Ukraine. Est de l'Ukraine: des militaires passent en masse du côté des insurgés (RPD)

Ria Novosti Dimanche le 17 Aout 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Des militaires ukrainiens passent en masse du côté de la République populaire autoproclamée de Donetsk (RPD), a déclaré samedi le premier ministre de la RPD Alexandre Zakhartchenko.

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"Un commandant de la 25e brigade aéromobile est passé de notre côté à bord d'un véhicule de transport de troupes. Dès aujourd'hui, il a une compagnie sous ses ordres. Et de tels cas sont très fréquents", a dit M.Zakhartchenko, estimant que cela se produisait parce que les militaires ukrainiens ne comprenaient pas ce qu'ils faisaient et pourquoi ils devaient mourir.

"Quant à nous, nous combattons pour nos terres, pour nos enfants, pour nos maisons", a-t-il ajouté.
 


Ukraine: Kiev reprend l'usage de missiles balistiques contre les insurgés (TV)

Les forces de l'ordre ukrainiennes ont tiré, selon les insurgés, des missiles balistiques Totchka U sur la ville de Lougansk, annonce dimanche la chaîne télévisée Rossia-24.

Selon les insurgés, une partie du missile a déjà été retrouvée dans un quartier de la ville.

Selon le rédacteur en chef de la revue "Défense nationale", Igor Korotchenko, "ce missile rappelle le missile tactique Totchka-U qui équipe l'armée ukrainienne".

Auparavant l'armée ukrainienne a déjà fait usage de ces missiles pour attaquer les insurgés et les villes dans l'est de l'Ukraine, provoquant un tollé international. Notamment, le renseignement américain a confirmé le fait de tirs de ces missiles contre les villes du Donbass. Apparemment, Kiev a de nouveau décidé de recourir à cette arme pour obtenir un succès militaires" a indiqué le rédacteur en chef.

"On peut affirmer avec cent pour cent de certitude que vu un niveau très bas de qualification du personnel et l'absence de cartes numériques de la région dans l'état-major général d'Ukraine, l'usage de ces missiles ne provoque que la destruction massive non-sélective de sites civils et la mort de dizaines de personnes", a souligné l'expert.

Les Totchka-U sont des missiles tactiques à combustible solide d'une portée de 120 kilomètres. Ils peuvent être dotés d'ogives nucléaires, à fragmentation ou autres. Ils sont capables d'atteindre des cibles telles que des aérodromes, des bases militaires, des stations radars, et des dépôts de combustible.

L'Ukraine dispose d'une centaine de ces missiles, restés après l'éclatement de l'Union soviétique.
 


Ukraine: Moscou dément livrer du matériel militaire

La Russie ne livre en Ukraine aucun matériel militaire, a déclaré dimanche le porte-parole du président russe Dmitri Peskov dans une interview accordée à la radio Govorit Moskva.

"Nous avons plusieurs fois dit qu'aucun matériel n'y est livré (en Ukraine de l'est, ndlr)", a indiqué le porte-parole du chef de l'Etat russe.

Auparavant, le chef du gouvernement de la république populaire autoproclamée de Donetsk a annoncé que les forces d'autodéfense avaient reçu du matériel militaire en provenance de la Russie. Il a affirmé que les insurgés avaient reçu 150 véhicules de combat russes dont 30 chars de combat.

Moscou a plusieurs fois démenti les accusations d'ingérence dans la situation en Ukraine. Le président Vladimir Poutine a déclaré qu'avant d'accuser la Russie, il fallait présenter des preuves réelles de son ingérence en Ukraine. De nombreuses informations publiées par la partie ukrainienne annonçant une ingérence de l'armée russe dans le conflit ukrainien n'ont jamais été confirmées.
 


Berlin: la réunion des MAE mettra au point une "feuille de route" pour l'Ukraine


Les chefs de diplomatie russe, allemand, français et ukrainiens se réuniront dimanche à Berlin pour élaborer une "feuille de route" permettant l'arrêt des hostilités dans l'est de l'Ukraine, a annoncé dimanche le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier.

"Avant tout, il s'agit d'une feuille de route et de cadre pour un contrôle frontalier efficace. C'est la seule voie qui soit capable de permettre à l'Ukraine d'arriver au règlement et à Kiev - de continuer le dialogue national, afin d'y inclure correctement des représentants de l'est", indique un communiqué du ministre dont RIA Novosti a obtenu copie.

Selon le chef de la diplomatie allemande, la solution n'est pas facile à trouver.

"C'est justement pour cela qu'il est important que nous nous mettions en ce moment à la même table de négociations", a souligné le ministre.

"Actuellement, on a besoin de nouvelles impulsions politiques, autrement, il y a un risque de revenir de nouveau en arrière et de reprendre la spirale acharnée de l'escalade", a-t-il ajouté.

Selon le ministre, la rencontre quadripartite de dimanche devrait permettre d'évoquer ces impulsions et de trouver des voies du règlement politique de la crise ukrainienne.
 


Ukraine: le Canada envoie un troisième lot d'équipement militaire

Le Canada a remis à l'Ukraine un troisième lot d'équipement militaire destiné à ses gardes-frontières, a annoncé dimanche aux journalistes le porte-parole du Conseil de sécurité de défense d'Ukraine, Andreï Lyssenko.

"Hier, un avion de l'armée de l'air canadienne s'est posé à l'aéroport Borispol (Kiev) acheminant un troisième lot de fret, dont des casques et des gilets pare-balles destinés aux unités de gardes-frontières qui participent à l'opération antiterroriste", a indiqué le porte-parole lors d'un point de presse.

Selon le porte-parole, l'équipement a été acheminé par un CC-177 Globemaster III qui était parti depuis la base militaire de Trenton. L'équipement comprend diverses mesures de protection ciblées ainsi que du matériel médical et logistique, dont des casques, des lunettes de protection balistique, des gilets pare-balles, des trousses de premiers soins, des tentes et des sacs de couchage.

Les deux premiers lots ont été envoyés les 7 et 11 août.

 


Kiev demande à l'UE et à l'Otan une aide militaire

L'UE et l'Otan devraient accorder à Kiev une aide militaire, a déclaré dimanche le ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavel Klimkine dans une interview accordée à la radio Deutschlandfunk.

