Syrie. Syrie: des obus chutent près du parlement à Damas

Ria Novosti Jeudi le 24 Avril 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les commandos de l'opposition syrienne armée ont pilonné jeudi le quartier de Salhiya, principale artère commerciale de Damas abritant le siège de l'Assemblée du peuple (parlement syrien), rapporte l'agence nationale SANA.

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Deux obus y ont explosé peu avant l'ouverture d'une session du parlement consacrée à la campagne électorale qui a débuté mardi. L'explosion a causé des dommages matériels, sans toutefois faire de victimes, souligne la source.

En outre, des obus de mortier ont été tirés ce jeudi sur plusieurs autres quartiers de la capitale syrienne. Notamment, des obus sont tombés sur les quartiers d'El-Kazzazine et d'Al-Amara, faisant cinq blessés dont deux enfants. Un projectile est par ailleurs tombé sur le toit d'un immeuble résidentiel du quartier luxueux d'Abou-Roummana.

D'après la télévision syrienne, les forces gouvernementales ont mené ce jeudi une opération antiterroriste réussie dans la zone industrielle d'Adra (40 km de Damas), éliminant des dizaines de combattants.

La Syrie est secouée depuis plus de trois ans par un conflit civil opposant les troupes gouvernementales aux insurgés armés. Selon les Nations unies, la confrontation armée a déjà coûté la vie à plus de 130.000 civils et fait 2,3 millions de réfugiés et 6,5 millions de déplacés à l'intérieur du pays.   
 


Réfugiés syriens: poursuivre l'aide humanitaire au Liban (Moscou)

La Russie poursuivra son aide humanitaire au Liban et sa coopération technique militaire avec ce pays pour l'aider à faire face aux conséquences de l'afflux massif de réfugiés syriens, a indiqué jeudi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

"A l'avenir également, la Russie participera activement au travail du Groupe international de soutien (GIS) au Liban, appelé à mobiliser une aide supplémentaire de la communauté internationale en vue de renforcer les institutions, l'armée et les forces de l'ordre dans ce pays, pour venir à bout de ses problèmes économiques et sociaux qui se sont beaucoup aggravés en raison d'un afflux massif de réfugiés de Syrie voisine", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue libanais Gebran Bassil, en visite à Moscou.

Au moins un million de Syriens ont déjà traversé la frontière pour trouver refuge au Liban, pays secoué par une série d'attentats meurtriers qui visent principalement le Hezbollah chiite et ses alliés. Il y a en outre dans le nord-est du Liban des gens qui se font passer pour des réfugiés, sans toutefois déposer les armes. L'armée libanaise essaie vainement d'instaurer l'ordre dans cette région où les troupes sont régulièrement attaquées par des terroristes.

C'est pour éviter que le Liban ne soit emporté par la crise syrienne que le GIS a vu le jour en septembre dernier. Composé des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies plus l'Italie et l'Allemagne, il travaille avec d'autres Etats ou organisations tels que la Ligue Arabe, la Banque mondiale et des agences de l'Onu.

La Syrie est secouée depuis plus de trois ans par un conflit civil opposant les troupes gouvernementales aux insurgés armés. Selon les Nations unies, la confrontation armée a déjà coûté la vie à plus de 130.000 civils et fait 2,3 millions de réfugiés et 6,5 millions de déplacés à l'intérieur du pays.

 


Syrie: l'élection présidentielle légitime malgré la guerre (expert)

L'élection présidentielle annoncée en Syrie sera légitime malgré la guerre civile qui se poursuit dans ce pays, a déclaré jeudi à RIA Novosti Issam Al-Takrouri, professeur de droit international de l'université de Damas.

"La guerre peut influer sur le taux de participation à l'élection, mais pas sur la légitimité du libre choix de la population", a indiqué M. Al-Takrouri.

Au début de la semaine, les autorités syriennes ont fixé au 3 juin l'élection du chef de l'Etat en raison de l'expiration du mandat du président en exercice Bachar el-Assad. Deux hommes politiques syriens ont déjà présenté leurs candidatures. Quant à Bachar el-Assad, il n'a pas encore annoncé sa décision de briguer un nouveau mandat.

L'Onu, les Etats-Unis, l'Union européenne et la Ligue arabe ont condamné l'intention des autorités de Damas de tenir une élection présidentielle dans un contexte de guerre civile, ce scrutin pouvant aller, selon eux, à l'encontre de l'accord de Genève sur le règlement pacifique du conflit en Syrie.

Evoquant la position du secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi qui s'est déclaré hostile à l'élection présidentielle en Syrie, M. Al-Takrouri a fait remarquer qu'il s'agissait d'une "ingérence contraire à la charte de la Ligue arabe".

