Ukraine. Ukraine: Moscou doit aider à éviter le chaos (Ianoukovitch)

Ria Novosti Vendredi le 28 Février 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La Russie doit toute mettre en œuvre pour prévenir le chaos et la terreur en Ukraine, a déclaré vendredi Viktor Ianoukovitch qui se considère toujours comme le président légitime de ce pays.

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Il a dans le même temps souligné qu'il était résolument hostile à toute intervention étrangère.
 
"La Russie ne peut pas rester indifférente au sort d'un partenaire aussi important que l'Ukraine. Moscou doit utiliser toutes les possibilités dont elle dispose pour prévenir le chaos et la terreur qui menacent actuellement l'Ukraine", a indiqué M. Ianoukovitch lors d'une conférence de presse à Rostov-sur-le-Don (sud de la Russie).
 
Il n'a cependant pas précisé comment la Russie devait se comporter dans cette situation.
 
"J'ai du mal à le dire. Mais je tiens à répéter encore une fois que je m'oppose catégoriquement à toute intervention en Ukraine", a souligné M. Ianoukovitch.
 
Selon lui, toute action militaire serait inadmissible dans la situation qui règne actuellement dans le pays.
 


L'Ukraine au bord d'un défaut de paiement sans la Russie (Ianoukovitch)

L'Ukraine s'est retrouvée au bord d'un défaut de paiement suite à la déstabilisation de sa situation politique intérieure et la perte de la Russie, en tant qu'important partenaire économique, a estimé vendredi Viktor Ianoukovitch, déclarant être le président ukrainien légitime.
 
"Je pense que pas un seul expert au monde ne contestera que la situation critique de l'économie ukrainienne est liée à la déstabilisation du pays et à la perte de la Russie, en tant que partenaire très important", a déclaré M.Ianoukovitch lors d'une conférence de presse à Rostov-sur-le-Don, en Russie.
 
La situation de l'économie nationale est "critique", le Trésor étant vide, a déclaré lundi 24 février le président de la Rada (parlement ukrainien) Alexandre Tourtchinov, nommé président ukrainien par intérim en remplacement de Viktor Ianoukovitch.
 
Un changement de pouvoir s'est produit le 23 février à Kiev. La Rada suprême (parlement) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions, réformé la Constitution et confié le mandat de chef de l'Etat au président du parlement Alexandre Tourtchinov. Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou a également déclaré à plusieurs reprises qu'il contestait la légitimité des décisions de la Rada suprême. Ianoukovitch a demandé aux autorités russes d'assurer sa sécurité face aux extrémistes ayant usurpé le pouvoir en Ukraine. Moscou a satisfait sa demande, en l'accueillant sur le territoire russe.
 


Ukraine: aucun signe de présence des troupes russes (Ianoukovitch)

Les informations sur la présence militaire russe en Ukraine ne sont que des rumeurs, a déclaré vendredi le président ukrainien destitué par le parlement, Viktor Ianoukovitch, à Rostov-sur-le-Don, en Russie.

"Je n'ai pas d'informations officielles à ce sujet et je n'en avais jamais eu alors que j'étais en Ukraine. Il s'agissait toujours des rumeurs", a indiqué M.Ianoukovitch lors d'une conférence de presse.

M.Ianoukovitch a antérieurement déclaré qu'il n'avait pas l'intention de solliciter un soutien militaire étranger de qui que ce soit.

L'Ukraine abrite sur son territoire une base navale russe. Cette base se trouve en Crimée dont la population - majoritairement russophone - s'oppose aux décisions adoptées par les nouvelles autorités ukrainiennes. Selon le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov, la Flotte russe de la mer Noire ne constitue aucune menace pour l'Ukraine. Il n'en reste pas moins que le président du parlement et président ukrainien par intérim Alexandre Tourtchinov a mis en garde Moscou contre tout mouvement de troupes armées. Selon lui, les déplacements des militaires de la Flotte russe de la mer Noire à l'extérieur de leurs bases seront considérés comme une agression armée.
 


