Cameroun - Education. Une université Hi-tech à Bamenda

Yves ATANGA | Cameroon Tribune Jeudi le 10 Mars 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’organisation de l’institution est désormais connue, suite à un décret présidentiel signé mardi.

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La mise en place effective de la huitième université d’Etat a connu un autre temps fort ce mardi 8 mars. En signant le décret portant organisation de l’université de Bamenda, le président de la République a définitivement fixé le cadre de fonctionnement de l’institution.

On en sait donc un peu plus sur cette université annoncée par Paul Biya le 8 décembre 2010 lors d’une visite officielle dans la région du Nord-Ouest ; créée par décret une semaine plus tard, le 14 décembre et organisée à travers le nouveau décret. Le texte d’une centaine d’articles, signé avant-hier donne, en effet, une plus grande visibilité sur l’offre de formation de la nouvelle université. Et l’on peut déjà dire qu’elle est plutôt généreuse.

Ainsi, il y a d’une part, les deux premiers établissements mis en place en décembre. L’Ecole normale supérieure compte 11 départements pour la formation des enseignants de l’enseignement secondaire général. Et l’Ecole normale supérieure de l’Enseignement technique propose sept départements pour la formation des enseignants de l’enseignement secondaire technique. D’autre part, le décret présidentiel portant organisation de l’université de Bamenda fait découvrir une impressionnante panoplie d’établissements dont le déploiement permettra à l’institution d’être parmi les plus alléchantes du pays.

La nouvelle université d’Etat donne la pleine mesure de la politique gouvernementale d’amélioration de l’offre de formation supérieure au Cameroun. Politique soutenue par une diversification des cursus et par le souci de la professionnalisation des enseignements. Objectif : créer la passerelle entre l’université et l’emploi. Dans la configuration des filières offertes à Bamenda, cela donne une demi-douzaine de facultés, dont celle des Sciences de la santé ; une Université de technologie, deux instituts supérieurs spécialisés respectivement en commerce et gestion, et en transport et logistique.

D’autres textes suivront pour parachever le processus. Mais déjà, l’architecture de la huitième université publique est connue. Et comme on le voit, on est loin d’une institution au rabais. Au contraire, la qualité de l’offre ainsi définie devrait bientôt faire de Bamenda un pôle d’attraction. L’exemple de Buea a montré depuis quelques années que le style et la formation des universités de tradition anglo-saxonne plaisent à bon nombre de jeunes et de familles. Ce nouveau pas effectué par les pouvoirs publics est déjà très prometteur sur le papier. Sur la base des autres expériences, pas de place au doute. Ce qui doit suivre suivra : infrastructures, personnels, équipements, commodités… Et l’université de Bamenda vivra. Comme ses sept aînées.
 

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