Elections côte d ivoire. Conference sur le livre de Charles Onana : Folle journée, hier, à Yaoundé Des pressions exercées sur les pro-Gbagbo au Cameroun La cérémonie annulée par les autorités camerounaises

ANASSE ANASSE | LInter Vendredi le 24 Février 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les conférences publiques organisées par des pro-Gbagbo au Cameroun, et dont la première étape devait s`ouvrir hier jeudi 23 février à Yaoundé, a été annulée par les autorités camerounaises.

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 Les dirigeants de ce pays d`Afrique centrale ont subi de fortes pressions extérieures venant des autorités françaises et ivoiriennes, a-t-on appris de bonnes sources, pour faire annuler cette activité des partisans de l`ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo.

Les organisateurs de cette manifestation, articulée autour du livre de l`écrivain et journaliste franco-camerounais Charles Onana intitulé «Côte d`Ivoire : le coup d’État», ont été obligés de reporter sine die cette conférence. Les tractations ont commencé 48 heures avant la manifestation. Selon les informations en notre possession, Paris et Abidjan ont exercé des pressions énormes sur l`exécutif camerounais pour empêcher la tenue de cette conférence publique devant réunir un parterre d`universitaires, d`intellectuels, de polémistes, de journalistes et de personnalités politiques ivoiriennes, camerounaises, africaines et occidentales.

Les ambassadeurs de France et de la Côte d`Ivoire au Cameroun n`ont pas souhaité qu`une telle manifestation, censée faire le procès des dirigeants de ces deux pays, Nicolas Sarkozy et Alassane Ouattara, se tienne. Les principaux invités et intervenants, dont l`avocate Lucie Bourthoumieux, conseil juridique de Laurent Gbagbo, Charles Onana, l`auteur du livre qui devait être au centre des échanges, tous deux des Franco-camerounais, ont même été interpellés par la police nationale. Après de longues minutes voire heures d`audition et de tractations avec les autorités policières et judiciaires, ils auraient été relâchés aux dernières nouvelles et sommés de quitter au plus tôt le Cameroun. La deuxième conférence, initialement prévue le lundi 27 février, n`aura pas lieu non plus. Les organisateurs ont annoncé qu`ils communiqueront de nouvelles dates ultérieurement.


 

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