Ukraine: la présidentielle prévue en mai illégitime (Ianoukovitch)

Victor Ianoukovitch, déchu par le parlement de ses fonctions de chef de l'Etat ukrainien, a déclaré vendredi qu'il contestait la légitimité de l'élection présidentielle prévue en Ukraine le 25 mai prochain et qu'il ne briguerait plus la magistrature suprême.
 
"En ce qui concerne l'élection du 25 mai, je crois qu'elle est illégitime et je n'y participerai pas", a indiqué M. Ianoukovitch lors d'une conférence de presse à Rostov-sur-le-Don (sud de la Russie).
 
Selon lui, "toutes les élections doivent se dérouler chez nous [en Ukraine] conformément aux lois et à la Constitution en vigueur".
 
Samedi 22 février, au mépris des ententes entre les chefs de file de l'opposition et le président Viktor Ianoukovitch et sans attendre que ce dernier signe une loi autorisant la réforme constitutionnelle en Ukraine, la Rada suprême a modifié la Constitution, limogé certains ministres et fixé l'élection présidentielle au 25 mai.
 
Moscou estime pour sa part qu'il serait plus logique d'organiser cette élection après la réforme constitutionnelle en Ukraine prévue en septembre prochain.
 


Ukraine: l'attitude réservée de Poutine étonnante (Ianoukovitch)

Viktor Ianoukovitch, qui a déclaré être le président légitime d'Ukraine malgré sa destitution par la Rada suprême (parlement), a exprimé vendredi son étonnement face à une attitude réservée du président russe Vladimir Poutine sur la situation en Ukraine.
 
"La Russie est un partenaire stratégique (de l'Ukraine, ndlr), elle l'a été, elle l'est et elle le sera à force de différentes circonstances, notamment économiques, historiques et autres (…). Les accords en vigueur entre l'Ukraine et la Russie donnent à cette dernière le droit d'agir (…). A mon avis, la Russie doit et même obligée d'agir. Connaissant le caractère de Vladimir Poutine, je suis étonné par sa réserve et son long silence", a déclaré M.Ianoukovitch lors d'une conférence de presse à Rostov-sur-le-Don, en Russie.
 
"Je me demande pourquoi", a-t-il ajouté.
 
Un changement de pouvoir s'est produit le 23 février à Kiev. La Rada suprême (parlement) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions, réformé la Constitution et confié le mandat de chef de l'Etat au président du parlement Alexandre Tourtchinov. Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou a également déclaré à plusieurs reprises qu'il contestait la légitimité des décisions de la Rada suprême. Ianoukovitch a demandé aux autorités russes d'assurer sa sécurité face aux extrémistes ayant usurpé le pouvoir en Ukraine. Moscou a satisfait sa demande, en l'accueillant sur le territoire russe.
 


Ukraine: Ianoukovitch appelle à lancer une enquête internationale

Le président ukrainien destitué par la Rada suprême Viktor Ianoukovitch a appelé vendredi à lancer une enquête internationale sur le changement de pouvoir en Ukraine, lors d'une conférence de presse à Rostov-sur-le-Don, en Russie.

"Il faut d'abord effectuer une enquêter indépendante avec la participation des autorités, de l'opposition et du Conseil de l'Europe. On pourra parler de procès uniquement après une enquête indépendante", a indiqué M.Ianoukovitch à la question de savoir comment il réagirait si le tribunal international de La Haye lançait un procès.

"Je suis certain que la vérité triomphera un jour (…). Mais à présent on assiste à un spectacle odieux avec la participation de bandits armés et d'auteurs de ce scénario sanglant", a ajouté M.Ianoukovitch.

"Mon équipe et moi sommes les personnes les plus intéressées à éviter l'effusion de sang et à trouver une solution pacifique. Mais ce scénario a été créé hors de l'Ukraine", a conclu Viktor Ianoukovitch.

Une crise politique a éclaté en Ukraine fin novembre 2013, suite à la suspension de l'intégration européenne du pays. La contestation a vite dégénéré en troubles de masse, des affrontements entre éléments radicaux et police à Kiev ont fait plus de 80 morts et au moins 800 blessés.