Interrogé à savoir s'il appelait l'UE et l'Otan à accorder une aide à l'Ukraine, le diplomate a répondu:" Oui, naturellement. Nous avons besoin d'aide militaire. Car si elle arrive, il sera plus facile pour nos unités d'agir sur place".

Selon le chef de la diplomatie ukrainienne, l'Allemagne et sa chancelière Angela Merkel sont capables de faire davantage pour désamorcer le conflit en Ukraine.

"La chancelière fait énormément de choses pour nous. Elle a beaucoup fait pour que l'Union européenne parle d'une seule voix et nous lui en sommes énormément reconnaissants. Mais il faudrait faire davantage pour permettre à la paix de régner à Donetsk et à Lougansk", a souligné le ministre ukrainien.
 


Ukraine: Kiev reconnaît la cargaison russe comme aide humanitaire

Kiev a reconnu la cargaison russe, livrée sous les auspices du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), comme l'aide humanitaire, annonce dimanche le service de presse du gouvernement ukrainien.

Un ordre ad hoc a été signé par la ministre de la Politique sociale de l'Ukraine Lioudmila Denissova.

L'aide humanitaire sera acheminée en Ukraine par le personnel de la Croix-Rouge à travers le point de contrôle de Donetsk se trouvant sur le territoire russe.

Le ministère de la Politique sociale de l'Ukraine a reçu le 16 août une lettre avec une liste des marchandises, signée par le président de la délégation régionale du CICR en Russie, Biélorussie et en Moldavie, Pascal Cuttat. Selon la lettre, la cargaison comprend 12 types de marchandises de poids total de 1856,3 tonnes, ce qui est conforme au poids, déclaré par Moscou.
 


Kiev utilise l'artillerie contre la population, inadmissible selon Choïgou

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a signalé à son homologue américain Chuck Hagel l'usage inadmissible par l'armée ukrainienne de l'aviation de combat, de l'artillerie lourde et des roquettes contre la population civile du sud-est de l'Ukraine, rapporte samedi son ministère.

"M.Choïgou a donné une évaluation détaillée aux actions des troupes ukrainiennes dans la zone de conflit et insisté sur l'inadmissibilité de l'usage par les forces gouvernementales de l'aviation de combat, de l'artillerie lourde et des roquettes contre la population et l'infrastructure civile de la région", lit-on dans le communiqué.
 


Ukraine: 17 militaires passent sur le territoire russe, fuyant les combats

Fuyant les hostilités, dix-sept militaires ukrainiens ont franchi la frontière avec la Russie, a annoncé samedi à RIA Novosti un porte-parole des gardes-frontière russes de la région de Rostov (sud de la Russie).

"Aujourd'hui, 17 militaires ukrainiens sont passés sur le territoire russe, fuyant les hostilités", a raconté l'interlocuteur de l'agence.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une "opération antiterroriste" d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine. Selon la mission du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme et de l'Organisation mondiale de la santé, les hostilités ont fait plus d'un millier de morts et plus de 3.400 blessés parmi les civils entre mi-avril et le 26 juillet dernier.

Moscou qualifie cette opération de punitive et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin. De leur côté, les autorités locales de Lougansk estiment que 1.500 personnes ont trouvé la mort dans la région depuis le début de l'opération.
 


Ukraine: Kiev refuse de qualifier le fret russe d'aide humanitaire (CICR)

Pour le moment, l'Ukraine refuse de qualifier le fret russe d'aide humanitaire, a annoncé samedi aux journalistes une porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Galina Balzamova.

"Des négociations tripartites sont en cours. Il importe d'obtenir la reconnaissance par Kiev qu'il s'agit bien d'une mission humanitaire. Pour le moment, une telle reconnaissance fait défaut", a déclaré Mme Balzamova.

Et d'ajouter que la question de la sécurité du personnel du convoi russe, des conducteurs et des représentants de la Croix-Rouge était aussi extrêmement importante.

Un convoi s'étendant sur plus de 3 kilomètres, composé de 280 camions blancs transportant 400 tonnes de céréales, 100 tonnes de sucre, 62 tonnes d'aliments pour enfants, 54 tonnes de médicaments et d'équipements médicaux, 12.000 sacs de couchage et 69 groupes électrogènes portables a quitté mardi la région de Moscou à destination du sud-est de l'Ukraine pour venir en aide à la population en détresse dans la zone de conflit. Les douaniers ukrainiens inspectent à présent le convoi russe au poste-frontière Donetsk situé sur le territoire de la Russie.
 


Ukraine: le reporter russe disparu, Kiev demande de ne pas l'importuner


Le conseiller du ministre ukrainien de l'Intérieur Anton Guerachtchenko a demandé samedi sur sa page Facebook de ne pas l'importuner par des questions sur le reporter russe disparu Andreï Stenine, en disant qu'il ferait connaître le destin du journaliste s'il est trouvé.

"Le ministère de l'Intérieur recherche M.Stenine parmi d'autres personnes portées disparues pendant les agissements des terroristes, il s'agit de plus de 300 individus. Dès que nous le trouverons vif ou mort, nous en informerons les médias. Et d'ici là, je demande aux journalistes et surtout aux journalistes russes de ne pas me déranger sur cette question", a écrit M.Guerachtchenko.

Le reporter de l'agence Rossiya Segodnya Andreï Stenine a disparu le 5 août dans l'est de l'Ukraine. Reporter de guerre ayant une riche expérience professionnelle, Andreï Stenine s'était rendu en mission en Egypte, en Syrie et dans d'autres points chauds.

M.Guerachtchenko  a déclaré samedi  à la chaîne de télévision "112" que la police ukrainienne recherchait M.Stenine, supposant que le journaliste serait retenu par les insurgés.

Mardi 12 août, ce même officiel ukrainien a affirmé à la radio lettone Baltkom que le Russe avait été arrêté par les services de sécurité d'Ukraine qui le soupçonnaient de "complicité avec le terrorisme et de glorification de ce dernier". Par la suite, le conseiller du ministre a prétendu être "incorrectement" interprété.
 


Hollande appelle Kiev à la "retenue" dans ses opérations contre les insurgés

Le président français François Hollande a appelé Kiev à la "retenue" dans les opérations militaires, et Moscou au respect de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, rapporte samedi l'Elysée à l'issue d'un entretien entre M.Hollande et le chef de la Commission européenne José Manuel Barroso.

