Ukraine. Poutine reconnaît l'indépendance de la Crimée

Ria Novosti Lundi le 17 Mars 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président russe Vladimir Poutine a reconnu lundi l'indépendance de la république de Crimée, a annoncé le service de presse du Kremlin.

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"La Russie reconnaît la république de Crimée, où la ville de Sébastopol un statut spécial, comme un Etat indépendant et souverain, compte tenu de la volonté du peuple de Crimée exprimée lors du référendum organisé le 16 mars 2014. Ce décret entre en vigueur le jour de sa signature", est-il indiqué dans le décret publié par le service de presse.

M.Poutine interviendra mardi, à 15h00 (11h00), devant les députés à la Douma (chambre basse du parlement russe), les membres du Conseil de la Fédération (chambre haute), les dirigeants des régions russes et les représentants de la société civile suite à la présentation par la république de Crimée et la ville de Sébastopol d'une requête sur l'adhésion à la Fédération de Russie.


Crimée: Ban Ki-moon "déçu" par le référendum

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon craint que le choix de la Crimée en faveur de son rattachement à la Russie n'aggrave la situation en Ukraine et les relations entre la Russie et l'Occident, a annoncé lundi aux journalistes le porte-parole du secrétaire général Stéphane Dujarric.

"Le secrétaire général est très déçu et inquiet de voir que le référendum en Crimée ne fera qu'exacerber la situation", a déclaré le porte-parole, cité par des agences internationales.

Le référendum sur le statut politique de la Crimée, dont l'Occident conteste la légitimité, s'est déroulé dimanche 16 mars. Selon le bilan définitif, 96,77% des personnes ayant pris part au vote se sont prononcées en faveur du rattachement de la région à la Russie. Les autorités de la péninsule rejettent les déclarations de l'Occident concernant le caractère illégitime du référendum. Le président russe Vladimir Poutine a pour sa part indiqué que cette consultation populaire était tout à fait conforme à la Charte des Nations unies, notamment à l'article 1 de ce document qui prévoit le "droit des peuples à disposer d'eux-mêmes".


L'Ukraine ne peut être ni russe ni européenne (Romano Prodi)

L'ancien premier ministre italien et ex-président de la Commission européenne Romano Prodi estime que l'Ukraine "ne peut être ni russe ni européenne" et qu'elle doit constituer un "pont" entre la Russie et l'UE.

"Je partage entièrement l'avis de Henry Kissinger (ex-secrétaire d'Etat américain) exprimé dans le Washington Post, à savoir que la thèse selon laquelle l'Ukraine pourrait appartenir à l'un ou à l'autre camp est tout à fait absurde", a déclaré M. Prodi lors de débats publics sur la situation en Ukraine. Une vidéo de son discours a été mise en ligne lundi sur les sites de certains médias italiens.

L'Ukraine est un pays "où les cultures russe et européenne coexistent", affirme M. Prodi. C'est la raison pour laquelle ce pays ne doit pas être considéré comme un "champs de bataille", mais comme un "pont" entre la Russie et l'Europe, estime l'ex-président du Conseil italien.

Selon lui, l'Europe, divisée sur la question ukrainienne, s'est effacée devant la Russie et les Etats-Unis.

"L'Europe ne joue qu'un rôle secondaire. Mais l'Amérique n'a rien à faire en Ukraine. Absolument rien! C'est précisément l'Europe qui aurait dû y exercer sa politique. Mais l'Europe a laissé la situation en Ukraine échapper à son contrôle", a affirmé M. Prodi.

D'après lui, l'Union européenne est actuellement divisée en trois groupes de pays. Le premier comprend des Etats partisans d'une ligne dure à l'égard de Moscou. Le deuxième groupe englobe des pays qui entretiennent des relations d'amitié avec la Russie, tels que l'Allemagne et l'Italie. Ils sont liés à la Russie par des intérêts énergétiques communs. Enfin, le troisième groupe réunit des pays comme la Grande-Bretagne pour lesquels la stratégique atlantique est plus importante que la stratégie européenne.


Crimée: les sanctions US frapperont des entreprises d'armement russes

Les sanctions décrétées par les Etats-Unis contre la Russie en représailles au référendum sur le statut politique de la Crimée affecteront des entreprises et des représentants du complexe militaro-industriel russe, a annoncé la Maison Blanche.

