Cameroun - Femmes. Douala: Une étudiante assassinée
Alors qu’elle s’apprêtait à regagner son domicile, elle a été tuée en cours de chemin par des inconnus
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La jeune Verdiane Moutio Tinoué étudiante à la faculté des sciences économiques et de gestion appliquée à l’université de Douala, a été retrouvée morte dans la journée 08 décembre 2015 aux environs de 12 heures. Au lieu du drame, la carte d’identité de la victime a été retrouvée sur sa jambe gauche. Le cou tordu vers l’arrière et du sang gisant au pubis. Selon les informations recueillies, c’est au lieu-dit complexe Camtel Bépanda situé dans l’arrondissement de Douala 5e que la scène macabre s’est déroulée. «Nous avons été alerté par les cris des mamans qui sont venus cultiver leurs champs. Elles couraient en cascade, en s’exclamant qu’elles viennent de découvrir une scène effroyable dans le champ situé dans l’enceinte de Camtel», raconte un conducteur de moto.
Joint au téléphone, l’oncle de la victime à fait savoir que cette dernière a été violée et tuée dans la nuit du lundi 07 décembre 2015 «Après avoir suivi les cours, Verdiane a pris le chemin de retour. Lorsqu’elle était presqu’à destination, elle a reçu un coup de fil de son petit ami. Dès lors, on a plus eu de ses nouvelles jusqu’à ce qu’elle décède», explique son oncle. Selon une source policière en service au commissariat du 7e arrondissement, la victime aurait été copieusement violée avant d’être tuée. «Nous avons retrouvé sur le corps de la victime du sang au pubis, ceci est la preuve que cette dernière a été violée par ses bourreaux avant d’être assommée à la nuque car il n ya aucune trace d’arme blanche sur le corps», renseigne notre source. Âgée de 18 ans et résidant au quartier Dakar dans l’arrondissement de Douala 3e, Verdiane rend l’âme à fleur de l’âge. Le petit ami de la victime, qui a été la dernière personne à lui émettre un appel, a été conduit à la police judiciaire de Bonanjo pour besoin d’enquête. Le corps de la jeune étudiante a été déposé à la morgue de l’hôpital Laquintinie de Douala. Toute fois la famille de la victime reste inconsolable.
Amélie Dita,Stg
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