Cameroun - Sécurité. Rebondissement: Guérandi Mbara retrouvé en France ?

La Météo Vendredi le 03 Octobre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Selon une source, l’un des rescapés du coup d’Etat manqué du 6 avril 1984 serait bel et bien vivant, et se la coulerait douce du côté de Paris. La nouvelle de la «mort» de Guérandi Mbara par les services de renseignement camerounais n’a pas encore fini de faire jaser, qu’on reçoit déjà d’autres nouvelles de l’ancien capitaine de gendarmerie, depuis la capitale française.

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 D’après, notre informateur, en effet, il aurait fait signe de vie, à travers ses confidents, samedi dernier, comme pour répondre à ceux qui l’ont précipité ad patres. D’ailleurs, pour se faire davantage convaincantes, notre source depuis Paris, soutient qu’ayant appris la nouvelle de sa mort, Guérandi Mbara aurait poussé un rire moqueur. En tout cas, ceux qui en devisent, en petits comités, depuis le week-end dernier, parlent d’un Guérandi Mbara plutôt bien portant qu’on aurait aperçu dans un café parisien.

« Il ne trouve pas utile de répondre à ceux qui le donnent pour mort. Pourquoi voulez-vous qu’il dise exactement là où il se trouve actuellement, étant donné que les services secrets camerounais le tiennent à l’œil ? Ce qui est constant, c’est qu’il se fait plus discret depuis quelques années», rapporte un des confidents de l’ancien officier de la Garde républicaine camerounaise. On pourrait alors comprendre que Guérandi Mbara voudrait davantage cultiver le mystère autour de lui, même si entre temps, une rumeur persistante a circulé au sein de l’opinion, selon laquelle sur sa page Facebook, la «bête noire du régime» aurait fait signe de vie.

En effet, apprend-on, à la suite d’un article troublant publié par l’hebdomadaire Jeune Afrique faisant état de son enlèvement, puis son assassinat par les services secrets camerounais, le capitaine aurait réagi sur sa page Facebook, le dimanche 21 septembre dernier. «Je suis mort, on m’a tué dans un avion. J’attends mes obsèques», pouvait-on y lire. Pour ceux qui ont visité cette page Facebook créée le 21 novembre 2009, le capitaine qui a visiblement une arme de guerre comme photo de profil semblait être très critique envers le régime et l’entourage du chef de l’État Paul Biya.

Démons de la division. Il faut également souligner, dans la même veine, qu’avant sa publication sur la toile, l’ancien putschiste aurait fait une publication le 7 aout 2014, où il condamne la tromperie que fait l’entourage de Paul Biya. «Le Cameroun est entrain de traverser une période de turbulence, causée par certaines personnes qui malheureusement sont toujours autour de M. Biya. Ce pauvre Biya n’est que victime de sa propre confiance. Que Dieu Bénisse le Cameroun», avait-il écrit.
Au niveau de sa famille, son supposé décès n’emballe visiblement personne ou presque. D’ailleurs, pour démontrer à quel point les proches de Guérandi doutent de sa mort, un média de la place est allé à la rencontre du frère cadet du capitaine. Dans une interview qu’il accorde au journal « Le Septentrion Info », Lhamna Sadou affirme : « Je ne confirme pas la nouvelle de l’assassinat de mon grand-frère». Pour l’étayer, il soutient qu’il a été en contact avec son frère aîné, le capitaine Guérandi Mbara, pour la dernière fois en novembre 2013.

Pourtant, Jeune Afrique dans son dossier, affirme que Dr. Guérandi Mbara Goulongo a été enlevé le 25 janvier 2013 à Sofia en Bulgarie, drogué, conduit vers le Cameroun et remis aux services secrets camerounais quelque part entre Édéa et Puma, en toute discrétion. « En passant au scanner l’article du magazine panafricain, il est clair que les conditions dans lesquelles l’un des instigateurs du coup d’Etat manqué d’avril 1984 aurait été neutralisé, le 25 janvier 2013 en Bulgarie, poussent à réfléchir. D’abord, comment un homme aussi avisé comme Guérandi peut-il évoquer une affaire aussi importante et sensible que l’achat d’armes, au téléphone ? Bien plus, faut-il vraiment croire que le professeur de géostratégie est capable d’un tel amateurisme ? De même, où est passé le film de l’arrestation dont on parle tant ? », s’interroge une source sécuritaire.

Du coup, il est permis de penser que l’affaire Guérandi recèle d’autres motivations. Pour une frange d’observateurs, il est question de mettre Paul Biya en difficulté avec les Organisations de droits de l’Homme, en assimilant son régime à celui de la terreur. En d’autres mots, l’objectif recherché dans cette machination est de diviser les Camerounais. « C’est par des faits anodins et isolés que le génocide a commencé au Rwanda. À défaut de chasser par les armes, l’homme de Mvomeka’a qui a heureusement encore la confiance du peuple camerounais, tout est mis en œuvre pour que le Cameroun soit à feu et à sang d’ici 2018», souligne un observateur.

Guérandi Mbara retrouvé, vivant, à Paris. Info ou intox? La manipulation autour de cette sombre histoire dont l’objectif est de vilipender le Cameroun n’a pas encore tourné sa dernière page.

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