Le décret ad hoc signé par le président Barack Obama prévoit un gel d'avoirs de personnes physiques et d'entreprises spécialisées dans la production et le commerce d'armes et d'équipements militaires.

La liste des intéressés sera établie par le secrétaire américain du Trésor.

Le président Obama a décrété lundi des sanctions contre un groupe de hauts responsables russes, dont le vice-premier ministre Dmitri Rogozine chargé du complexe militaro-industriel, la présidente du Conseil de la Fédération (sénat) Valentina Matvienko, les conseillers présidentiels Vladislav Sourkov et  Sergueï Glaziev, ainsi que certains députés de la Douma (chambre basse du parlement russe).


Ukraine: Washington prêt à élargir ses sanctions contre la Russie

Washington est prêt à élargir ses sanctions contre la Russie si la situation autour de l'Ukraine n'est pas réglée, prévient lundi la Maison Blanche.

"Les mesures adoptées aujourd'hui constituent une sérieuse mise en garde pour la Russie (…). Les Etats-Unis sont prêts à entreprendre des démarches supplémentaires", lit-on dans le communiqué.

Les pays occidentaux ont condamné le référendum organisé en Crimée dimanche 16 mars, au cours duquel 96,77% des personnes ayant pris part au vote se sont prononcées en faveur du rattachement de la région à la Russie en tant que sujet fédéral. Les autorités criméennes sont sceptiques quant aux déclarations de l'Occident sur le caractère illégitime du référendum. Le président russe Vladimir Poutine a indiqué que ce référendum était tout à fait conforme à la Charte des Nations unies.

Dès la fermeture des bureaux de vote, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Simferopol et de Sébastopol, agitant des drapeaux russes.


Crimée: Obama sanctionne de hauts responsables russes

Le président américain Barack Obama a décrété des sanctions contre de hauts responsables russes en représailles au référendum "d'annexion de la Crimée par la Russie", rapporte lundi la Maison Blanche.

Ces personnalités russes sont visées par des gels d'avoirs aux Etats-Unis où seront également bloqués leurs biens et avoirs. Il s'agit entre autres du vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine, de la présidente du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) Valentina Matvienko, ainsi que de l'assistant du président russe Vladislav Sourkov, du conseiller du chef de l'Etat Sergueï Glaziev, des députés à la Douma (chambre basse du parlement russe) Elena Mizoulina et Leonid Sloutski, du sénateur Andreï Klichas, selon le communiqué.

Cette annonce de l'exécutif américain a suivi de près l'adoption par l'Union européenne de sanctions contre 21 personnalités russes et criméennes jugées "responsables de l'annexion de la Crimée par la Russie".

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Se proclamant toujours président légitime, M.Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou a aussi mis en doute la légitimité des récentes décisions de la Rada suprême ukrainienne.

Plusieurs régions de l'Est et du Sud de l'Ukraine et la république autonome ukrainienne de Crimée ne reconnaissent pas les nouvelles autorités de Kiev. La Crimée a décidé de tenir un référendum sur son statut politique.

Le référendum en question, dont l'Occident conteste la légitimité, s'est déroulé dimanche 16 mars. Selon le bilan définitif, 96,77% des personnes ayant pris part au vote se sont prononcées en faveur du rattachement de la région à la Russie en tant que sujet fédéral. Les autorités criméennes sont sceptiques quant aux déclarations de l'Occident sur le caractère illégitime du référendum. Le président russe Vladimir Poutine a indiqué que ce référendum était tout à fait conforme à la Charte des Nations unies.


Référendum en Crimée: l'UE sanctionne 21 responsables russes et criméens

L'UE sanctionne 8 responsables de Crimée, 10 députés de la Douma et membres du Conseil de la Fédération (deux chambres du parlement russe) et 3 haut gradés militaires qu'elle privera de visa et dont les actifs seront gelés, a annoncé lundi Frank-Walter Steinmeier, chef de la diplomatie allemande.

"La liste comporte 8 politiques haut placés de la Crimée, 10 personnes de la Russie, représentants de la Douma et du Conseil de la Fédération. On verra également figurer sur cette liste 3 militaires (russes), dont le commandant de la Flotte russe de la mer Noire", a déclaré le ministre.

