Lions indomptables. Ohandza se Thai la part des Lions

Kamerfoot.com Lundi le 08 Aout 2011 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
S’il en est un qui surnage un tant soit peu chez les Lions, c’est sans doute lui. Franck Ohandza Zoa et son drôle de nom est celui qui a obtenu le penalty face à la Nouvelle-Zélande et provoqué le plus d'actions chaudes pour les Camerounais depuis le début du tournoi.

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Un nul contre les Kiwis et une défaite face aux Portugais plus tard, les Lionceaux Indomptables se trainent en queue du Groupe B. Mais le garçon s’accroche au rêve d’une hypothétique qualification. "Ce sera très difficile contre l’Uruguay, d’autant qu’eux aussi ont besoin d’une victoire. Mais nous allons nous battre, nous savons que c’est le match de la dernière chance", témoigne-t-il à FIFA.com. C’est que pour s’accrocher, le garçon de 19 ans n’est pas le dernier. Ce natif d’un petit village nommé Ngong, situé dans le Département du Lekie dans la province du centre du Cameroun est parti de la maison il y a un an. Son parcours aurait presque pu être banal : "J’étais au Daga Sport de Douala et puis il m’a semblé que j’avais besoin d’autres expériences. J’ai fait quelques tests en Europe, j’ai été pris au FC Bruges", détaille-t-il. Neuf buts en Ligue Thaï Mais le club belge le prête immédiatement. Et la destination est étonnante. Ce sera le Beriram PEA, en Thaïlande. De quoi faire pâlir n’importe quel gamin venu en Europe pour jouer la Ligue des champions. Pas Franck. "C’est une bonne expérience car c’est un championnat plus vif qu’au Cameroun. C’est bien pour débuter", estime-t-il. Il faut reconnaître que jusque-là, le buteur a l’air très à l’aise : avec neuf buts en 17 journées, il est dans le top 5 des meilleurs buteurs de la Thaï League et son club est en tête de gondole. Parti seul, il se trouve bien en Asie du Sud-Est. Sur place les étrangers sont légions, Brésiliens, Ghanéens, Ivoiriens, de quoi se ressourcer un peu. Mais l’objectif reste un retour en Europe et Ohandza met tout en œuvre pour cela. "Je fais des efforts supplémentaires, je m’astreins à m’entraîner plus, au moins deux fois par jour car si je veux m’en sortir quand je serai en Europe, c’est obligatoire".

   Mais pour le moment, il veut surtout ne pas quitter cette Coupe du Monde, pas de cette manière. Pour cela, il faut commencer par solutionner les problèmes rencontrés jusque-là. "Il faut que nous soyons plus humbles et plus unis. Et puis nous ne nous parlons pas assez sur le terrain. Ce n’est pas le talent qui manque, je crois même que nous sommes plus forts qu’à la CAN intrinsèquement, mais nous manquons de fighting spirit", analyse-t-il de manière lucide. On peut compter sur lui pour insuffler à ses camarades de jeu un peu de son énergie débordante. Lui qui dit "aimer porter le ballon" et considère que "la vivacité est mon atout principal" sait aussi qu’il doit s’améliorer dans la finition. Il dit travailler cet aspect, et on veut bien le croire. Reste à savoir si le travail paiera déjà contre l’Uruguay.
 
 

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