"Ils (Hollande et Barroso) ont marqué leur préoccupation quant à la situation dans les régions de l'est de l'Ukraine. Le chef de l'Etat a rappelé que la Russie devait s'engager à respecter l'intégrité territoriale de l'Ukraine et a appelé l'Ukraine à faire preuve de retenue et discernement dans les opérations militaires en cours contre les séparatistes", lit-on dans le communiqué.

Selon le document, les deux hommes ont "souligné l'urgence humanitaire et les besoins de la population à l'est de l'Ukraine", insistant sur la reprise du processus de règlement politique de la crise.

"La France reste prête à un nouveau Sommet dans le format Normandie (6 juin) pour soutenir ce processus. La réunion des ministres des Affaires étrangères français, allemand, ukrainien et russe prévue dimanche pourrait être un premier pas vers cette rencontre", conclut le texte.
 


Aide humanitaire: accord Moscou-Kiev nécessaire pour la médiation du CICR

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ne prendra sous sa juridiction le convoi humanitaire qu'après une entente appropriée entre Moscou et Kiev qui tarde toujours à venir, a indiqué samedi devant les journalistes une porte-parole du CICR Galina Balzamova.

"Nous tenons à présent une réunion tripartite associant des gardes-frontière et des douaniers russes et ukrainiens, ainsi que des représentants de la Croix-Rouge", a-t-elle précisé.

Et d'ajouter que le CICR y intervenait en médiateur indépendant et neutre.

"Moscou et Kiev doivent s'entendre. Tant qu'il n'y a pas d'accord sur les détails entre la Russie et l'Ukraine, la Croix-Rouge ne peut prendre le fret humanitaire sous sa juridiction", a déclaré Mme Balzamova.

Un convoi s'étendant sur plus de 3 kilomètres, composé de 280 camions blancs transportant 400 tonnes de céréales, 100 tonnes de sucre, 62 tonnes d'aliments pour enfants, 54 tonnes de médicaments et d'équipements médicaux, 12.000 sacs de couchage et 69 groupes électrogènes portables a quitté mardi la région de Moscou à destination du sud-est de l'Ukraine pour venir en aide à la population en détresse dans la zone de conflit. Les douaniers ukrainiens inspectent à présent le convoi russe au poste-frontière Donetsk situé sur le territoire de la Russie.
 


Ukraine: un convoi humanitaire envoyé par la Russie et le CICR (Kremlin)

En commun avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), la Russie envoie en Ukraine un convoi humanitaire, a annoncé lundi par téléphone le président russe Vladimir Poutine au chef de la Commission européenne José Manuel Barroso, rapporte le service de presse du Kremlin.

"Il a été dit qu'en coopération avec les représentants du CICR, la Russie envoyait en Ukraine un convoi humanitaire", lit-on dans le communiqué.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril dernier une "opération antiterroriste" d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine. Selon la mission du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme et de l'Organisation mondiale de la santé, les hostilités ont fait plus d'un millier de morts et plus de 3.400 blessés parmi les civils entre mi-avril et le 26 juillet dernier.

L'armée pro-Kiev poursuit le pilonnage des villes de Gorlovka, d'Enakievo et de Donetsk.

Moscou qualifie cette opération de punitive et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin.
 


L'objectif final des fascistes n'est pas Donetsk mais la Russie (journaliste allemande)

La journaliste allemande Margarita Zeidler, figure-clé de la résistance dans le Donbass en Ukraine, a accordé une interview exclusive au quotidien Komsomolskaïa Pravda.

Venue initialement pour une journée à Slaviansk, l'Allemande Margarita Zeidler n'a finalement plus quitté la ligne de front pour raconter la vérité sur cette ville assiégée. Pour elle, cette guerre ne lui est pas étrangère. Elle explique pourquoi.

Margarita, comment vous êtes-vous retrouvée à Slaviansk et à Donetsk?

La route fut longue. J'ai longtemps vécu en Ukraine. En 2002, j'ai décidé de quitter définitivement cette Europe que tout le monde pense prospère…

Qu'est-ce que vous désapprouvez en Europe?

La justice juvénile, l'euthanasie, les mariages homosexuels, les gay prides et la structure sociale en général. Orthodoxe (convertie en Allemagne), j'ai compris que cela ne contribuait pas à sauver son âme. Beaucoup de gens quittent la Russie ou l'Ukraine au profit de l'Europe à la recherche d'un bien-être matériel. Mais dans le sens spirituel, c'est déplorable.

Pourquoi avoir choisi l'Ukraine?

Je voulais partir en Russie mais une amie m'a invitée à Kiev. Elle m'a fait visiter les lieux sacrés, j'ai rencontré un prêtre qui a béni mon déménagement. Je ne faisais pas de distinction particulière entre l'Ukraine, la Grande Russie ou la Russie blanche. Tout cela est la Sainte Russie à mes yeux.

Vous étiez à Kiev quand le Maïdan a eu lieu?

Oui, j'y travaillais depuis deux ans dans l'association Assemblée populaire d'Ukraine. J'ai personnellement assisté à tous ces événements: l'anarchie, la perversion morale, les murs avec des croix gammées et des slogans fascistes. Un homme normal ne peut pas soutenir tout cela, seulement sous l'influence du démon… Quand on a commencé à saccager la ville, notre organisation a aidé les unités Berkut en recueillant de l'aide humanitaire, des vêtements chauds et des extincteurs. Quand les fascistes ont pris le pouvoir à Kiev, nous avons dû quitter la ville.

Et vous êtes partie dans le Donbass?

Par immédiatement. D'abord à Sébastopol, où j'ai des amis. J'ai rejoint les forces d'autodéfense de la ville. Après le référendum et le rattachement de la Crimée à la Russie, je voyais ce qui se passait dans le sud-est et ne pouvais pas rester les bras croisés. L'un de mes amis a été tué début mai. Il a été fusillé. On se connaissait encore à Kiev. Une autre connaissance (actuellement chef de régiment) se trouvait à Slaviansk depuis le début. Et j'ai décidé qu'il fallait partir combattre le fascisme.

Comment avez-vous été accueillie par les forces d'autodéfense?