Ce premier train de sanctions européennes vise 21 personnalités jugées "responsables de l'annexion de la Crimée par la Russie", des sanctions supplémentaires devant suivre dans les prochains jours.

Auparavant, le ministre lituanien des Affaires étrangères Linas Linkevicius  a notamment écrit sur son compte Twitter: "Concrètement, les vingt-huit ministres des Affaires étrangères ont fixé la liste de responsables privés de visa pour l'UE et dont les actifs financiers seront gelés. Bruxelles prendra des sanctions supplémentaires dans les prochains jours".

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Se proclamant toujours président légitime, M.Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou a aussi mis en doute la légitimité des récentes décisions de la Rada suprême ukrainienne.

Plusieurs régions de l'Est et du Sud de l'Ukraine et la république autonome ukrainienne de Crimée ne reconnaissent pas les nouvelles autorités de Kiev. La Crimée a décidé de tenir un référendum sur son statut politique.

Le référendum en question, dont l'Occident conteste la légitimité, s'est déroulé dimanche 16 mars. Selon le bilan définitif, 96,77% des personnes ayant pris part au vote se sont prononcées en faveur du rattachement de la région à la Russie en tant que sujet fédéral. Les autorités criméennes sont sceptiques quant aux déclarations de l'Occident sur le caractère illégitime du référendum. Le président russe Vladimir Poutine a indiqué que ce référendum était tout à fait conforme à la Charte des Nations unies.
 

 


Sanctions contre la Russie: les économies européenne et US en pâtiraient (expert)

Avant de décréter des sanctionsSanctions contre la Russie: les économies européenne et US en pâtiraient (expert) contre la Russie, l'Europe et les Etats-Unis doivent penser à la répercussion de ces sanctions sur leurs propres économies, a déclaré lundi sur la chaîne de télévision Rai News 24 Sergio Romano, ex-ambassadeur d'Italie en URSS.

"La Russie est un géant en matière d'exportations d'hydrocarbures vers l'Europe. Par ailleurs, nous avons des sociétés européennes qui travaillent en Russie et ne pourront plus le faire en cas de conflit. On ne doit pas non plus oublier que rien que l'annonce de sanctions éventuelles contre Moscou a déjà provoqué l'exode de capitaux russes de banques européennes, beaucoup craignant leur confiscation. Aussi nous serait-il très difficile de décréter des sanctions contre la Russie sans nous nuire à nous-mêmes", a souligné le diplomate.

Les chefs de diplomatie des 28 pays de l'Union européenne ont tenu lundi une réunion informelle pour examiner la situation en Ukraine et la possibilité de décréter des sanctions contre la Russie. La rencontre s'est déroulée au Conseil des Affaires étrangères de l'UE sous la présidence de chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Se proclamant toujours président légitime, M.Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou a aussi mis en doute la légitimité des récentes décisions de la Rada suprême ukrainienne.

Plusieurs régions de l'Est et du Sud de l'Ukraine et la république autonome ukrainienne de Crimée ne reconnaissent pas les nouvelles autorités de Kiev. La Crimée a décidé de tenir un référendum sur son statut politique.

Le référendum en question, dont l'Occident conteste la légitimité, s'est déroulé dimanche 16 mars. Selon le bilan définitif, 96,77% des personnes ayant pris part au vote se sont prononcées en faveur du rattachement de la région à la Russie en tant que sujet fédéral. Les autorités criméennes sont sceptiques quant aux déclarations de l'Occident sur le caractère illégitime du référendum. Le président russe Vladimir Poutine a indiqué que ce référendum était tout à fait conforme à la Charte des Nations unies.


Crimée: l'Occident doit se résigner (expert)

L'Occident finira par s'accommoder des résultats du référendum en Crimée où 96,77% des électeurs ont voté pour le rattachement de la presqu'île à la Russie, estime Anatol Lieven, analyste politique, journaliste, historien et professeur de l'Université de Cambridge.

"Il est difficile de parler de ce que souhaite la majorité russophone quand on n'est pas en Crimée. Mais les tendances pro-russes ont toujours été fortes dans cette région. Ces tendances devaient s'accentuer au cours du dernier mois à la lumière de ce qui s'est passé à Kiev. J'estime que le référendum reflète réellement la volonté de la majorité [des habitants de la péninsule]", a déclaré M. Lieven à RIA Novosti.

