Cameroun - Environnement. Cameroun : difficile entrée en vigueur de l’interdiction des emballages en plastique

APA Lundi le 28 Avril 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les emballages non biodégradables en plastique à basse densité, inférieurs à 60 microns d’épaisseur, continuaient à circuler librement samedi dans les commerces de Yaoundé, la capitale camerounaise, au lendemain de l’entrée en vigueur de leur interdiction de fabrication, d’importation et de commercialisation dans le pays, a constaté APA sur place.

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Dans les quartiers comme au centre-ville, ces produits dangereux pour l’environnement étaient toujours utilisés pour empaqueter la marchandise, y compris les aliments.

Certains commerçants interrogés ont indiqué n’avoir pas encore trouvé d’alternative en matière d’emballages, alors que d’autres indiquaient disposer encore de grands stocks de plastique qu’ils entendaient épuiser.

Du côté des fabricants, producteurs et importateurs, qui depuis des semaines appellent à la prorogation du délai d’interdiction de ces sacs plastiques, plusieurs voix expriment leurs vives inquiétudes quant à l’impact économique de l’application de la mesure.

Certains opérateurs, face au péril, ont entrepris de mettre sur le marché des produits de substitution qui aujourd’hui provoquent l’ire des autorités.

En effet, dans un communiqué publié vendredi, le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, Pierre Hélé, condamne une initiative d’« opérateurs économiques véreux », dont les produits proposés sont en réalité « des plastiques fragmentables et non biodégradables », « tout aussi, sinon plus dangereux que les plastiques ordinaires ».

Face au dilemme, l’Action citoyenne pour la défense des intérêts collectifs (ACDIC), tout en soutenant l’interdiction desdits emballages quant à leur impact sur l’environnement et la santé animale, estime que « cette mesure n’est pas en concordance avec les préoccupations sociales et économiques des populations ».

Pour cette organisation non gouvernementale, les mesures d’accompagnement n’ont pas été mises en place par le gouvernement pour assister les producteurs, les consommateurs, les distributeurs de ces sacs plastiques.

Pour les autorités publiques, la mesure d’interdiction est sans appel et les contrevenants s’exposent à des saisies de leurs produits.
 

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