Crise Anglophone. Cameroun : « Les terroristes doivent répondre de leurs actes devant la justice » dixit Issa Tchiroma Bakary

cameroun24.net Mardi le 31 Juillet 2018 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est la réponse du ministre de la communication du Cameroun au Cardinal Christian Tumi.

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En plus, le porte-parole du gouvernement camerounais a affirmé qu’il n’y aura pas de démilitarisation des régions anglophones du Cameroun. L’armée veille à l’intégrité du territoire. C’était au cours d’un point de presse le 29 juillet à Yaoundé écrit AT.

Le ministre de la communication a clarifié la position du gouvernement sur le projet de conférence générale anglophone proposé par cardinal Christian Tumi, l’archevêque émérite de Douala.

Le porte-parole du gouvernement a souligné que le président Paul Biya est et reste toujours favorable au dialogue. Mais que Les conditions posées par les cardinal Tumi sont inacceptables.

Car la présence de l’armée dans les régions anglophones est tout à fait normale. Les forces de défense et de sécurité protègent l’intégrité du territoire Camerounais.

Elles sécurisent les populations et les biens. Par conséquent, les forces de défense et de sécurité ne sauraient se retirer de cette partie du Cameroun comme le souhaite le prélat.

De plus, Issa Tchiroma a affirmé qu’on ne saurait mettre l’armée et les terroristes sur la même balance. Par ailleurs, il a expliqué que les personnes impliquées dans cette crise doivent répondre de leur actes devant la justice. Le ministre fait allusion aux terroristes qui ont pris les armes contre la République.

Cette position du gouvernement intervient quelques jours après que le cardinal Christian Tumi se soit autoproclamé médiateur de la crise. Avant d’émettre l’idée d’une conférence générale anglophone.

Accompagné dans son projet par certains dignitaires religieux de la région anglophone, ladite concertation devait se tenir les 29 et 30 juillet derniers à Buea. Mais lundi, c’était ville morte dans cette ville du Cameroun.

Les conditions exigées par le prélat étaient le retrait total de l’armée dans les régions anglophones. Ce retrait, d’après lui, devait se faire parallèlement au dépôt des armées par les terroristes.

Par ailleurs, le prélat exigeait que le gouvernement libère toutes les personnes emprisonnées dans le cadre de cette crise. Des propositions rejetées par le gouvernement.

Car, il faut rappeler que les sécessionnistes attaquent quotidiennement depuis plus d’un an aujourd’hui les forces de défense et de sécurité. Ils brûlent et detruisent les édifices publiques, rendant la vie impossible aux populations.

Ces terroristes ont même égorgé plusieurs chefs traditionnels et des prêtes. Toutefois, les propositions du Cardinal Tumi ont été mal perçues par l’ensemble des Camerounais.

Mballa

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