La position de l'Occident ne changera pas après la publication des résultats du scrutin, mais les Etats-Unis et l'Union européenne n'iront pas jusqu'à décréter des sanctions sévères contre la Russie.

"La position officielle de l'Occident ne changera pas, mais il sera obligé de se résigner à la situation. Je n'attends pas de sanctions efficaces", a indiqué l'expert.

Cependant, a-t-il poursuivi, "si des affrontements violents éclatent dans l'est de l'Ukraine et que la Russie décide d'intervenir militairement, la réaction de l'Occident sera plus dure".


Moscou autorise l'Ukraine à effectuer un vol d'inspection

La Russie a autorisé les inspecteurs ukrainiens à survoler son territoire en application du Document de Vienne sur les mesures de confiance et de sécurité conclu en 2011, a annoncé lundi aux journalistes le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov.

"Compte tenu de notre attachement à nos engagements internationaux pris dans le cadre du Document de Vienne, nous avons accepté  d'accueillir sur notre territoire le groupe d'inspecteurs ukrainiens", a indiqué le responsable.

Lors du vol en question, les Ukrainiens pourront inspecter les régions de Koursk et de Belgorod, frontalières avec leur pays, pour s'assurer que la Russie ne mène dans les zones indiqués d'activité militaire susceptible de représenter une menace pour la sécurité de leur pays.

L'Ukraine a transmis par le biais de l'OSCE une requête visant à survoler les régions en question entre le 15 et le 18 mars.

Au cours de cette semaine, le territoire russe sera en outre inspecté par des inspecteurs allemands et américains en application du Traité international Ciel ouvert


Ukraine: les observateurs européens bienvenus dans toutes les régions (Kiev)

L'Ukraine est prête à accueillir sur l'ensemble de son territoire, y compris en Crimée, les missions d'observation de l'OSCE et de l'UE, a déclaré lundi le ministre ukrainien des Affaires étrangères par intérim Andreï Dechtchitsa.

"Nous sommes prêts à accueillir en Ukraine les missions de l'OSCE et de l'UE, dont le mandat s'étendrait aussi à la Crimée. Ces missions doivent être déployées sur l'ensemble de l'Ukraine, y compris en Crimée. Nous attendons la compréhension de cette position au niveau du Conseil permanent de l'OSCE et du Conseil des affaires étrangères de l'UE", a indiqué M.Dechtchitsa devant les journalistes à Bruxelles à l'issue d'une rencontre avec le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen.

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Se proclamant toujours président légitime, M.Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou a aussi mis en doute la légitimité des récentes décisions de la Rada suprême ukrainienne.

Plusieurs régions de l'Est et du Sud de l'Ukraine et la république autonome ukrainienne de Crimée ne reconnaissent pas les nouvelles autorités de Kiev. La Crimée a décidé de tenir un référendum sur son statut politique.

Le référendum en question, dont l'Occident conteste la légitimité, s'est déroulé dimanche 16 mars. Selon le bilan définitif, 96,77% des personnes ayant pris part au vote se sont prononcées en faveur du rattachement de la région à la Russie en tant que sujet fédéral.


Crimée: les résultats du référendum incontestables (Marine Le Pen)

La présidente du Front national (FN) français Marine Le Pen a reconnu les résultats du référendum de dimanche sur le statut politique de la Crimée, rapportent lundi les médias français.

"A mon sens, les résultats du référendum sont sans contestation possible", a déclaré Mme Le Pen lors d'une conférence de presse à Saint-Gilles (département du Gard), ajoutant que ces résultats étaient tout à fait prévisibles.

Selon la présidente du FN, le peuple de Crimée qui a vécu dans une atmosphère de peur s'est jeté dans les bras du pays d'où il était issu. Elle a rappelé que la Crimée ne faisait partie de l'Ukraine que depuis 60 ans.

La présidente du Front national a demandé à l'Union européenne "de ne pas rester dans l'incohérence" vis-à-vis de la Crimée.

