Crise Anglophone. Cameroun : le SG l’ONU invite le pouvoir à «résoudre les griefs» des anglophones

APA Vendredi le 29 Septembre 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a encouragé les autorités camerounaises à «poursuivre leurs efforts pour résoudre les griefs de la communauté anglophone», au sein de laquelle s’élèvent des appels à la sécession.

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Dans un communiqué publié jeudi soir, M. Guterres dit sa profonde préoccupation quant à la situation dans le pays, notamment au vu des récents incidents sécuritaires à Bamenda (Nord-Ouest) et à Douala (Littoral) ainsi que de la montée des tensions dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, liées aux événements prévus le 1er octobre.

Plusieurs mouvements indépendantistes ont prévu, dimanche, de proclamer symboliquement l’indépendance des zones anglophones en commémoration du 1er octobre 1961 qui avait vu la proclamation de l’indépendance de la partie occidentale et la fusion des deux Cameroun.

Dans la région du Sud-Ouest, par exemple, le gouverneur Bernard Okalia Bilaï a, entre autres, annoncé jusqu’à lundi l’interdiction des mouvements de personnes et la suspension du transport interurbain entre les villes et localités relevant de sa compétence.

Il a également ordonné, pour quatre jours, la fermeture des frontières terrestres et maritimes, des débits de boisson et interdit les rassemblements de plus de quatre personnes dans les lieux publics.

Se disant «prêt à soutenir» les efforts de promotion des mesures de réconciliation nationale, le secrétaire général de l’ONU exhorte les autorités du pays «à promouvoir des mesures de réconciliation nationale visant à trouver une solution durable à la crise, y compris en traitant ses causes profondes».

António Guterres a également souligné l’importance de faire prévaloir l’unité et l’intégrité territoriale du Cameroun, non sans enjoindre toutes les parties à s’abstenir d’actes susceptibles de mener à une escalade des tensions et de la violence.

Le secrétaire général de l’ONU s’est dit «convaincu qu’un dialogue véritable et inclusif entre le gouvernement et les communautés des régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest est le meilleur moyen de préserver l’unité et la stabilité du pays».

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