USA. Abrogation de l’Obamacare: le « non » du Congrès

Sainclair MEZING | Cameroon-tribune Lundi le 27 Mars 2017 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président américain n’a pas pu obtenir la majorité de la Chambre des représentants pour réformer le système de santé dans le pays.

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Donald Trump a été confronté à une nouvelle opposition vendredi dernier dans sa tentative d’abroger l’«Obamacare», la réforme du système de santé mise en place par son prédécesseur. Faute de majorité à la Chambre des représentants au Congrès, le président des Etats-Unis a dû retirer son texte après s’être heurté aux divisions parmi les Républicains.  L’échec de vendredi dernier est présenté comme étant le fruit de l’intransigeance du Freedom Caucus, l’aile droite du Grand Old Party, qui estime légère la refonte du dispositif proposé par Donald Trump, contrairement au système mis en place par l’ex-président des Etats-Unis.
Promulguée le 23 mars 2010 par Barack Obama, la loi sur la protection des patients et les soins abordables (Patient Protection and Affordable Care Act) a été conçue pour garantir une couverture médicale aux 53 millions d’Américains qui en étaient dépourvus. D’après ce texte, les assureurs n’ont plus le droit de faire varier le montant des primes d’assurance selon les antécédents médicaux, de refuser d’assurer un patient trop coûteux ou de plafonner le montant des remboursements. Des pratiques qui conduisaient autrefois des malades graves à la ruine. Avec l’Obamacare, les assureurs sont tenus de couvrir certains services, à l’instar des hospitalisations, des visites aux urgences, ou des soins préventifs tels que le dépistage du diabète et certains vaccins. Il est également possible pour les enfants de bénéficier de l’assurance de leurs parents jusqu’à 26 ans. En échange, la réforme proposée par Donald Trump fait obligation à chacun de s’assurer, sous peine d’une amende d’au moins 695 dollars, environ 417 000  F, des cotisations des personnes en bonne santé compensent les coûts des plus malades. Cette obligation agace le camp des Républicains qui y voit une ingérence de l’administration fédérale dans la vie quotidienne des Américains et une sorte d’impôt déguisé.

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