Voilà qui justifie selon le ministère de l’Enseignement supérieur, dans une leçon inaugurale, la contre performance enregistrée.

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D’après les résultats d’une enquête de l’Institut national de la statistique (Ins) publiés en 2009 et reprise au compte du ministère de l’Enseignement supérieur par le Pr Marcel Fouda Ndjodo, inspecteur académique n°1, 44% des chefs d’entreprises camerounaises ont un niveau qui ne dépassent pas le Cepe. L’analyse desdits résultats donnent à penser d’après lui que « plus on fait des études, moins on a envie d’entreprendre », déplore ce technicien. Qui va par ailleurs observer qu’au Cameroun, 9 entreprises sur 10 n’utilisent pas les résultats de la recherche. La conséquence qui en découle est la faible performance enregistrée au sein de celles-ci en raison notamment du fait qu’elles ne font pas appel à la science pour être innovante.

Ces constats ont été relevés dans un exposé présenté lundi 16 décembre 2013 à la faveur du lancement officiel des universiades académiques 2013-2014 (cf. Le Messager du lundi 16 décembre 2013) par Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur. Pour qui « les Unacs 2013-2014 s’inscrivent en droite ligne d’une problématique mondiale, relative à l’éducation au service du développement durable au 21e siècle » et même sur le plan national, des objectifs du Document de stratégies pour la croissance et l’emploi relatif à la formation d’un capital humain solide, capable de soutenir la croissance économique, de faire apprendre désormais au jeune camerounais, un métier par lequel il pourra s’assumer et assumer le destin de son pays, de promouvoir le développement dans tous les domaines de la vie sociale, permettant d’améliorer les conditions de vie des populations.


Des ex-lauréats des Unacs… wanted

Il a aussi été question au cours de cette cérémonie de présenter les modalités pratiques relatives de cette compétition. L’on en retient que les Unacs qui épousent la configuration du système LMD, sont ouvertes aux étudiants de tous les cycles subdivisés en cadet (étudiants de niveau I à III âgés de 25 ans au plus) ; junior de cycle Master de 27 ans au plus ; et senior du cycle doctorat de 30 ans maximum. Les candidats devront être régulièrement inscrits dans l’institution qu’ils représentent. Laquelle institution est libre de présenter autant d’équipes qu’elle souhaite par type de compétition, même pluridisciplinaires ou transversales. La phase éliminatoire une étape de la compétition qui en compte quatre, se déroule selon les régions reparties en poules. Soit : poule A (Adamaoua, Extrême-Nord et Nord) ; poule B (Centre, Sud et Est) ; poule C (Littoral et Sud-Ouest) ; poule D (Ouest et Nord-ouest). Pour les trois compétitions, la phase finale mettra en compétition 27 meilleures équipes pour neuf équipes lauréates distinguées à l’échelle nationale. Dans son propos, Jacques Fame Ndongo a affirmé être à la recherche des lauréats de l’édition 2009, invités à rendre gorge. Rattachés aux universités de Douala et Yaoundé I notamment ces derniers ont reçu un montant global de 15millions500mille Fcfa du Pajer-U. 

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