En violation de l'accord signé le 21 février par le président et l'opposition, la Rada suprême (parlement monocaméral ukrainien) a destitué Ianoukovitch le 22 février et fixé l'élection présidentielle au 25 mai. Les députés ont nommé le président du parlement Alexandre Tourtchinov, un proche de l'ex-première ministre Ioulia Timochenko, au poste de président par intérim.
 


Ukraine: Ianoukovitch refuse de solliciter un soutien militaire

Viktor Ianoukovitch, qui se considère toujours comme le président légitime de l'Ukraine, n'a pas l'intention de demander un soutien militaire à qui que ce soit.  

"Toute action militaire serait inadmissible dans cette situation. Je n'ai pas l'intention de demander un soutien militaire", a déclaré M.Ianoukovitch lors d'une conférence de presse à Rostov-sur-le-Don, en Russie.

L'Ukraine abrite sur son territoire une base navale russe. Cette base se trouve en Crimée dont la population - majoritairement russophone - s'oppose aux décisions adoptées par les nouvelles autorités ukrainiennes. Selon le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov, la Flotte russe de la mer Noire ne constitue aucune menace pour l'Ukraine. Il n'en reste pas moins que le président du parlement ukrainien Alexandre Tourtchinov a mis en garde Moscou contre tout mouvement de troupes armées. Selon lui, les déplacements des militaires de la Flotte russe de la mer Noire à l'extérieur de leurs bases seront considérés comme une agression armée.
 


Ukraine: Ianoukovitch rejette la responsabilité sur l'Occident

Le président ukrainien déstitué par la Rada Viktor Ianoukovitch a rejeté vendredi la responsabilité de la situation actuelle en Ukraine sur les pays occidentaux qui avaient encouragé les opposants, lors d'une conférence de presse à Rostov-sur-le-Don, en Russie.

"Je rejette la responsabilité sur ceux qui ont provoqué cette crise dans notre pays, qui ont mené l'Ukraine vers le chaos et la catastrophe. Les responsables sont ceux qui sont arrivés au pouvoir et ceux qui les dirigent ouvertement ou secrètement, y compris les représentants de l'Occident et des Etats-Unis qui ont encouragé les opposants du Maïdan. Ce sont eux qui doivent répondre devant le peuple ukrainien", a indiqué M.Ianoukovitch.

Une crise politique a éclaté en Ukraine fin novembre 2013, suite à la suspension de l'intégration européenne du pays. La contestation a vite dégénéré en troubles de masse, des affrontements entre éléments radicaux et police à Kiev ont fait plus de 80 morts et au moins 800 blessés.

En violation de l'accord signé le 21 février par le président et l'opposition, la Rada suprême (parlement monocaméral ukrainien) a destitué Ianoukovitch le 22 février et fixé l'élection présidentielle au 25 mai. Les députés ont nommé le président du parlement Alexandre Tourtchinov, un proche de l'ex-première ministre Ioulia Timochenko, au poste de président par intérim.
 


Ianoukovitch affirme avoir convenu d'une rencontre avec Poutine

Viktor Ianoukovitch, qui a déclaré être le président légitime d'Ukraine, a reconnu vendredi qu'il n'avait pas rencontré le président russe Vladimir Poutine après son arrivée en Russie, mais qu'ils s'étaient entretenus par téléphone et avaient convenu d'une rencontre dès que cela serait possible.
 
"Je n'ai pas rencontre Vladimir Poutine. Je ne l'ai eu qu'au téléphone après mon arrivée en Russie. Nous avons convenu d'une rencontre dès que le président russe en aura la possibilité", a déclaré M.Ianoukovitch lors d'une conférence de presse à Rostov-sur-le-Don, en Russie.
 
Un changement de pouvoir s'est produit le 23 février à Kiev. La Rada suprême (parlement) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions, réformé la Constitution et confié le mandat de chef de l'Etat au président du parlement Alexandre Tourtchinov. Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou a également déclaré à plusieurs reprises qu'il contestait la légitimité des décisions de la Rada suprême. Ianoukovitch a demandé aux autorités russes d'assurer sa sécurité face aux extrémistes ayant usurpé le pouvoir en Ukraine. Moscou a satisfait sa demande, en l'accueillant sur le territoire russe.
 