Ils étaient très polis et m'ont aidé comme ils ont pu. On m'a installée dans un bâtiment près du QG mais la nuit, il fallait rejoindre les abris antiaériens. L'armée ukrainienne bombardait constamment les quartiers résidentiels. Il y a eu beaucoup de morts et de blessés. Surtout après notre retraite de Slaviansk…

En quoi consistait votre aide aux forces d'autodéfense?

Je suis infirmière de formation, j'ai travaillé pendant de nombreuses années en Allemagne en traumatologie et en réanimation. J'ai également travaillé comme sauveteur et chauffeur d'ambulance. Je pensais aider les blessés. Mais à ce moment-là je faisais du journalisme depuis deux ans et le commandement a décidé que ma tâche principale serait le travail d'information.

Sur la photo, on vous voit avec une arme…

Un fusil automatique était toujours à portée de main. J'étais prête à défendre le QG en cas de percée des troupes ukrainiennes.

Les autorités de Kiev affirment que des forces d'élite russes se battent contre eux…

C'est faux! 90% sont des habitants locaux. Pas seulement du Donbass, mais de toutes les régions ukrainiennes. Les autres sont des Russes venus de leur plein gré, comme moi. Ce ne sont pas des militaires! Au début, ils ne savaient même pas se battre correctement.

Et des Tchétchènes?

Je n'en ai vu aucun.

La junte affirme également que les forces d'autodéfense posséderaient de toutes nouvelles armes russes…

On se bat avec des vieilles Kalachnikov. Dieu merci, ces fusils sont très simples et fiables. A Kramatorsk, nous avons retiré d'un monument un char T-34 et l'avons remis en état. Nous avons également deux véhicules de débarquement, un canon automoteur 2S23 Nona et quelques vieux mortiers à l'armée ukrainienne.

Comment les forces d'autodéfense parviennent à retenir un adversaire plus puissant?

C'est un véritable miracle de bravoure et de courage de la part des combattants. Les forces d'autodéfense ont des choses à perdre. Ils défendent leur Patrie, leurs familles. Personne ne les paie. Tous les membres des forces d'autodéfense ont eux-mêmes acheté leur treillis, certains creusent des tranchées en chaussures… Mais surtout, ils ont une grande force morale!

Et celle de l'ennemi?

Au contraire, elle est très faible. Le traitement des blessés et des morts est éloquent. Les forces d'autodéfense cherchent toujours à sortir les leurs. Mais des gens de confiance ont affirmé avoir vu de leurs propres yeux des corps de soldats ukrainiens simplement jetés dans un lac. 13 corps nous ont été remis récemment, et on voyait qu'ils avaient été torturés de leur vivant. Des traces de coups de couteau, des bras et des jambes cassés. Dans un cas, un milicien avait une oreille coupée…

Que se passe-t-il actuellement à Donetsk?

C'est de plus en plus difficile chaque jour. Les forces d'autodéfense se battent héroïquement. Je voudrais croire jusqu'au bout qu'elles vaincront. L'Occident, qui a déclenché cette guerre, ne s'arrêtera pas. Si le Donbass tombait, les fascistes iraient plus loin. Leur objectif final est la Russie, et aujourd'hui les forces d'autodéfense tombent en fait pour Moscou…
 


Ukraine: risque d'épidémie dans le sud-est (sénatrice russe)

Près d'un demi-million d'habitants du Donbass (sud-est de l'Ukraine), en proie à la canicule, sont sans eau courante, une épidémie menace la région, a signalé lundi Olga Kovitidi, représentant la Crimée au Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).

"A l'heure qu'il est, 436.000 habitants sont privés d'eau, et la situation épidémiologique est critique dans la région frappée par la canicule, le risque d'épidémie augmente", a déclaré la sénatrice lors d'une réunion du Comité de soutien aux habitants du sud-est de l'Ukraine.

Selon la météo, une chaleur pouvant aller jusqu'à +36C va se maintenir tout au long de la semaine. Selon les représentants de la République populaire autoproclamée de Donetsk, plusieurs stations de filtration et d'épuration des eaux ne fonctionnent plus dans la région, quelques villes sont totalement privées d'eau.

Mme Kovitidi a insisté sur la nécessité vitale d'un cessez-le-feu dans le sud-est de l'Ukraine pour pouvoir venir en aide à la population en détresse.
 


Ukraine: Helsinki soutient le plan russe d'aide humanitaire

Le ministre finlandais des Affaires étrangères Erkki Tuomioja multiplie ses contacts avec les chefs de diplomatie européens, les responsables de l'Onu et de l'OSCE en vue d'appliquer le plan d'aide humanitaire à l'Ukraine proposé par Moscou, a annoncé lundi la chaîne de radio et de télévision finlandaise Yle.

"Même si la situation dans l'est de l'Ukraine n'a pas encore pris les proportions de la catastrophe de Gaza ou de l'Irak, elle est néanmoins extrêmement grave", a fait savoir M. Tuomioja dans une interview à Yle. Selon lui, la proposition russe mérite tout le sérieux possible. Le ministre est pourtant persuadé que l'aide humanitaire doit nécessairement passer par les canaux du gouvernement ukrainien.

La semaine dernière, Moscou a proposé d'ouvrir un corridor humanitaire dans l'est de l'Ukraine. Les dirigeants de certains pays occidentaux ont répondu à cette initiative en déclarant que toute action unilatérale de la Russie en Ukraine serait considérée comme une tentative d'invasion.

Le 4 août, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a officiellement invité les agences humanitaires des Nations unies, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le Conseil de l'Europe et le  Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à mettre en place une mission internationale humanitaire en Ukraine.
 



Barroso à Kiev début septembre (site de Porochenko)

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso n'exclut pas de venir en Ukraine début septembre, rapporte lundi le site du président ukrainien Piotr Porochenko.

"M.Porochenko a invité José Manuel Barroso à venir en visite à Kiev. Le président de la Commission européenne l'a remercié de l'invitation, annonçant qu'il n'excluait pas de se rendre à Kiev pour participer au forum annuel Yalta European Strategy (YES) début septembre", lit-on dans le communiqué publié à l'issue d'un entretien téléphonique entre MM.Porochenko et Barroso.

