Pendant l’étape de sa tournée à Bertoua, le Chairman a reproché à Léopold Kek Massaga son incapacité à mobiliser les militants pour préparer son meeting.

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C’est dans la colère que le chairman de Social democratic front (Sdf), Ni John Fru Ndi a quitté Bertoua, capitale de la région de l’Est vendredi 25 février dernier. John Fru Ndi qui est arrivée dans la ville jeudi soir sous une pluie battante n’a pas pu tenir le meeting pour prêcher son évangile contre Elections Cameroon (Elecam) comme il le souhaitait. Motif : il n’y pas eu la mobilisation nécessaire pour qu’il monte au podium. Toutes choses qui ont amené John Fru Ndi a verser sa colère sur les responsables locaux du Social democratic front qui n’ont pas pu mobiliser la foule à la place des fêtes de Bertoua.

«Je connais Bertoua, ça ce n’est pas Bertoua. Je ne peux pas parler quand il n’y a pas la population. Préparez vous et je reviendrai», a martelé Fru Ndi avant de sommer Nchinda Fobi Simon, député Sdf de la Mezam, chargé d’organiser les structures de base du Sdf dans la région de l’Est d’entretenir la foule curieuse d’environ 100 personnes. Son intervention, précise Fru Ndi, devrait être axée uniquement sur l’essentiel du message que le Sdf entend véhiculer au cours de cette tournée nationale.
Par ailleurs et nonobstant le refus du chairman de prendre la parole, les membres du nouveau bureau régional élu le mercredi 23 février dernier à Bertoua ont sollicité leur installation par le patron de ce parti. Chose également refusé par John Fru Ndi qui estime que Léopold Kek Massaga, puisqu’il s’agit de lui, porté à la tête du Sdf à l’Est n’est pas à l’hauteur de la tâche.
«Je ne peux pas installer ce bureau parce ce que je connais la personne que vous avez placé à la tête. Je ne peux pas accepter cela. Il faut reprendre les élections», a expliqué Fru Ndi avant de prendre la tête de sa caravane pour Yaoundé sous le regard impuissant de la foule.

Elecam
Pourtant depuis le 06 février 2011, les membres de la sous-commission du Nec, chargée du renouvellement des structures de base du Sdf dans la région du Soleil levant étaient à pied d’œuvre. Malheureusement explique Nchinda Fobi Simon, les circonscriptions électorales mises sur pied par Deffo Oumbe Sangong, grand conseiller à la Communauté urbaine de Bafoussam et Gabriel Choutedjem, président de la coordination départementale de la Kadey, n’ont pas eu le temps nécessaire pour mobiliser leurs militants à accueillir le Chairman.
Sur les raisons de cette descente du Chairman sur le terrain, le député de la Mezam a expliqué que celui-ci est en train d’exécuter une décision du Nec qui l’autorise à expliquer aux Camerounais le message qu’il a délivré au président Paul Biya lors de leur rencontre à Bamenda pendant les cinquantenaires des armées en décembre dernier. Message qui se résume en 11 points visant à rendre Elecam capable d’organiser les élections libres et acceptables par tous. Sans ces reformes précise Nchinda Fobi Simon, «il n’y aura pas des élection au Cameroun en 2011».

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