La Crimée doit avoir une large autonomie au sein de l'Ukraine (Ianoukovitch)

La Crimée doit rester au sein de l'Ukraine tout en bénéficiant d'une large autonomie, a déclaré le président ukrainien destitué par le parlement, Viktor Ianoukovitch, lors d'une conférence de presse à Rostov-sur-le-Don, en Russie.

"Je veux déclarer en quant que président ukrainien que la Crimée doit rester au sein de l'Etat ukrainien tout en gardant une large autonomie", a indiqué M.Ianoukovitch devant une centaine de journalistes.

Il a qualifié les événements en cours en Crimée de "réaction naturelle au coup d'Etat organisé par des bandits à Kiev". "Une poignée de radicaux ont usurpé le pouvoir en Ukraine, un pays de 45 millions d'habitants. Les habitants de Crimée ne veulent pas se soumettre aux nationalistes", a noté M.Ianoukovitch.

Il a dit comprendre le désir des Criméens de créer des forces d'autodéfense pour protéger leurs foyers. "Mais j'appelle les habitants de Crimée à éviter l'effusion de sang et la guerre civile", a ajouté M.Ianoukovitch.

Des habitants de la péninsule de Crimée ont lancé le 25 février une action à durée indéterminée devant le siège du Conseil suprême (parlement) local en signe de protestation contre les nouvelles autorités de Kiev. Jeudi, le Conseil a décidé de tenir le 25 mai un referendum sur l'élargissement des pouvoirs de la république autonome ukrainienne de Crimée.

Région peuplée principalement de russophones, la Crimée a été rattachée en 1954 à l'Ukraine qui faisait alors partie de l'Union soviétique. Il s'agissait d'une décision purement formelle, car le transfert de ce territoire a été effectué à l'intérieur du même Etat. Après la chute de l'URSS en 1991, la Crimée est restée au sein de l'Ukraine, mais a reçu le statut de république autonome.
 


Ukraine: le pouvoir usurpé par une minorité nationaliste (Ianoukovitch)

Le pouvoir en Ukraine a été usurpé par des militants profascistes qui représentent la minorité de la population du pays, a déclaré le président Viktor Ianoukovitch lors d'une conférence de presse à Rostov-sur-le-Don (sud de la Russie).
 
"Vous savez que le pouvoir en Ukraine a été usurpé par des énergumènes nationalistes et profascistes qui représentent une minorité absolue des habitants du pays", a affirmé M. Ianoukovitch qui se considère toujours comme le président légitime de l'Ukraine.
 
Selon M. Ianoukovitch, la sortie de la crise passe par le "respect de toutes les ententes conclues entre le président de l'Ukraine et l'opposition avec la médiation des ministres français, allemand et polonais des Affaires étrangères, ainsi que du représentant de la Fédération de Russie".
 
Des négociations sur le règlement du conflit en Ukraine se sont déroulées le 21 février à Kiev. Elles ont réuni le président en exercice Viktor Ianoukovitch, les chefs de file de l'opposition Arseni Iatseniouk et Vitali Klitschko, les chefs de diplomatie français, allemand et polonais Laurent Fabius, Frank-Walter Steinmeier et Radoslaw Sikorski, ainsi que le représentant de la Russie Vladimir Loukine. Les négocioations ont abouti à la conclusion d'un accord prévoyant notamment une élection anticipée du chef de l'Etat, la formation d'un gouvernement d'unité nationale et une réforme constitutionnelle élargissant les pouvoirs du premier ministre au détriment de ceux du président. Or, au mépris des ententes intervenues et sans attendre que la loi modifiant la Constitution soit signée par Viktor Ianoukovitch, les députés ont voté un décret transférant les pouvoirs de chef de l'Etat au président de la Rada suprême (parlement), Alexandre Tourtchinov.
 


Ukraine: Ianoukovitch propose un référendum national sur la Constitution

Viktor Ianoukovitch a proposé vendredi lors d'une conférence de presse dans la ville russe de Rostov-sur-le-Don d'organiser en Ukraine un référendum national.
 