Fondée par l'entrepreneur Viktor Pintchouk, gendre de l'ex-président ukrainien Leonid Koutchma, Yalta European Strategy est le plus important forum non gouvernemental œuvrant au  rapprochement entre l'Ukraine et l'Union européenne. La conférence réunit des chefs d'entreprise, des diplomates et d'autres personnalités.
 


Aéronautique: Motor Sich dément vouloir quitter l'Ukraine

Le producteur ukrainien de moteurs d'avions et d'hélicoptères Motor Sich a démenti lundi les informations selon lesquelles il entendait transférer la production en Russie ou un autre pays.

"Le service de presse de la société Motor Sich déclare formellement que la question de transfert de la production en Russie ou un pays tiers n'est pas à l'étude", a indiqué un porte-parole de Motor Sich.

Konstantin Biriouline, directeur adjoint du Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique (FSVTS), a déclaré lundi matin que Motor Sich comptait quitter l'Ukraine pour ne pas perdre l'accès au marché russe des moteurs d'hélicoptères.

Le président ukrainien Piotr Porochenko a interdit en juin toute coopération militaire et technique avec la Russie, alors qu'auparavant l'interdiction ne concernait pas les produits à double vocation, notamment les moteurs d'hélicoptères.
 


South Stream: le gazoduc sera construit malgré l'hostilité de l'Occident (OMV)

Les divergences qui opposent l'Occident et la Russie sur la situation en Ukraine n'empêcheront pas la construction du gazoduc South Stream, estime le PDG du groupe pétrolier autrichien OMV Gerhard Roiss cité dimanche par le Financial Times.

"Un gazoduc est un projet long de 50 ans. Aussi faut-il voir les choses en réaliste", a déclaré le dirigeant d'OMV.

"Les clients comptent sur des livraisons régulières de gaz. C'est la raison pour laquelle je ne vois aucun risque de sanctions frappant ces livraisons", a ajouté M. Roiss.

Selon lui, l'augmentation du nombre de pipelines acheminant du gaz vers l'Europe profite à la sécurité énergétique de cette dernière.

"Quatre gazoducs, c'est mieux que trois, et cinq gazoducs, c'est mieux que quatre. Ce point de vue est purement pragmatique", a conclu le PDG du groupe pétrolier autrichien.

Depuis plusieurs mois, les structures dirigeantes de l'UE tentent de bloquer la construction du gazoduc South Stream censé acheminer du gaz russe vers l'Europe en contournant l'Ukraine. Selon l'ambassadeur russe en Italie Sergueï Razov, ces tentatives constituent une ingérence dans les intérêts économiques des pays européens.

De nombreuses sociétés italiennes, dont Eni et Saipem, participent à ce projet qui contribue à renforcer la sécurité énergétique des pays d'Europe de l'Est et du Sud.
 


Ukraine: Poutine et Barroso parlent d'une aide humanitaire urgente

Le président russe Vladimir Poutine a évoqué lundi par téléphone avec le chef de la Commission européenne José Manuel Barroso les conséquences de l'opération menée par Kiev dans l'est de l'Ukraine, les parties ont insisté sur une aide humanitaire urgente dans la région, rapporte le Kremlin.

"L'entretien a porté sur la situation en Ukraine. Vladimir Poutine a donné son évaluation des origines de la crise dans ce pays, en mettant l'accent sur les conséquences catastrophiques de l'opération militaire menée par les autorités de Kiev dans le sud-est de l'Ukraine et sur la nécessité de l'acheminement d'une aide humanitaire urgente dans la zone du conflit", lit-on dans le communiqué.
 


UE-Russie/économie: Barroso et Poutine maintiendront les contactes

Le chef de la Commission européenne José Manuel Barroso et le président russe Vladimir Poutine ont convenu lundi de maintenir les contacts entre la Commission et la Russie sur les questions économiques et énergétiques, ainsi que sur les relations bilatérales, rapporte la Commission.

Dans ce contexte (des mesures restrictives de l'Union européenne et de la Russie, ndlr), le chef de la Commission européenne et le président russe ont convenu de garder ouverts les canaux de communication sur des questions notamment dans le domaine économique et le secteur énergétique, ainsi que sur l'ensemble des relations bilatérales", lit-on dans le communiqué, publié à l'issue d'un entretien téléphonique entre MM.Barroso et Poutine.
 


Ukraine: 568 militaires tués depuis le début de l'opération (officiel)

568 militaires ukrainiens ont trouvé la mort et 2.120 ont été blessés depuis le lancement de l'opération spéciale dans l'est du pays, a annoncé lundi lors d'un point de presse le porte-parole du Conseil national de sécurité et de défense (SNBO) Andreï Lyssenko.

"Selon les données disponibles au 11 août, le nombre total de militaires tués depuis le lancement de l'opération spéciale est de 568 personnes, 2.120 autres ont été blessés", a indiqué M.Lyssenko.  

Au cours des dernières 24 heures, six soldats ont péri et 24 autres ont reçu des blessures de différente gravité, a-t-il précisé.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une "opération antiterroriste" d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine.  

Selon la mission du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme et de l'Organisation mondiale de la santé, les hostilités ont fait plus d'un millier de morts et plus de 3.400 blessés parmi les civils entre mi-avril et le 26 juillet dernier.
 


Ukraine: le Canada envoie 32 tonnes d'équipement militaire

Le Canada a envoyé 32 tonnes d'équipement militaire pour 5 millions de dollars canadiens (3,4 M EUR) à l'Ukraine, a annoncé lundi à Kiev le Service ukrainien des gardes-frontières.

"L'administration du Service d'Etat ukrainien des gardes-frontières a reçu le 8 août des équipements pour 5 millions de dollars canadiens", a indiqué le service dans un communiqué.

Un avion de l'Armée de l'air canadienne s'est posé vendredi à l'aéroport Borispol de Kiev. Il a acheminé 32 tonnes d'équipements - gilets pare-balles, kits sanitaires, casques de combat, tentes, sacs de couchage, lunettes balistiques - destinés aux gardes-frontières engagés dans l'opération spéciale dans l'est de l'Ukraine.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération militaire d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du régime du président Viktor Ianoukovitch le 22 février. Les hostilités ont déjà fait plus d'un millier de morts parmi les civils et entraîné d'importantes destructions. La Russie qualifie cette opération de punitive et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin.

