Syrie. La Syrie victime de sa proximité avec l'Iran (Primakov)

Ria Novosti Lundi le 06 Février 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La Syrie est victime de sa trop grande proximité avec l'Iran, estime l'académicien russe Evgueni Primakov dans un article publié dans le quotidien Rossiïkaïa gazeta lundi, à la suite du véto russo-chinois contre un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'Onu.

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"La Syrie est victime de sa proximité avec l'Iran, car la démission du régime actuel syrien fait partie d'un projet visant à isoler l'Iran", indique l'académicien Evguéni Primakov qui fut premier ministre, ministre des Affaires étrangères et chef du renseignement extérieur de Russie.

"Damas et Téhéran se sont rapprochés parce que le conflit arabo-israélien n'est toujours pas réglé", affirme l'académicien.

Selon lui, le fait que la majorité des pays membres de la Ligue arabe s'opposent au régime de Bachar el-Assad peut être expliqué par la division croissante entre sunnites et chiites, les deux tendances dominantes de l'Islam.

"Après l'opération militaire des Etats-Unis en Irak, ces contradictions se sont particulièrement renforcées", rappelle M.Primakov. "Les autorités syriennes sont essentiellement représentées par des alaouites, proches des chiites. Du point de vue des pays membres de la Ligue arabe, essentiellement sunnites, il y a un risque de création d'une "ceinture chiite" qui passerait depuis l'Irak via l'Iran et la Syrie vers le Liban", explique l'académicien.

Selon lui, il faut opposer à la politique irresponsable au Proche-Orient et en Afrique du Nord  "des efforts collectifs" visant à "empêcher la situation de glisser vers le chaos et les guerres civiles".

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