Le Premier Ministre exigerait que le 1er vice-président de la Fécafoot et ses associés retirent la plainte qu’ils ont déposée au Tribunal arbitral du Sport et dont l’issue s’annonce peu joyeuse pour Joseph Owona et Cie.

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Ce jeudi en début de soirée a eu lieu une réunion à l’immeuble étoile. Réunion convoquée par le Premier ministre Philemon Yang et qui a réunit autour de la même table plusieurs responsables du football camerounais. Outre le Pm et ses directeurs, l’on a retrouvé John Ndeh, David Mayebi, Hon. Alioum Alhadji, Adoum Garoua et Joseph Owona. Ne manquait à l’appel qu’Abdouraman Hamadou Babba, actuellement hors du pays.

Pour le Premier Ministre, il était surtout question de mettre la pression sur John Ndeh et ses associés afin que ceux-ci retirent, comme il y a un an déjà, la plainte qu’ils ont déposée auprès du tribunal arbitral du sport à Lausanne. Avec ses arguments à lui, Philemon Yang a tenté d’expliquer au groupe John Ndeh quel était l’intérêt pour le Cameroun que cette plainte soit retirée. Arguments qui n’ont apparemment pas trouvé un écho favorable auprès de John Ndeh et ses associés.

Devant l’indifférence et l’entêtement de ses interlocuteurs, le Premier ministre aurait même tenté l’intimidation. Mais rien n’y fera. Notre source nous révèle même que Joseph Owona et David Mayébi auraient eu maille à partir et le second aurait dit au premier qu’il ne comprend rien au football et que dans ce sport on réunit les acteurs au lieu de les diviser et d’exclure certains. Étonnamment calme et pondéré, l’habituel bouillant professeur Owona n’a pas répondu. Et notre source d’en conclure qu’« il avait l’air mal et surtout pas dans son assiette »

La démarche du Premier est quelque peu curieuse car en principe, avec l’adoption des nouveaux textes et le calendrier électoral rendu public, la page John Ndeh et Cie devrait être tournée pour de bon. A moins que les nouvelles venant de Lausanne et du Tribunal arbitral du Sport ne soient pas favorables à Joseph Owona et Cie. Et selon certaines indiscrétions, sentant que les choses risquent de mal tourner, la Fifa serait en train de faire le forcing pour convaincre certaines autorités camerounaises de mettre la pression sur les plaignants afin que la plainte soit retirée. Car une défaite de la Fifa dans le dossier Cameroun serait un véritable camouflet pour l’instance faîtière du football mondial qui s’est toujours comportée au Cameroun et en Afrique comme un authentique colonisateur. Le changement c’est peut-être pour maintenant.

René Mouandjo

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