Syrie. Le roi Abdallah d'Arabie saoudite: l'Europe risque de retrouver les djihasistes dans un mois

Ria Novosti Dimanche le 31 Aout 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le roi d'Arabie saoudite Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud a mis en garde les pays occidentaux contre les jihadistes, déclarant que ces derniers pouvaient les atteindre prochainement, en l'absence de la réaction rapide de la communauté internationale, annoncent dimanche les médias internationaux.

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S'exprimant  devant les nouveaux ambassadeurs occidentaux à Riyad, le roi a déclaré que "le terrorisme ne connaît pas de frontière et son danger peut toucher plusieurs pays en dehors du Moyen-Orient", où les jihadistes de l’État islamique (EI) sévissent avec brutalité sur les territoires conquis en Syrie et en Irak.

"Ce n’est pas un secret pour vous, ce qu’ils ont commis et ce qu’ils vont commettre encore. Si on les néglige, je suis sûr qu’ils parviendront au bout

d’un mois en Europe, et un mois plus tard en Amérique", a-t-il prévenu.

"Vous voyez comment ils (les jihadistes) procèdent à des décapitations et font que des enfants exhibent des têtes coupées dans la rue", a-t-il encore dit, en s’élevant contre "la cruauté" de tels actes.

En août, l'Arabie saoudite a débloqué à l'Onu 100 millions de dollars afin de soutenir la lutte antiterroriste et a appelé les autres pays à faire de même.
 


Syrie: les USA décident des vols de reconnaissance, Moscou préoccupé


La décision des Etats-Unis de procéder à des vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie préoccupe Moscou qui espère toutefois que, sur le volet syrien, Washington se guidera sur les normes du droit international, a annoncé Alexandre Loukachevitch, porte-parole de la diplomatie russe.

"Moscou a appris avec préoccupation la décision de Washington de procéder à des vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie. Les Etats-Unis l'argumentent par la nécessité de contrer la menace pour ses ressortissants à l'étranger de la part des extrémistes islamistes. Certains médias l'interprètent cependant comme la préparation à des frappes aériennes contre les positions des djihadistes de l'Etat islamique (EI) sur le territoire syrien", lit-on vendredi dans le communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.

Moscou rappelle que, selon les normes du droit international, si l'Etat concerné n'avalise pas des opérations militaires sur son territoire, l'autorisation ne peut en être délivrée que par le Conseil de sécurité des Nations unies.

Mercredi 20 août, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal al-Meqdad a fait savoir que toute action unilatérale américaine contre les djihadistes de l'Etat islamique sur le territoire syrien serait considérée comme une agression contre l'intégrité de la Syrie si cette action dépassait le cadre de la résolution 2170 du Conseil de sécurité de l'Onu. Cette résolution, saluée par Damas, vise notamment les groupes terroristes Etat islamique et Front al-Nosra liés à Al-Qaïda.
 


USA: aucune stratégie de lutte contre l'Etat islamique

La déclaration de Barack Obama selon laquelle son administration ne possédait aucune stratégie de lutte contre le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a choqué les responsables politiques, les journalistes et les simples citoyens américains.

Interrogé lors d'une conférence de presse sur la question de savoir s'il avait besoin d'une approbation du Congrès pour frapper l'Etat islamique sur le territoire de la Syrie, le président a répondu: "Je ne veux pas mettre la charrue devant les bœufs. Nous n'avons pas encore de stratégie".   

Selon Mike Rogers, président de la commission du Renseignement de la Chambre des représentants, il s'agit d'une conférence de presse pour le moins étrange. Réunir des journalistes pour leur dire qu'il n'y a pas de stratégie réelle, c'est vraiment choquant, a souligné le parlementaire dans une interview.  

"Le président Obama «sait» comment faire pour venir à bout de la «présence» (et non de l'intervention) de la Russie en Ukraine: durcir les sanctions (donc, contraindre l'Europe à augmenter ses dépenses). Par contre, lorsqu'il s'agit de combattre le terrorisme dans sa manifestation la plus barbare, sous la forme du groupe EIIL, il ne peut proposer que son «nous n'avons pas encore de stratégie»", indique le site d'information Zero Hedge.

Mercredi 20 août, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal al-Meqdad a fait savoir que toute action unilatérale américaine contre les djihadistes de l'Etat islamique sur le territoire syrien serait considérée comme une agression contre l'intégrité de la Syrie si cette action dépassait le cadre de la résolution 2170 du Conseil de sécurité de l'Onu. Cette résolution, saluée par Damas, vise notamment les groupes terroristes Etat islamique et Front al-Nosra liés à Al-Qaïda.

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