Le président de la Rada suprême (parlement) Alexandre Tourtchinov a antérieurement déclaré que Kiev n'avait reçu aucune aide militaire et technique étrangère depuis le début de l'opération spéciale. Toutefois l'Occident a annoncé son intention d'aider les forces ukrainiennes. Le ministre ukrainien de l'Intérieur Arsen Avakov a distribué début juillet des gilets pare-balles et des casques conformes aux normes de l'Otan aux combattants de la Garde nationale. Les Etats-Unis ont envoyé aux forces armées ukrainiennes 300.000 rations, des pompes à essence, des barbelés, des batteries et des pièces de rechange pour les automobiles, des jumelles et des moyens de télécommunication. Les unités spéciales ukrainiennes Omega et Vega ont reçu des uniformes de fabrication allemande.
 


UE: les fermiers préoccupés par les sanctions russes (médias)

Les fermiers européens redoutent les conséquences de l'interdiction par la Russie des importations de produits agricoles en provenance de l'Union européenne, rapportent lundi les médias occidentaux.

La très bonne récolte attendue cette année et la perte du marché russe qui absorbe 10% des exportations obligeront les agriculteurs à rechercher d'autres marchés, ce qui provoquera une saturation de ces derniers et déclenchera une guerre des prix, selon Daniel Sauvaitre, de l'association française "Pommes et poires".

La Pologne subira des pertes conséquentes. Jusqu'à présent, la Russie lui achetait 3,5 millions de tonnes de pommes par an. L'Espagne et la France ne seront pas épargnées, la France livrant en Russie environ 1,5 million de tonnes de produits agricoles.

La culture de pommes et d'agrumes ainsi que la pisciculture seront les secteurs les plus impactés par les sanctions russes, selon des experts français.

Quant aux pertes causées par l'interdiction d'importer en Russie des produits de luxe, tels que le foie gras, les experts ne se font pas de souci, la Russie occupant dans ce segment une part insignifiante du marché.
 


Ukraine: l'OSCE appelle à libérer le photographe russe Andreï Stenine

La représentante de l'OSCE pour la liberté des médias Dunja Mijatovic a appelé à la libération urgente du reporter-photographe russe Andreï Stenine, disparu le 5 août dans l'est de l'Ukraine, rapporte l'organisation dans un communiqué rendu public lundi.  

"J'appelle à libérer immédiatement Stenine. Cette pratique dangereuse d'arrestation et d'enlèvement des représentants des médias est inacceptable et doit cesser. J'exhorte les responsables à cesser d'attaquer les journalistes qui ne font qu'exercer leur métier", a indiqué Mme Mijatovic dans sa déclaration.

Andreï Stenine a travaillé à Donetsk, à Slaviansk et dans d'autres villes de l'est de l'Ukraine. La rédaction est sans nouvelles de lui depuis le 5 août. D'après l'état-major du commandant des forces d'autodéfense de la République populaire autoproclamée de Donetsk (RPD) Igor Strelkov, le photographe serait parti à Chakhtersk avec les représentants du service de presse de la RPD.   

Une source informée a annoncé vendredi que M.Stenine serait retenu par les agents du Service de sécurité d'Ukraine (SBU) à Zaporojie.    

Andreï Stenine travaille depuis 2009 à RIA Novosti, agence sur la base de laquelle Rossiya Segodnya a été créée. Reporter de guerre expérimenté, il s'est déjà rendu en mission en Egypte, en Syrie et dans d'autres points chauds.
 


Aéronautique: la société Motor Sich compte quitter l'Ukraine

Le producteur ukrainien de moteurs d'avions et d'hélicoptères Motor Sich transférera la production en Russie ou un autre pays, a annoncé lundi à Joukovski Konstantin Biriouline, directeur adjoint du Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique (FSVTS).

"M.Bogouslaïev, directeur général de Motor Sich, est un homme intelligent. Il cherche à se maintenir sur le marché russe. Il a l'intention de transférer la production en Russie ou dans un pays tiers", a indiqué M.Biriouline.

Selon lui, cela permettra à Motor Sich de continuer à fournir des moteurs d'hélicoptères à la Russie.

Le président ukrainien Piotr Porochenko a interdit en juin toute coopération militaire et technique avec la Russie, alors qu'auparavant l'interdiction ne concernait pas les produits à double vocation, notamment les moteurs d'hélicoptères.
 


Ukraine: Barroso insistera sur un cessez-le-feu auprès de Porochenko

Lors d'un entretien téléphonique lundi avec le président ukrainien Piotr Porochenko, le chef de la Commission européenne José Manuel Barroso insistera sur un cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine, a annoncé aux journalistes à Bruxelles un porte-parole de l'Union européenne.

"Je m'attends à ce qu'au cours des négociations, M.Barroso signale que nous voudrions que les ententes sur un cessez-le-feu soient accomplies.

D'autre part, nous ne sommes pas en mesure d'indiquer au gouvernement ukrainien qu'il ne peut pas exercer son droit souverain de contrôler son propre territoire", a déclaré le représentant de l'UE, à la question de savoir si Bruxelles comptait appeler M.Porochenko à s'abstenir d'envoyer des troupes à Donetsk.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril dernier une "opération antiterroriste" d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine. Selon la mission du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme et de l'Organisation mondiale de la santé, les hostilités ont fait plus d'un millier de morts et plus de 3.400 blessés parmi les civils entre mi-avril et le 26 juillet dernier.

L'armée pro-Kiev poursuit le pilonnage des villes de Gorlovka, d'Enakievo et de Donetsk.

Moscou qualifie cette opération de punitive et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin.
 


Coopération internationale: les menaces US "pas dissuasives" pour Moscou

Les menaces de sanctions américaines ne doivent pas affecter le partenariat établi entre la Russie et d'autres pays, a annoncé Dmitri Pouchkov, porte-parole du Kremlin.

"Quoi que fasse la Russie, les Etats-Unis menacent d'imposer des sanctions. Mais ce n'est pas un facteur dissuasif", a indiqué le porte-parole.

Début janvier, les médias ont fait savoir que Moscou et Téhéran examineraient la  livraison à la Russie de quelque 500.000 barils de pétrole iranien par jour en échange de biens et d'équipements russes.

Washington n'a pas tardé à réagir: le porte-parole du président américain Jay Carney a alors annoncé que la Maison Blanche décrèterait des sanctions contre Moscou et Téhéran si une telle transaction avait lieu.
 