Comme elle l'a fait remarquer, si l'UE intervient pour l'unité et la Constitution de l'Ukraine, Viktor Ianoukovitch reste président, et il faut organiser une nouvelle élection. En revanche, s'il n'y a plus de Constitution ni de Cour constitutionnelle, et que le gouvernement actuel est un gouvernement révolutionnaire, il sera difficile de refuser à la Crimée le droit de se comporter comme une partie de l'Ukraine s'est comportée sur le Maïdan.

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Se proclamant toujours président légitime, M.Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou a aussi mis en doute la légitimité des récentes décisions de la Rada suprême ukrainienne.

Plusieurs régions de l'Est et du Sud de l'Ukraine et la république autonome ukrainienne de Crimée ne reconnaissent pas les nouvelles autorités de Kiev. La Crimée a décidé de tenir un référendum sur son statut politique.

Selon le bilan définitif du référendum de dimanche, 96,77% des électeurs se sont prononcées en faveur du rattachement de la région à la Russie en tant que sujet fédéral.


Crimée: l'Allemagne refuse de reconnaître le référendum

Le gouvernement allemand refuse de reconnaître les résultats du référendum sur le statut de la Crimée, lors duquel une majorité écrasante d'habitants se sont prononcés en faveur de l'adhésion à la Russie, a déclaré lundi le porte-parole du gouvernement Steffen Seibert lors d'un point de presse.

"Ce référendum contredit la constitution de l'Ukraine et le droit international. A notre avis, il est illégitime. Avec nos partenaires européens, nous refusons de reconnaître la légitimité de ce vote ainsi que ses résultats", a indiqué le porte-parole.

Le référendum, dont l'Occident conteste la légitimité, s'est déroulé dimanche 16 mars. Selon le bilan définitif, 96,77 % des personnes ayant pris part au vote se sont prononcées en faveur du rattachement de la région à la Russie en tant que sujet fédéral.


Crimée: les observateurs européens saluent l'organisation du référendum

Les observateurs européens ont hautement apprécié la préparation et la tenue du référendum sur le statut de la Crimée, organisé dans cette république autonome dimanche 16 mars, a déclaré lundi lors d'une conférence de presse à Simféropol l'eurodéputé polonais Mateusz Piskorski.

"Malgré une brève durée de préparation, le référendum a été mené au niveau requis. Les citoyens ont été opportunément informés sur le lieu et l'heure du vote", a indiqué M.Piskorski qui dirige la délégation des observateurs européens en Crimée.

Dans leur déclaration conjointe, les observateurs européens notent "le caractère ouvert et transparent de la tenue du référendum (…) et l'absence de tout acte de discrimination".

"Le référendum a été libre, les électeurs n'ont pas été forcés à y participer, à y renoncer où à voter pour telle ou telle option", soulignent les observateurs.

Près de 130 observateurs de 23 pays, notamment des Etats-Unis, de Chine et d'Israël, ont surveillé le déroulement du référendum sur le statut de la Crimée, presqu'île peuplée principalement de russophones et rattachée en 1954 à l'Ukraine.

Les Criméens ont été invités à répondre à deux questions: "Souhaitez-vous le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie en qualité de sujet fédéral?" et "Etes-vous pour le rétablissement de la Constitution de la République de Crimée de 1992 et du statut de la Crimée au sein de l'Ukraine?".

Selon le bilan définitif, 96,77% des personnes ayant pris part au vote se sont prononcées en faveur du rattachement de la région à la Russie en tant que sujet fédéral. Le taux de participation au scrutin a atteint 83,1%.


Moscou plaide pour la neutralité de l'Ukraine

Moscou invite le Conseil de sécurité de l'ONU à adopter une résolution consacrant la neutralité militaire et politique de l'Ukraine, indique un communiqué mis en ligne lundi sur le site de la diplomatie russe.

"La souveraineté de l'Ukraine, son intégrité territoriale et son statut politique et militaire neutre seraient garantis par la Russie, l'Union européenne et les Etats-Unis et consacrés par une résolution ad hoc du Conseil de sécurité de l'ONU", lit-on dans le communiqué.

Moscou propose en outre de créer prochainement un groupe de contact pour l'Ukraine. Ce groupe, dont la composition doit être acceptable pour toutes les forces politiques ukrainiennes, aura pour mission de trouver une solution à la crise qui secoue actuellement le pays.