"Le droit d'élire et d'être élu est le principal droit constitutionnel de tout citoyen d'un Etat souverain, et les autres Etats n'ont pas le droit de s'ingérer dans les questions qui concernent la souveraineté", a déclaré l'expert syrien.

En ce qui concerne les membres d'opposition vivant à l'extérieur de la Syrie, la nouvelle loi sur l'élection du chef de l'Etat leur interdit de se porter candidats. Aux termes de ce texte, un candidat à la magistrature suprême doit avoir vécu les dix dernières années dans le pays et ne pas avoir de nationalité étrangère.

Dans le même temps, les Syriens résidant à étranger pourront voter dans les missions diplomatiques de leur pays d'origine.

"Le caractère légitime de cette élection ne fait aucun doute, et le scrutin aura nécessairement lieu, même si les Syriens auront beaucoup d'obstacles à surmonter avant d'élire leur président", a conclu l'universitaire de Damas.
 


Syrie: Moscou et Beyrouth comptent sur la reprise du dialogue national

Moscou et Beyrouth espèrent que le 3e round des négociations intersyriennes lancées dans le cadre de la conférence de paix Genève-2 se tiendra dans les plus brefs délais, a déclaré jeudi le chef de la diplomatique russe Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse avec son homologue libanais Gebran Bassil.

"Le seul moyen de changer cardinalement la donne en Syrie est de mettre fin aux violences. Nous sommes d'accord sur le fait qu'il n'y a pas d'alternative au règlement politique et diplomatique de la crise syrienne sur la base du communiqué de Genève. Dans cette perspective, nous soutenons la reprise du dialogue intersyrien et considérons que le troisième volet des discussions doit avoir lieu au plus vite", a annoncé le ministre.

La Syrie est secouée depuis plus de trois ans par un conflit civil opposant les troupes gouvernementales aux insurgés armés. Selon les Nations unies, la confrontation armée a déjà fait 130.000 morts civils, 2,3 millions de réfugiés et 6,5 millions de déplacés à l'intérieur du pays.

Afin de mettre un terme à l'effusion du sang en Syrie, le pouvoir et la Coalition nationale des forces de la révolution et de l'opposition syrienne ont entamé le 22 janvier à Montreux un dialogue intersyrien. Le deuxième round de ces négociations a eu lieu en février à Genève. Toutefois, aucun progrès n'a été enregistré au terme de ces rencontres.
 


Syrie/armes chimiques: 92,5% des arsenaux détruits ou évacués (Onu/OIAC)

Près de 92,5% des armes chimiques syriennes ont été retirées du territoire de ce pays proche-oriental ou détruites, a fait savoir jeudi Sigrid Kaag, chef de la mission conjointe de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et des Nations unies.

"Aujourd'hui à Lattaquié, 92,5% des armes chimiques ont été évacuées ou détruites. Dernière démarche avant l'accomplissement [de la mission] et j'appelle la Syrie à tout faire pour y arriver", a écrit Mme Kaad dans son compte Twitter.

Selon un plan de désarmement chimique de la Syrie adopté en septembre 2013 par l'OIAC, les substances chimiques les plus dangereuses devaient quitter la Syrie avant le 31 décembre. Toutefois, l'OIAC a annoncé fin décembre que le délai fixé ne pouvait pas être tenu en raison d'une série de questions relatives à la sécurité, à des problèmes logistiques et aux conditions météorologiques.

D'après le calendrier corrigé présenté fin février, toutes les armes chimiques doivent quitter la Syrie d'ici le 27 avril et être détruites d'ici fin juin.
 


Syrie: Brahimi responsable de l'échec des négociations de Genève (Damas)

La responsabilité de l'échec des négociations de Genève sur le règlement de la crise syrienne incombe à l'envoyé spécial de l'Onu et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi qui s'est montré un "médiateur partial", indique un communiqué de la diplomatie syrienne diffusée par l'agence SANA.

"Ce sont les Nations unies et leur médiateur Lakhdar Brahimi qui assument la responsabilité de l'entrave des négociations de Genève", a déclaré l'agence, citant un porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères.  Selon le diplomate,  "Brahimi s'est avéré un médiateur partial et pas honnête".

Le communiqué souligne également que "la décision de tenir la présidentielle en Syrie est une décision souveraine" et que "personne n'a le droit d'y intervenir".

Lakhdar Brahimi a auparavant déclaré qu'il n'était pas question de reprendre les consultations sur le règlement du conflit syrien. Le deuxième round de ces négociations s'est achevé le 15 février à Genève sans aboutir à un compromis.

L'opposition accuse les autorités syriennes d'entraver le processus de négociations.

Depuis mars 2011, la Syrie est le théâtre d'un conflit armé qui a déjà fait plus de 130.000 morts, selon l'Onu.

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