"Je propose de tenir un référendum national. Il est nécessaire au plus vite de formuler les questions qui seront portées à cette consultation nationale et de le faire avec la participation d'ONG, avec une large représentation de la société civile. Quoi qu'il en soit, ces  questions doivent porter sur les problèmes d'actualité, sur les aspects du développement du pays, sur la Constitution et le régime politique en Ukraine", a déclaré M.Ianoukovitch.
 
Un changement de pouvoir s'est produit le 23 février à Kiev. La Rada suprême (parlement) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions, réformé la Constitution et confié le mandat de chef de l'Etat au président du parlement Alexandre Tourtchinov. Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou a également déclaré à plusieurs reprises qu'il contestait la légitimité des décisions de la Rada suprême. Ianoukovitch a demandé aux autorités russes d'assurer sa sécurité face aux extrémistes ayant usurpé le pouvoir en Ukraine. Moscou a satisfait sa demande, en l'accueillant sur le territoire russe.
 


Ukraine: Ianoukovitch proclame la Rada suprême illégitime

Le président ukrainien destitué par la Rada suprême Viktor Ianoukovitch a qualifié vendredi d'illégitime la Rada suprême (parlement ukrainien) lors d'une conférence de presse à Rostov-sur-le-Don, en Russie.

"Je considère que la Rada suprême est illégitime et je pense toujours que l'accord sur le règlement de la crise pourrait contribuer à l'apaisement de la situation et permettrait d'entamer un règlement légitime de la crise politique en Ukraine, si ce document était respecté. C'est une issue de l'impasse où les radicaux nous ont menés", a indiqué M.Ianoukovitch.

Une crise politique a éclaté en Ukraine fin novembre 2013, suite à la suspension de l'intégration européenne du pays. La contestation a vite dégénéré en troubles de masse, des affrontements entre éléments radicaux et police à Kiev ont fait plus de 80 morts et au moins 800 blessés.

En violation de l'accord signé le 21 février par le président et l'opposition, la Rada suprême (parlement monocaméral ukrainien) a destitué Ianoukovitch le 22 février et fixé l'élection présidentielle au 25 mai. Les députés ont nommé le président du parlement Alexandre Tourtchinov, un proche de l'ex-première ministre Ioulia Timochenko, au poste de président par intérim.

Mercredi, dans un message au peuple ukrainien, Viktor Ianoukovitch a déclaré être le président légitime du pays.
 


Ukraine: le chef du parti "Unité russe" nommé à la tête du gouvernement en Crimée

Le parlement de Crimée, république autonome à majorité russophone dans le sud de l'Ukraine, a nommé jeudi Sergueï Aksenov, chef du parti "Unité russe" à la tête du gouvernement, a annoncé le député Sergueï Tsekov.

"53 députés ont voté pour sa candidature", a indiqué M.Tsekov à l'issue d'une réunion du parlement républicain.

Pendant la réunion, le parlement a limogé le gouvernement d'Anatoli Moguilev, en poste depuis l'automne 2011, et a fixé au 25 mai la tenue d'un référendum sur l'élargissement des pouvoirs de la république autonome de Crimée.

"Nous lancerons vendredi des consultations politiques en vue de former un nouveau gouvernement", a ajouté M.Tsekov.

Des habitants de la péninsule de Crimée ont lancé le 25 février une action à durée indéterminée devant le siège du parlement criméen en signe de protestation contre les nouvelles autorités de Kiev. Les manifestants réclament notamment un référendum permettant à la population de choisir le futur statut de la Crimée: rester une république autonome au sein de l'Ukraine, devenir un Etat indépendant ou réintégrer la Russie. Les manifestants réclament en outre le rétablissement de la Constitution en vigueur en Crimée de 1992 à 1998. Ce document accordait à la région le droit d'élire son président et de pratiquer une politique extérieure indépendante.

Région peuplée principalement de russophones, la Crimée a été rattachée en 1954 à l'Ukraine qui faisait alors partie de l'Union soviétique. Il s'agissait d'une décision purement formelle, car le transfert de ce territoire a été effectué à l'intérieur du même Etat. Après la chute de l'URSS en 1991, la Crimée est restée au sein de l'Ukraine, mais a reçu le statut de république autonome.

