Je m’inscris en faux contre le radicalisme absolu; autant l’une des parties ne doit prétendre que la sécession ou le fédéralisme sont des solutions non négociables, autant l’autre partie ne devrait prétendre que la sécession et le fédéralisme ne sont pas des options au débat.

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Si toutes les parties acceptent le débat alors il vaudrait mieux pour chacune d’elles de formuler ses propositions et son argumentation, seuls gages d’un espace d’échange libre, contradictoire et de respect mutuel de la liberté de pensée.

Depuis quelques jours je constate malheureusement que beaucoup de nos frères ici aux Etats Unis se sont donnés la mission de minimiser l’aspect du débat. Dans un pays où l’on a souvent pensé que la diaspora avait un rôle à jouer dans l’amélioration des conditions de vie de nos familles restées au Cameroun, un rôleà jouer dans le débat social et politique de notre pays, j’ai réellement pensé que ceci serait une opportunité sans précédente pour cette diaspora Camerounaise de se proposer en acteur de la résolution du présent conflit dont le nom est encore non identifié. Qu’il s’agisse d’un problème anglophone ou de la marginalisation des anglophones, ou de n’importe quel autre type de conflit, ceconflit est réel, les protagonistes sontréels, la zone géographique en conflit est réelle, mais en tant qu’observateur averti je me pose une simple question, que deviendront les enseignements francophones en zone anglophone et inversement. Je vis dans un pays anglophone, et contrairement à ce que beaucoup pourraient imaginer, le CommonLaw et le Civil Law font chemin ensemble, tant sur le plan fédéral que sur le plan étatique : c’est le cas de la Californie. Dans ce pays, il y a une constitution, un congrès fédéral qui est la fondation du gouvernement fédéral et qui régit les lois de ce dernier, régit les lois du pouvoir judiciaire, du sénat et du congrès. Mais rappelez-vous nous ne sommes pas aux Etats Unis avec les territoires et les réserves indiennes et la où les états souverains ont délibérément décidé de joindre la fédération. Ceci dit il n’est pas interdit de penser une nouvelle forme de fédéralisme si c’en était le cas, tout en tenant compte de l’unicité de la souveraineté républicaine par exemple.

Je suis un futuriste en opposition au passéisme, les héritages coloniaux tel que le français et l’anglais ne peuvent pas être source de division. Qu’une partie du Cameroun soit totalement Francophone ou totalement anglophone, cela ne changera rien à la position du fleuve Moungo ou du Mont Coupé Manengouba. La richesse de notre diversité repose ailleurs, dans les vraies langues qui sont les nôtres, et que le Français et l’Anglais ont tuées sous prétexte que ce sont des dialectes. Comment voulons nous revendiquer une identité sur un héritage de colonialisme ? Don’tget me wrong ! Je n’ai pas dit que le problème est faux, mais le justifier par l’héritage colonial est purement passéiste et me laisse un tout petit peu perplexe.
Nous vivons un monde dynamique progressivement en pleine mutation où l’innovation est le principal facteur de développement. Personne de devrait avoir peur du changement, et changer ce n’est pas revenir en arrière, le Brexit est vraiment un faux exemple, une ironiedes temps modernes, et l’on ne saurait s’en inspirer. Si l’on demandait aujourd’hui aux Etas Unis de revoir leur forme de gouvernement je ne pense pas qu’ils en feraient un problème, mais je doute bien qu’ils opteraient pour la division parce que comme j’aime bien le dire dans mon analyse de « System Thinking », il n’y a plus d’intelligence individuelle, Smart is Collective. Pour conclure je voudrai vous dire qu’il n’y a pas de system parfait,d’ailleurs vous n’avez qu’à vous inspirer des élections présidentielles récemment organisées dans ce pays. Hillary Clinton a gagné le vote populaire avec plus de 2,5 millions de votes, au Cameroun elle aurait gagné les élections, mais DonaldTrump est le Président élu, et le 19 Décembre prochain, il y a beaucoup de possibilité que ce dernier ne soit pas confirmé président des états Unis, et c’est un modèle fortement critiquée aujourd’hui aux Etats Unis et de par le monde entier. Il n’y a pas de guerre.

Je m’inscris aussi en faux contre le comportement et les actes passéistes et rébarbatifs d’un certain nombre d’agents de sécurité qui pourtant ont la mission de protéger nos concitoyens. J’en appelle à la plus grande dénonciation, que les traitements inhumainstelqu’observé dans les media sociaux soit punis avec la plus grande fermeté.Nos concitoyens sont traités comme s’ils étaient des prisonniers de guerre en perte de bataille. Cependant, je voudrais aussi attirer l’attention de nombreux parmi nous, que l’information se trouve au milieu de beaucoup de bruits. La désinformation est réelle, la manipulation est réelle, j’ai personnellement reçu plusieurs images et messages choquants, lesquels n’ont absolument rien à voir avec la situation dans notre pays. Il est prudent de lire, comprendre, vérifier avant de transférer, partager ou aimer. J’invite les pouvoir publiques à jouer leur rôle en établissant les responsabilités des uns et des autres dans ces atrocités, que le Gouvernement, le Congrès et le Pouvoir Judicaire puissent, chacun en ce qui le concerne,jouer son rôle de la manière la plus transparente possible à la grande satisfaction de la bonne gouvernance.
Par ailleurs, j’ai été amèrement très surpris que la majorité des interventions provenant des Etats Unis se soientmanifestées à travers les mouvements de meeting populaire dans les rues, on a vu les pasteurs laisser les temples, les chefs traditionnels arborer les chéchias et gandouras, et avec eux des masses de citoyens camerounais jetées dans les rues pour marquer leur protestation.

Mes frères des Etats Unis, je lance aussi un appel à votre attention, vous pouvez être une très grande ressource dans la gestion de ce conflit, le débat peut commencer ici, démontrez votre disposition à la négociation, arrêtez le radicalisme, évitez de faire grandir les tensions. Aux états Unis où vous vivez, où vous avez marché à la maison blanche, vous avez méprisé la voix diplomatique qui pourrait tranquillement être initiée à travers un instrument comme la commission camerounaise au congrès appelée THE CONGRESSIONAL CAMEROON CAUCUS. In America Burning a flag is protected by the first amendment, I am not sure if in our constitution, you can do that. Please let’s meet around a table and look for solutions for our country. Thank you.

By Dr. Epounde Ngalle                                         

Doctor of Science, New York - NY                                 

Tel: 646 251 5534
               

 

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