, ancienne présidente de la grande section Ntem, conseiller municipal, Delphine Medjo a rendu l’âme au petit matin du 22 septembre dernier au centre hospitalier universitaire (CHU) à Yaoundé dans la capitale Camerounaise de suite d’une longue maladie

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Initiée à l’école de l’endurance politique, madame Delphine Medjo, un produit de l’école normale de Nkongsamba, avec à son actif plusieurs stages de formation à l’étranger. Elle entre en politique en 1962 à Douala dans l’Union Camerounaise comme simple militante. Ce qui lui permet de faire la connaissance de Charles ASSALE alors premier ministre du Cameroun Fédéral, alors enseignante à l’école publique de New-Bell  Bassa à Douala.

Elle reçue la proposition du premier ministre de travailler à Ebolowa où il y avait également un grand besoin d’enseignants qualifiés. Par concours de circonstance, son papa décide également de rentrer à Ebolowa. Delphine Medjo saisit la balle au bond et rentre à Ebolowa,  qualifiée dans son domaine, elle est affectée à l’école publique d’Adoum.

Le plan de Dieu pour elle s’accomplit, Germaine Ahidjo arrive à Ebolowa pour l’inauguration de l’hôpital d’Ekombitié, le premier ministre Charles ASSALE lui propose de reste aux côtés de la première dame de l’époque pendant tout son séjour d’Ebolowa. Compagnie qu’elle a bien tenue, elle entre alors en politique à l’OFUNC (l’organisation des femmes d’union nationale camerounaise). Pendant ce temps, elle partira de l’école publique d’Adoum pour l’école urbaine. Elle est conseillère dans la commune d’Ebolowa en 1969. Son appétit grandi en politique, elle est élue présidente départementale de l’OFUNC du Ntem qui regroupait l’actuel département de la Mvila et celui de la Vallée du Ntem. Conseillère municipale depuis près de 40 ans, où elle participe à toutes les actions de la marche de son parti le RDPC. Elle fait un mandat de député, et commence à penser à la structuration du parti c’est en 1997. Delphine Medjo entre au comité central et au bureau politique du RDPC en 1998, au moment ou la Nationale le parti d’Abel EYENGA avait le vent en poupe dans le département, elle tient bon. Elle demeure ferme pour servir son parti, et son boulevard du succès s’ouvre, elle est alors nommée coordonnatrice régionale des opérations d’intensification des inscriptions sur les listes biométriques dans le Sud. Opération qu’elle mène avec maestria, ce qui augmente sa côte de confiance dans son parti. La nature reconnaissant les siens, elle qui essuyait des frustrations par le passé est appelée à conduire la liste du RDPC dans la région du Sud..  

Inspectrice de l’enseignement primaire et maternelle, puis provinciale dans le Sud, Delphine Medjo reste une bonne mère de famille, née en mars 1941 à Douala, elle est mère de 07 enfants donc 02 filles et 05 garçons avec des petits et arrières petits fils. A travers elle, beaucoup de jeunes Camerounais se sont engagés en politique avec son style axé sur la discrétion  
 

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