 


Ukraine: Moscou appelle l'Occident à prendre conscience de sa responsabilité

Moscou appelle ses partenaires étrangers, qui ont encouragé l'action de l'opposition en Ukraine, à prendre conscience de leur responsabilité pour la mise en application de l'accord de sortie de crise, déclare jeudi le ministère russe des Affaires étrangères.
 
"Nous appelons ceux de nos partenaires étrangers, qui ont encouragé dès le début les manifestations de l'opposition, initié et soutenu l'Accord du 21 février, à prendre pleinement conscience de leur responsabilité pour sa mise en application. Les déclarations, selon lesquelles ce document aurait déjà joué son rôle, manquent manifestement de sérieux", lit-on dans le communiqué.
 
Des négociations sur le règlement du conflit en Ukraine se sont déroulées le 21 février à Kiev. Elles ont abouti à la conclusion d'un accord signé par le président Ianoukovitch et par les dirigeants de l'opposition. Ce document prévoit notamment une élection anticipée du chef de l'Etat, la formation d'un gouvernement d'unité nationale et une réforme constitutionnelle élargissant les pouvoirs du premier ministre au détriment de ceux du président. Or, au mépris des ententes intervenues et sans attendre que la loi modifiant la Constitution soit signée par Viktor Ianoukovitch, les députés ont voté un décret transférant les pouvoirs de chef de l'Etat au président de la Rada suprême, Alexandre Tourtchinov.  
 


Ukraine: l'attention de l'Otan donne un signal erroné (Moscou)

L'attention soutenue de l'Otan pour la situation en Ukraine envoie un signal erroné, a déclaré jeudi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
 
"Les tentatives de modifier unilatéralement un scénario mis au point conjointement et le refus de considérer la situation réelle dans toute sa diversité ne mènent nulle part. Quand l'Otan se penche sur la situation en Ukraine, cela envoie un signal erroné", lit-on dans le communiqué mis en ligne jeudi sur le site de la diplomatie russe.
 
Selon le document, le secrétaire général de l'Alliance, Anders Fogh Rasmussen, est allé jusqu'à déclarer que l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan n'était pas la principale priorité pour les nouveaux dirigeants ukrainiens.
 
"Cela signifie-t-il que l'adhésion à l'Otan doit rester une priorité, même s'il s'agit d'une priorité qui n'est pas principale? Cette fois encore, on  s'efforce de décider pour le peuple ukrainien", a conclu le ministère russe des Affaires étrangères.
 


Ukraine: Ianoukovitch résolu à poursuivre la lutte pour l'avenir du pays

Viktor Ianoukovitch, président ukrainien démis dimanche dernier de ses fonctions par la Rada suprême (parlement ukrainien) a confirmé vendredi ses intentions de poursuivre la lutte au nom de l'avenir de l'Ukraine.

"Il est temps de dire que j'envisage de poursuivre la lutte pour l'avenir de l'Ukraine, contre ceux qui tentent de la seller en se servant de la terreur", a déclaré M.Ianoukovitch lors d'une conférence de presse dans la ville russe de Rostov-sur-le-Don.

"Personne ne m'a renversé. J'ai été contraint de quitter l'Ukraine sous une menace directe pour ma vie et celle de mes proches", a expliqué M.Ianoukovitch, avant de qualifier la Rada suprême de pouvoir illégitime.

Et de préciser  que des nationalistes prêchant la violence s'étaient emparés du pouvoir en Ukraine.

Une crise politique a éclaté en Ukraine fin novembre, suite à la suspension de l'intégration européenne du pays. La contestation a vite dégénéré en troubles de masse, des affrontements entre éléments radicaux et police à Kiev ont fait plus de 80 morts et au moins 800 blessés.

En violation des accords entre le président et l'opposition, la Rada suprême (parlement monocaméral ukrainien) a destitué Ianoukovitch le 22 février et fixé l'élection présidentielle au 25 mai. Les députés ont nommé le président du parlement Alexandre Tourtchinov, un proche de l'ex-première ministre Ioulia Timochenko, au poste de président par intérim.

Mercredi, dans un message au peuple ukrainien, Viktor Ianoukovitch a déclaré être  le président légitime du pays.

 

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