Cameroun - Education. SUD, Un élève vendeur de chanvre aux arrêts au lycée bilingue d’Ebolowa.

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Vendredi le 08 Mai 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - La scène s’est produite au lycée bilingue d’Ebolowa le 05 mai dernier, où les « élèves » camés sont pris la main dans le sac en pleine séance de poker.

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Le deuxième adjoint au commissaire du premier arrondissement de la ville d’Ebolowa l’officier de police principal Wari Ngange Christian reçoit un appel du proviseur du lycée bilingue d’Ebolowa. Ce dernier sollicite le concours des forces de l’ordre dans son établissement où un groupe d’élèves déserte les salles de classe pour  pratiquer le jeu hasard. 

L’OPP descend sur les lieux avec son équipe, ils sont alors dirigés derrière les bâtiments de l’établissement à proximité d’un terrain de sport. Surpris en action, certains élèves « joueurs de poker » ont pu s’enfouir. Un qui était qui tenait son sac d’école en main a eu du retard pour son sprint, il est alors rattrapé par les éléments de la police.

 Après une fouille minutieuse de son sac d’école, il a été découvert une grande quantité  de cannabis emballée sur du papier ciment, ce qui a été présenté au proviseur. 

Interrogé sur la provenance du stupéfiant trouvé dans son sac d’école et saisi, le nommé Ekobo âgé de 20 ans et élève en classe de 1ère au lycée bilingue d’Ebolowa et mis en cause dans l’affaire reconnait les faits. Il déclare qu’il se came depuis 6 années aujourd’hui. A la suite des enquêtes, il a déclaré que ce paquet de chanvre lui avait été vendu la veille par une femme handicapée non identifiée habitant le quartier Nko’ovos. 

Il ajoute qu’il se ravitaillait régulièrement auprès d’elle et le soir après ses cours, il se retrouve au carrefour An 2000 à côté de la station service pour vendre sa marchandise. Il prétend n’avoir jamais vendu le cannabis dans son établissement encore, moins à ses camarades du lycée. Poursuivant les investigations, les fins limiers sont descendus au quartier Nko’ovos sous sa conduite.  Ce qui a permis d’interpeller la nommée Mengue Léonie et saisi une bonne quantité de chanvre indien emballé en petit paquet sur papier ciment dissimulée sous les vêtements. Interrogée  sur la provenance de ce cannabis ainsi découvert, la suspecte Mengue Léonie reconnait avoir acheté auprès d’un individu qu’elle n’a pas désigné et qu’elle ignore complètement son adresse. 

Elle explique que le nommé Ekobo est son client régulier mais que la quantité de chanvre trouvée en sa possession lui avait été vendue par le même individu de passage chez elle au moment de son ravitaillement. La quantité de chanvre saisie a été mise sous scellée et déposée au greffe du tribunal. Eu égard de ce qui précède, la dangerosité des suspects n’est plus à démontrer plus à démontrer avec tant de ravages causés par la consommation du cannabis en milieu scolaire  sont visibles. Selon les hommes du droit, les nommés Ekobo Amougou Claver et Mengue Léonie sont susceptibles d’être poursuivis pour détention, achat et offre de cannabis en vue d’une consommation personnelle. Ils ont été traduits par devant le parquet aux fins de répondre de leurs actes. Cette autre action rappelle bien d’autres faits divers observés dans nos établissements scolaires, comme celui des élèves surpris en pleine séance pornographique dans un établissement de la cité capitale. Un problème de discipline qui doit être conjugué entre la famille et l’école, aujourd’hui avec le développement technologique, la censure est devenue impuissante devant les « androïdes » ou les canons comme on les appelle. 

 

 

 

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