Cette crise s'est accentuée suite au référendum sur le statut de la Crimée, qui s'est tenu dimanche 16 mars. Après le dépouillement de 100% des bulletins de vote, 96,77% des électeurs se sont prononcés en faveur du rattachement de la république à la Russie. Le taux de participation au scrutin a atteint 83,1%.


Gazprom se prépare aux sanctions de l'Europe

Le géant gazier russe Gazprom négocie un éventuel soutien de ses clients européens en échange de nouvelles concessions, ont déclaré deux sources proches de Gazprom et d'une compagnie européenne, écrit lundi le quotidien Vedomosti.

Ces négociations sur les conditions des contrats avec Gazprom ont été confirmées par plusieurs représentants de compagnies européennes, qui refusent toutefois de commenter la situation en détail. D'après l’agence Bloomberg, le directeur général de la compagnie italienne Eni, Paolo Scaroni, a déclaré dans une interview accordée à Sole24 Ore que d'ici fin avril sa société comptait signer un accord sur la modification des conditions de son contrat avec Gazprom. Une source proche de la compagnie précise que les principaux changements devraient concerner la clause de "take or pay". Un représentant de la compagnie européenne E.ON a seulement noté que leurs partenaires russes revoyaient régulièrement les tarifs pour rester compétitifs. Le porte-parole de Gazprom s'est refusé à tout commentaire.

Cette activité pourrait être liée aux éventuelles sanctions de l'UE contre la Russie en raison des événements en Ukraine. Les représentants de l'UE évoqueront cette possibilité dès aujourd'hui.

"Le litige diplomatique international avec la Russie concernant la crise en Ukraine pourrait provoquer des changements dans la sécurité énergétique européenne, qui visait traditionnellement à diversifier les importations gazières en UE grâce à un réseau de nouveaux gazoducs mais sans diversifier les sources gazières en elles-mêmes", annonce le rapport de Fitch.

Début mars, le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague avait déclaré que "si aucune solution n'était trouvée" les pays européens "formuleraient une nouvelle approche des liens énergétiques et économiques avec la Russie avec le temps". Bien qu'à court et à moyen terme Gazprom n'ait rien à craindre – les Européens ne pourront pas réduire rapidement leurs importations depuis la Russie, estiment les experts de l'agence Fitch.

Toutefois, en cas de décisions politiques de l'UE et des USA, Gazprom pourrait tenter de se tourner vers la Chine, pensent les mêmes experts. La direction de la compagnie russe a déjà évoqué ces plans à plusieurs reprises.

Le conflit profiterait ainsi aux compagnies européennes – BP, Shell et Total. La première participe déjà à trois des six projets approuvés par les USA pour l'exportation de gaz naturel liquéfié, dont les travaux commenceront en 2014-2015. Le développement des exportations de GNL par l'Amérique pourrait également contribuer à réduire la dépendance de l'Europe du gaz russe. En même temps, le GNL américain ne remplacera jamais le gaz de Gazprom dont la part en Europe pourrait réellement se réduire jusqu'à 16% d'ici 2018, selon les experts de Fitch.

Les exportations de gaz naturel vers l'Europe par Gazprom

Crimée: Kiev décrète une mobilisation partielle

Au lendemain du référendum en Crimée qui a choisi de réintégrer la Russie, la Rada ukrainienne a approuvé le Décret sur la mobilisation partielle émis auparavant par le président par intérim Alexandre Tourtchinov.

"La mobilisation sera effectuée au cours des 45 jours à compter de la date d'entrée en vigueur du décret", indique une notice explicative joint au document. Ce dernier a été soutenu par 275 des 450 députés du parlement ukrainien.

Une fois voté par la Rada suprême, le décret présidentiel a acquis force de loi. Son application exigera des ressources budgétaires supplémentaires dont le montant sera défini par le gouvernement ukrainien.

Lors du référendum sur le statut de la Crimée, qui s'est tenu dimanche 16 mars, 96,77% des électeurs ont voté en faveur du rattachement de la république à la Russie. Le taux de participation au scrutin a atteint 83,1%.

Selon des informations diffusées en mars, les militaires ukrainiens déployés en Crimée ne reçoivent pas leur solde depuis plus d'un mois. Un responsable gouvernemental ukrainien a récemment confié à RIA Novosti, citant un rapport du ministre de la Défense par intérim, que la capacité opérationnelle des forces armées ukrainiennes est "insatisfaisant". Les inspections ont en outre révélé "un état décevant de formation des militaires, un manque de spécialistes et une absence d'armements et de matériel de guerre en bon état".


