Cameroun - Emploi. SUD,Hôtel du comice d’Ebolowa : les ouvriers descendent dans la rue

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Dimanche le 03 Avril 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - Ils ont tenu à se faire entendre de manière pacifique le 02 avril dernier sur leurs conditions de travail, et le non reversement de leurs droits par l’entreprise chinoise constructrice de l’hôtel du comice à Ebolowa.

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Comme il est de coutume là-bas le travail débute effectivement à 7 heures 30 minutes. Mais ce samedi ce ne fut pas le cas, la soixantaine d’ouvriers restant dans le chantier de construction de l’hôtel du comice a tenu à revendiquer leurs primes de transport. Certainement qu’ils ne maîtrisaient pas qu’ils avaient bien droit aux primes de transport, ils en ont saisi la délégation régionale du travail et de la sécurité sociale sur leur sort.

Ainsi Firmin Bengala délégué régional dans le cadre de l’apaisement du climat social en a organisé une réunion tripartite regroupant l’employeur, les ouvriers et l’administration. Au terme de cette rencontre, il a été dit que la société TIEG allait régulariser les contrats de travail, que les travailleurs allaient percevoir une prime de transport dès janvier 2016 conformément à la convention collective du secteur des bâtiments et travaux publics.

Depuis lors, rien n’a avancé quant à l’application des clauses d’où cet arrêt des travaux observé. Selon Rostand Assé, le chantier avance bien, si nous ne revendiquons pas maintenant, nous n’aurons plus rien. Nous sommes ici depuis le début de ce chantier, même les contrats de travail faisaient bien problème, et pire encore notre affiliation à la CNPS.

Vous comprenez les raisons de cette mobilisation de tous les travailleurs pour la cause. Les autorités y sont descendues  s’enquérir de la situation, pas grand-chose à reprocher aux grévistes,  la grève se faisant dans l’enceinte de leur cadre de travail.

Nous avons voulu suivre la version des faits des responsables chinois qui s’étaient bien rétractés dans leur base vie du chantier, ils n’ont voulu se prononcer sur quoi que ce soit.

Par la grâce de l’interprète, on nous a fait comprendre qu’il n’y avait aucun problème, que le travail avançait sans gêne.  Quant à savoir la présence des travailleurs dans la rue, il nous a été traduit que ce sont des désordonnés qui ne veulent pas travailler.

La preuve, les chinois travaillaient sans problème, et nous sommes arrivés au moment de la pause, certains allaient effectivement prendre leur pause.

Il faut noter que cette indemnité de transport s’élève à 800 FCFA par jour et ouvrier lorsque la journée de travail est validée par des signatures complètes sur la fiche journalière. Il y a quelque mois lors de la descente du comité régional de suivi du budget d’investissement public, les responsables de la société chinoise déclaraient que leurs avenants n’étaient pas encore signés pour boucler cette phase de travail.

Et que le travail qui continuait sur le site était un préfinancement chinois. Nous pensons certainement que la résolution du problème de ces travailleurs soit liée à cet état des choses. Le souhait est que les travailleurs puissent rentrer dans leurs droits et que le travail puisse reprendre.


 

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