Cameroun - Energie. Le Cameroun est invité à profiter de l’initiative Power Africa, pour financer ses projets dans le secteur de l’électricité

Investir au Cameroun Mardi le 13 Décembre 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Des responsables de l’Ambassade des Etats-Unis à Yaoundé sont allés, le 6 décembre 2016, à la rencontre du ministre de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna.

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Il a été question au cours de cette audience, a-t-on appris de bonnes sources, d’inciter le gouvernement camerounais à faire financer des projets de production d’électricité grâce à l’initiative Power Africa à laquelle le pays est éligible.

Initié en 2013 par le président américain Barack Obama, avec un capital initial de 7 milliards de dollars (plus de 4300 milliards de FCfa), Power Africa a servi de levier pour la mobilisation de 43 milliards de dollars (environ 26 000 milliards de FCfa) supplémentaires par plus de 120 institutions publiques et privées.

Les principaux partenaires publics de l’initiative sont l’Union européenne, le groupe de la Banque mondiale et la Banque africaine de développement. Cette dernière institution a d’ailleurs annoncé qu’elle envisageait d’investir sur le long terme, entre 40 et 50 milliards de dollars dans le secteur énergétique africain.

A ce jour, plus de 4300 MW d’installations énergétiques supplémentaires ont déjà été réalisées dans le cadre de Power Africa, dont l’objectif est d’augmenter la capacité énergétique de l’Afrique sub-saharienne de 30 000 MW. Cette initiative américaine bénéficie depuis quelques mois du soutien du Japon, qui s’est récemment engagé à augmenter la capacité électrique de l’Afrique subsaharienne de 1200 MW d’ici à 2018.

Pour rappel, le Cameroun, qui dispose d’un impressionnant potentiel hydro-électrique (plus de 13 000 MW), croule malheureusement sous le poids d’un déficit de production (moins de 1500 MW de capacité installée pour une demande qui croit de 8 à 10% par an) préjudiciable au développement économique du pays.

Depuis 2012, le pays a lancé un vaste programme de construction d’infrastructures énergétiques, dont l’implémentation optimale est freinée par le manque des financements devant permettre la réalisation de bon nombre d’ouvrages.

Brice R. Mbodiam

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