Cameroun - Emploi. SUD,Eviter les grèves par le retour au dialogue social

Jacques Pierre SEH Lundi le 02 Mai 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - Tel a été le mot d’ordre lancé le 1er mai dernier par le gouverneur de la région du Sud aux employeurs et employés à l’occasion de cette 130ème célébration de la journée internationale du travail.

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Le climat social a été morose dans l’ensemble de la région du Sud avec la multiplication des arrêts de travail et des grèves dans les entreprises dixit Félix Nguelé Nguelé gouverneur de la région. Que ce soit dans les chantiers structurants et bien d’autres, on a observé comme une espèce d’installation d’un état de non droit. Cette autre grève de longue durée enregistrée à Memve’ele en mars dernier a entrainé où sur le site de l’hôtel du comice en construction à Ebolowa ont entrainé des pertes à ces entreprises mais, on aurait pu faire autrement si le dialogue social avait été mis en marche. D’autres menaces planent dans les entreprises comme c’est le cas à Hévécam à Nyété d’où cette invite lancée en direction des organisations syndicales. Pour Félix Nguelé Nguelé, les syndicats sont des partenaires à la bonne marche de l’entreprise et non des adversaires. Ceux sont des structures d’expression positive à cet effet, elles doivent abandonner la logique de contestation radicale afin d’éviter le blocage en vue d’aller vers la dynamique de développement.


Ces organisations syndicales doivent être des écoles du respect du règlement intérieur, ceci pour intensifier la discipline au sein de l’entreprise. Par leur force de persuasion, il est question que le climat social redevient serein des entreprises dans la région du Sud. Ce qui s’explique par la formation du travailleur, le respect des droits des délégués du personnel en entreprise. Pour cela, le patron de la région du Sud invite les chefs d’entreprise à respecter le crédit horaire qui est de 15 heures par mois alloué aux délégués du personnel selon la réglementation en vigueur. Ceux-ci doivent tenir des réunions aux heures ouvrables au sein de l’entreprise, avec le matériel de travail fourni par celle-ci. Et la direction de l’entreprise a l’obligation de recevoir au moins une fois par mois ces délégués du personnel afin de recueillir leurs doléances et d’en trouver solution. Car, de cela dépend la survie de l’entreprise d’où le bienfondé de ce thème de célébration à savoir, « responsabilité sociale des syndicats et des chefs d’entreprises pour un travail décent ». Pour le président régional de l’union générale des travailleurs du Cameroun (UGTC), cette journée est celle de la commémoration des martyrs de la lutte pour les intérêts des travailleurs. C'est-à-dire, la faible rémunération qui le plus souvent devient irrégulière, le problème de la prise en charge sanitaire dans les entreprises bref, les problèmes de santé en entreprise. Parfois les employés n’ont pas de contrat de travail, pas de bulletin de paie, pas de liberté syndicale, pas de négociation collective ce qui abouti aux situations de maltraitance en entreprise. Il est question d’adopter un code pénal du travail, mener la bonne politique d’orientation professionnelle et d’en faire une promotion de la qualité de l’emploi des jeunes. Et au président de l’union libre des syndicats du Cameroun (ULSC) Dieudonné Ollé de rétorquer que ceux qui essayent de revendiquer leurs droits sont systématiquement licenciés de l’entreprise. Selon l’organisation internationale de travail (OIT), le travail décent résume les aspirations des êtres humains au travail. Il regroupe l’accès à un travail productif et convenablement rémunéré, la sécurité sur le lieu de travail et la protection sociale pour les familles, de meilleures perspectives de développement personnel et d’insertion sociale, la liberté pour les individus d’exprimer leurs revendications, de s’organiser et de participer aux décisions qui affectent leur vie, et l’égalité des chances et de traitement pour tous, hommes et femmes.


Dans un pays où le salaire minimum interprofessionnel garanti (smig) est de  36.270 FCFA avec le coût de vie, on ne saurait parler de décence pour cet ouvrier d’une entreprise forestière de la ville d’Ebolowa, on parlerait de l’exploitation de l’homme par l’homme. Ce que les membres du GIC Avenir de Bityili  n’ont pas voulu vivre. Ils se sont mis à leur propre compte pour produire le maïs, le manioc et les transformer pour avoir de la valeur ajoutée. Leur passage à la place de fête a émerveillé le grand public, et en ont arraché des applaudissements en guise d’encouragements. Comme pour dire celles-ci ont vite et bien compris à ce mettre à leur propre compte. En somme se fut une véritable leçon d’entreprenariat donnée par ce GIC qui mise loin.

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Aux termes de cette célébration, Félix Nguelé Nguelé  gouverneur de la région du Sud a parlé d’une responsabilité partagée en vue de l’amélioration du climat social dans les entreprises. Ainsi, il se doit d’être établi une collaboration sincère et profonde afin de consolider les efforts en vue d’accomplir les objectifs de développement pour l’atteinte de l’émergence de 2035 annoncée.

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