A l’occasion de leur installation, le ministre des Finances a recommandé aux nouveaux promus la préservation de l’intérêt général et de la fortune publique.

ADS

Il y avait du beau monde au palais des congrès de Yaoundé hier, mercredi 19 juin 2013. La salle de conférence du 2ème étage de cet édifice s’est avérée étroite pour accueillir cette foule bigarrée venue acclamer les heureux promus. Il s’agit de Djibrilla, Nana, l’inspecteur général des services des régies financières, Albert Ndille l’inspecteur général des services administratifs et budgétaires, Modeste Mopa Fotoing, le directeur général des impôts, Minette Libom Li Likeng, le directeur général des Douanes et Sylvester Moh Tangongho, le directeur général du trésor, de la coopération financière et monétaire. Tous ont été nommés par décret présidentiel du 14 juin 2013. Des nouveaux responsables dont les états de services, selon le ministre des Finances Alamine Ousmane Mey, en font des « véritables parangons en termes de compétences dans leurs fonctions respectives ».

Le tout nouveau directeur général du trésor, de la coopération financière et monétaire, Sylvester Moh Tangongoh est par exemple inspecteur principal du trésor sorti de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) en 1989. Aussitôt après, ce fils de Bamunka-Ndop dans la Région du Nord-Ouest débute sa carrière au ministère des finances comme inspecteur dans le projet de comptabilité publique. C’est le début d’une carrière qui va le conduire tour à tour à des fonctions de vérificateur à la brigade de contrôle des postes comptables ; fondé de pouvoir à la trésorerie générale de Bamenda, sous directeur de la comptabilité à la division des opérations du trésor ; fondé de pouvoir à l’Agence comptable centrale du trésor et agent comptable du trésor. Avant sa nomination le 14 juin dernier, cet homme à la silhouette imposante né le 1er juillet 1963 était directeur général du trésor, de la coopération financière et monétaire par intérim depuis le 25 octobre 2011.

Et Modeste Mopa Fatoing alors ? C’est certainement la révélation de l’année en milieux jeunes. Seulement âgé de 38 ans, parce que né le 15 mars 1975, il occupe déjà la prestigieuse fonction de directeur général des impôts. Inspecteur principal des impôts sorti de l’Enam, il vient fraichement du Mali, où il avait été détaché en janvier 2012 comme représentant résidant d’un organisme du Fonds monétaire international (Fmi) pour l’Afrique de l’Ouest. « Il s’agit d’un savant dosage entre une jeunesse active, dynamique et motivée et un gisement d’expérience et de maturité avérées. Je vous demande donc à toutes et à tous de mettre vos savoir-faire individuels et collectifs au service des missions qui incombent à notre ministère et des défis prioritaires à relever », a recommandé Alamine Ousmane Mey. Il cite en bonne place parmi ces missions l’exécution réussi du budget en cours, le pilotage sans encombre des travaux d’élaboration du budget de l’Etat pour l’exercice 2014, le renforcement de l’espace économique national et l’exécution satisfaisante de l’ensemble des actions inscrites dans la feuille de route du ministère dont-il a la charge.

Pour y arriver, les nouveaux responsables devront respecter les principes qui sous-tendent toute action publique, tels que la préservation de l’intérêt général, la protection et la préservation de la fortune publique, la rigueur et l’objectivité dans le traitement des dossiers et le devoir de réserve.

 

ADS

 

Lire aussi : Aristide Bounah s'insurge contre la démolition des enseignes publicitaires des commerçants