La Russie préoccupée par les activités de l'Otan à sa frontière

La Russie est préoccupée par le renforcement des activités militaires des Etats-Unis et l'Otan à sa frontière, a déclaré vendredi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou lors d'un entretien avec son homologue américain Chuck Hagel.

"Le ministre a exprimé sa préoccupation face au renforcement des activités militaires des Etats-Unis et de l'Otan à proximité des frontières russes", a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué.

M.Choïgou a en outre informé M.Hagel des efforts déployés par Moscou pour acheminer une aide humanitaire aux habitants du sud-est de l'Ukraine victimes des hostilités entre l'armée et les indépendantistes et a souligné la nécessité d'y créer des couloirs humanitaires.
 


Histoire russe: une société française créera deux parcs en Crimée et à Moscou

Une société française créera des parcs d'attraction dédiés à l'histoire de la Russie en Crimée et à Moscou, a annoncé jeudi soir l'homme politique et d'affaires français Philippe de Villiers, lors d'une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine à Ialta, en Crimée.

"Je sais que vous avez créé l'un des plus célèbres parcs historiques en France (le Puy du Fou, en Vendée, élu meilleur parc de loisirs du monde en 2012 et destiné à la tenue de spectacles à caractère historique -ndlr.) et que presqu'un million et demi de personne l'ont visité l'an dernier. Nous sommes heureux que vous vous apprêtiez à créer de tels parcs en Russie - à Moscou et en Crimée. Nous vous aiderons volontiers", " a indiqué M.Poutine.

Selon M.de Villiers, les Français et les Européens en général souhaitent investir en Russie et la signature d'un protocole russo-français sur la mise en place d'une coentreprise pour la création de parcs historiques en Russie marque le début d'une nouvelle étape.

D'après l'homme d'affaires français, créateur du parc vendéen du Puy du Fou, sa société a l'intention d'inviter des conseillers historiques russes pour assurer une interprétation correcte de la guerre russo-française de 1812 dans le parc historique de Moscou.

Le président russe a pour sa part rappelé que Napoléon a le mieux exprimé le bilan de la bataille de Borodino de 1812 alors qu'il se trouvait sur l'île de Sainte-Hélène: "Les Français s'y sont montrés dignes de remporter la victoire et les Russes dignes de rester invincibles".
 


Pont vers la Crimée: une société chinoise veut s'associer au projet (Moscou)

La société China Communications Constructions Company Ltd. (CCCC) a réaffirmé son désir de prendre part à la construction d'un pont enjambant le détroit de Kertch pour relier la Crimée à la péninsule de Taman (sud de la Russie), a annoncé vendredi aux journalistes le ministre russe des Transports Maxim Sokolov.

Sotchi a accueilli vendredi la 18e réunion de la sous-commission pour les transports de la commission russo-chinoise chargée de préparer les rencontres régulières entre les chefs de gouvernement des deux pays. Lors de cette réunion, les responsables russes se sont entretenus avec les dirigeants de CCCC, un des acteurs les plus importants sur le marché mondial du bâtiment. Les Chinois ont exprimé leur désir de réaliser des projets sur le territoire russe, y compris de s'associer au projet prévoyant la construction d'un pont qui traversera le détroit de Kertch. Une décision à ce sujet sera adoptée au niveau du gouvernement russe.

"Nous devons achever une nouvelle étape de l'étude géologique du terrain et engager en août des travaux de préparation du chantier dans l'axe du pont. Nos partenaires chinois ont accueilli cette information avec intérêt et réaffirmé leur désir de prendre part au projet", a souligné M. Sokolov.

Selon lui, le coût limite du projet est évalué à 248 milliards de roubles (environ 5,1 milliards d'euros). Cependant, le ministère des Transports cherche à réduire ce montant. Les travaux doivent s'achever en décembre 2018.

En décembre 2013, la Russie et l'Ukraine ont signé un accord sur la construction d'un pont au-dessus du détroit de Kertch. Mais les travaux ont été suspendus suite aux événements à Kiev. Après le rattachement de la Crimée à la Russie, toute communication terrestre avec la péninsule a été bloquée par la partie ukrainienne. Il est donc devenu urgent de relier la Crimée au reste du territoire russe.
 


Crimée: Poutine annonce la construction du pont enjambant le détroit de Kertch

Le chantier du pont, qui reliera la Crimée au territoire russe de Krasnodar, sera lancé ces prochaines semaines, a annoncé vendredi l'administration présidentielle russe.

"Cette année, nous avons débloqué plus de 5,6 milliards de roubles (155 M USD) pour la remise en état des routes et des voies ferrées en Crimée. Nous commençons la réalisation du projet de construction du pont sur le détroit de Kertch. Les travaux seront lancés ces prochaines semaines", a indiqué M.Poutine cité dans un communiqué.

Selon M.Poutine, le pont sera inauguré d'ici la fin de 2018.

Le ministre russe en charge de la Crimée, Oleg Saveliev a antérieurement déclaré que la construction du pont enjambant le détroit de Kertch coûterait près de 247 milliards de roubles (7 milliards de dollars). Ce sera un pont mixte route-fer à deux voies ferrées et quatre voies automobiles.

La Crimée a proclamé son indépendance à l'égard de l'Ukraine et a adhéré à la Fédération de Russie suite à un référendum en mars dernier.
 


Ukraine: nouvelles sanctions de l'UE possibles contre la Russie (La Haye)

Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont convenu d'examiner de nouvelles sanctions contre la Russie si Moscou ne change pas de position sur l'Ukraine, a annoncé vendredi à Bruxelles le chef de la diplomatie néerlandaise Frans Timmermans.

"Nous avons convenu que, si la Russie ne change pas de comportement, de nouvelles sanctions pourraient s'imposer. Moscou doit cesser de semer le chaos dans l'est de l'Ukraine. Cela est parfaitement évident", a déclaré M.Timmermans devant les journalistes à l'issue d'une réunion ministérielle.
 


Ukraine/aide humanitaire: Minsk et Astana saluent les efforts de la Russie

Les présidents de la Biélorussie et du Kazakhstan ont salué les démarches entreprises par la Russie et d'autres pays pour venir en aide à la population civile dans la zone du conflit en Ukraine, rapporte vendredi le service de presse du Kremlin.

