Signe prémonitoire d'une fin règne? C'est le moins que l'on puisse dire pour ceux qui ont été dans certains secrets de l'entourage de l'ancien Archevêque de Yaoundé avant de se voir contraindre de déposer sa charge pastorale.

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Tout a été dit sur la décision conjointe du Vatican et de Mgr Simon Victor Tonye Bakot pour qu'il décide d'abandonner cette haute responsabilité de l'église catholique. Lorsque la nouvelle est tombée tôt dans la matinée du jeudi 29 août 2013, la surprise est grande dans l'opinion publique. Car personne n'a vu cette décision venir encore moins les ouailles de son archidiocèse. Aussitôt, tous les commentaires ont été faits sur les vraies-fausses raisons de cette démission. D'autres se sont plus tôt penchés sur les précisions qui ont marquées sa signification de la décision du Souverain Pontife d'accepter sa demande de renonciation. D'autres continuent à y voir dans l'article du journal- Aurore Plus du 23 juillet 2013 sur l'éminente mise sous séquestre de l'Archidiocèse de Yaoundé pour une créance de plus de 4 milliards FCFA qu'elle devait à la banque Cbc Bank. Le rubicond de toutes les frasques que la presse avait rendu publique depuis quelques mois plus tôt. Une créance qui aurait été avalisé par une banque des Emirats Arabes Unies qui menaceraient de la racheter pour construire une grande mosquée sur le site de la cathédrale de Yaoundé. C'est dire qu'attendant d'avoir les raisons officielles, certainement qu'on aura jamais de manière officielle, comme c'était le cas avec la renonciation du pape Benoit XVI, les supputations vont bon train. Au moins, la presse pourra se contenter des faits qui sont sacrés en s'appesantissant sur son œuvre et sur l'héritage qu'il a laissé, afin de faire le bilan de ses 10 ans d'archevêque métropolitain de Yaoundé. Comme à notre habitude, le journal Aurore Plus vous livre à nouveau une révélation inédite pré-renonciation. En effet, dans la nuit du 26 au 27 juillet 200, l'Archevêché a été attaqué par des brigands armés. L'intervention rapide des éléments de l'Escadron mobile de la gendarmerie de Yaoundé a permis de repousser ces hors-la-loi après un échange de coup de feu nourrit. Ce qui explique, dès la nuit de samedi 27 juillet, I ’archevêque va connaitre un dispositif renforcé de sécurité. Celle-ci va être maintenue 24h/24 48 heures plus tard lorsque, le Nonce apostolique rendit publique la décision de Rome, qui démet Mgr Tonye Bakot de la charge à la tête de l'Archidiocèse de Yaoundé.

Une enquête a été ouverte. En attendant les conclusions, la question qui taraudent les esprits est de savoir qui avait ou aurait intérêt de tuer Mgr Tonye Bakot. Est-ce ces potentiels créanciers? Ses partenaires dans les multiples entreprises de prestations de l'Archidiocèse? Ou alors, y aurait-il comme dans la maffia, un engagement non respecté qui aurait poussé quelqu'un de vouloir lui régler son compte?

Y'aurait-il quelqu'un qui aurait intérêt de taire à jamais le prélat? Etait-ce de simples bandits qui voulaient soustraire l'archevêché de quelques biens de son patrimoine? Notre confrère de Mobil Bonakouamouang n'a pas manqué de soutenir que «Rome semble l'avoir sacrifié sur l'autel d'un besoin de crédibilité pour l'Eglise.» Une issue qui probablement soulage les plus hautes autorités. Et d'ajouter cette interrogation: «Est-ce la descente aux enfers de Mgr Tonyè Bakot.» Son récit de la signification de l'acceptation du Vatican de cette renonciation est évocateur au vu de l'empressement dans la prise de décision des autorités de Rome. 

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