Moscou appelle à reconnaître le droit de la Crimée à l'autodétermination

Moscou appelle à reconnaître et à respecter le droit de la Crimée à déterminer son avenir en conformité avec la volonté du peuple, exprimée lors du référendum du 16 mars, indique le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.  

"On reconnaît et respecte le droit de la Crimée à décider de son sort conformément aux résultats du référendum du 16 mars 2014", dit la diplomatie russe dans un communiqué.  

Cherchant à apporter une solution à la crise politique qui secoue l'Ukraine voisine, la Russie a proposé aux Etats-Unis et à l'UE de former un Groupe compact de soutien à l'Etat ukrainien, dont les membres seront acceptés par toutes les forces politiques ukrainiennes.  

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Se proclamant toujours président légitime, M.Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou a aussi mis en doute la légitimité des récentes décisions de la Rada suprême ukrainienne.   

Plusieurs régions de l'Est et du Sud de l'Ukraine et la république autonome ukrainienne de Crimée ne reconnaissent pas les nouvelles autorités de Kiev. La Crimée a décidé de tenir un référendum sur son statut politique.


Le référendum en question, dont l'Occident conteste la légitimité, s'est déroulé dimanche 16 mars. Selon le bilan définitif, 96,77 % des personnes ayant pris part au vote se sont prononcées en faveur du rattachement de la région à la Russie en tant que sujet fédéral.
 


Crimée: Poutine se prononcera le 18 mars

Le président russe Vladimir Poutine se prononcera mardi 18 mars sur le référendum en Crimée, a annoncé lundi le président de la Douma (chambre basse du parlement) Sergueï Narychkine.

"Demain, à trois heures de l'après-midi, le président russe donnera son avis sur ce document (demande de la Crimée de faire partie de la Fédération de Russie en qualité de sujet fédéral doté du statut de république), ainsi que sur les résultats du référendum qui s'est déroulé hier", a indiqué aux journalistes le parlementaire à la sortie d'une réunion de la Douma.

Lors d'un référendum sur le statut de la Crimée tenu dimanche 16 mars, 96,77% des électeurs ont voté en faveur du rattachement de la presqu'île à la Russie. Le taux de participation a atteint 83,1%.


Crimée: les frontières sous contrôle des autorités

Les autorités de Crimée, qui ont adopté lundi une déclaration d'indépendance vis-à-vis de Kiev suite au référendum sur le statut de cette république autonome, assurent la protection de la frontière, a déclaré le président du Conseil suprême (parlement) Vladimir Konstantinov.

"La protection de la frontière est complètement à notre charge, et nous règlerons tous les problèmes en la matière par voie de négociations avec Kiev. Quoi qu'il en soit, les autorités de Kiev doivent d'abord se légitimer", a indiqué M.Konstantinov.

Et d'ajouter que désormais, les passeports seraient tamponnés "République de Crimée" aux points de passage de la frontière de la république de Crimée.

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Se proclamant toujours président légitime, M.Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou a aussi mis en doute la légitimité des récentes décisions de la Rada suprême ukrainienne.

Plusieurs régions de l'Est et du Sud de l'Ukraine et la république autonome ukrainienne de Crimée ne reconnaissent pas les nouvelles autorités de Kiev. La Crimée a décidé de tenir un référendum sur son statut politique.

Le référendum en question, dont l'Occident conteste la légitimité, s'est déroulé dimanche 16 mars. Selon le bilan définitif, 96,77% des personnes ayant pris part au vote se sont prononcées en faveur du rattachement de la région à la Russie en tant que sujet fédéral.



La Crimée adopte le rouble (parlement)

Le rouble est devenu la devise officielle de la Crimée, la hryvnia ukrainienne le restera également jusqu'au 1er janvier 2016, a annoncé lundi le service de presse du parlement de la république dans un communiqué.

"La devise nationale de la république de Crimée est le rouble, tandis que conformément à l'article 48 de l'Arrêté provisoire, la hryvnia ukrainienne conservera son statut de devise nationale jusqu'au 1er janvier 2016", indique le communiqué.

 

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