"Les démarches entreprises par la Russie, d'autres pays et les organisations internationales pour venir en aide à la population civile dans la zone du conflit ont été soutenues", lit-on dans le communiqué, publié à l'issue d'un entretien téléphonique du président russe Vladimir Poutine avec ses homologues biélorusse et kazakh, Alexandre Loukachenko et Noursoultan Nazarbaïev.

Selon le document, les interlocuteurs ont échangé leurs vues sur la crise en Ukraine et exprimé une vive préoccupation face à la situation humanitaire catastrophique dans le sud-est de ce pays.
 


Gaz russe: l'UE appelle à garantir le transit via l'Ukraine

L'UE appelle toutes les parties à éviter les actions susceptibles d'entraver le transit de gaz russe vers l'Europe par le territoire ukrainien, ont déclaré vendredi les ministres des Affaires étrangères de l'UE au terme d'une réunion à Bruxelles.

Le Conseil de l'UE "appelle les deux parties à parvenir à une entente au plus vite. L'accord est nécessaire pour garantir la sécurité du transport de gaz en Ukraine et le transit de gaz naturel via l'Ukraine", est-il indiqué dans la déclaration.

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE espèrent que les prochaines consultations tripartites Russie-Ukraine-UE sur l'énergie programmées pour septembre permettront d'enregistrer des progrès dans ce domaine.

La dette accumulée par l'Ukraine pour les importations de gaz naturel russe a dépassé 5 milliards de dollars. Le 16 juin dernier, à l'issue de longues négociations infructueuses, le groupe public russe Gazprom a introduit un système de prépaiement des livraisons de gaz pour l'Ukraine. La société russe affirme que cette décision sera sans incidence sur les exportations de gaz russe vers l'Europe.

La Rada suprême (parlement ukrainien) a adopté jeudi une loi permettant d'imposer plus de 20 types de sanctions contre la Russie et notamment d'interdire le transit de gaz russe vers l'Europe.
 


Blindés pour Kiev: la Hongrie viole ses engagements internationaux (Moscou)

La Hongrie viole ses engagements internationaux en livrant des blindés à l'Ukraine, a déclaré vendredi le ministère russe des Affaires étrangères.

"Selon le journal en ligne hongrois Hidfo.Net, le ministère hongrois de la Défense livre des blindés, entre autres des chars T-72, à l'Ukraine par le biais d'une "agence homologuée". Les livraisons d'armes hongroises à Kiev sont une violation flagrante des engagements juridiques contractés par Budapest dans le domaine des exportations d'armes conventionnelles", a indiqué le ministère dans un communiqué.

"Tout le monde connaît la manière dont les autorités ukrainiennes respectent les normes du droit humanitaire en utilisant des lance-roquettes multiples, des armes lourdes, des missiles et même des armes interdites au phosphore et à sous-munitions contre les villes et les villages du sud-est de l'Ukraine", a ajouté le ministère.
 


Armes pour Kiev: l'UE viole le Traité TCA (Moscou)

Les pays membres de l'UE qui livrent des armes à l'Ukraine violent le Traité sur le commerce des armes (TCA), a déclaré vendredi le ministère russe des Affaires étrangères.

"Les pays membres de l'UE qui livrent des armes à l'Ukraine, violent un document juridiquement contraignant, à savoir le Traité sur le commerce des armes. L'alinéa 2 de l'article 6 du Traité TCA interdit aux Etats signataires d'autoriser le transfert d'armes conventionnelles, si ce transfert constitue une violation de leurs engagements internationaux, notamment ceux concernant le transfert d'armes conventionnelles ou leur trafic illicite", a indiqué le ministère dans un communiqué.

Selon le journal en ligne hongrois Hidfo.net, la Hongrie livre des blindés, entre autres des chars T-72, à l'Ukraine par le biais d'une "agence homologuée".

"On peut nous dire que le Traité TCA n'est pas entré en vigueur. Il doit être ratifié par 50 pays membres de l'Onu, alors que seuls 43 l'ont ratifié à ce jour. Mais nous rappelons que 20 pays ayant ratifié le traité sont membres de l'UE, notamment la Hongrie qui l'a ratifié le 2 avril 2014", a ajouté le ministère.
 


Déclaration de Kiev sur un convoi militaire russe: démenti de Moscou

Le ministère russe de la Défense a formellement démenti vendredi les informations selon lesquelles l'armée ukrainienne a détruit un convoi militaire russe qui aurait franchi la veille la frontière russo-ukrainienne.

"Aucun convoi militaire russe n'a franchi la frontière russo-ukrainienne durant la journée d'hier ou la nuit dernière. Il n'existe pas de tel convoi. Espérons que l'artillerie ukrainienne n'a pas tué de réfugiés ou de militaires ukrainiens, mais a détruit un fantôme", a indiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.

Le service de presse du président ukrainien Piotr Porochenko a annoncé vendredi que l'armée ukrainienne avait détruit une partie d'un convoi militaire russe près de la frontière russo-ukrainienne.

Plusieurs médias ont rapporté qu'un convoi comprenant 23 véhicules de combat, camions-citernes et véhicules de soutien portant des plaques d'immatriculation russes avait traversé la frontière russo-ukrainienne près du poste-frontière d'Izvarino. Le Service fédéral de sécurité (FSB) de Russie a démenti ces informations.
 



Est de l'Ukraine/hostilités: la Russie et la Finlande préoccupées (Poutine)

La Russie et la Finlande sont profondément préoccupées par la poursuite des hostilités et la catastrophe humanitaire dans le sud-est de l'Ukraine, a indiqué vendredi le président russe Vladimir Poutine.

"Nous sommes profondément préoccupés par les hostilités et la catastrophe humanitaire dans le sud-est de l'Ukraine", a déclaré le chef de l'Etat à l'issue de négociations avec son homologue finlandais Sauli Niinistö, en visite en Russie.

Et d'ajouter que les sanctions étaient liées avec la situation en Ukraine, que ce soit directement, comme cela est déclaré par l'Union européenne ou indirectement comme dans le cas de la riposte russe.

"Il va sans dire que nous avons évoqué la crise politique extrêmement grave dans ce pays", a déclaré le chef de l'Etat.

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