Cameroun - Communication. Gare aux « fake news »

Hugues Marcel TCHOUA | Cameroon-tribune Jeudi le 18 Mai 2017 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Pratique ancienne, les canulars affichent ces dernières années une vigueur nouvelle du fait des réseaux sociaux.

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Quel est le lien entre le projet de la candidate à la présidentielle française, Marine Le Pen, d’entourer la France d’un mur payé par l’Algérie et le projet de coup d’Etat planifié par Barack Obama avec le soutien des communistes chinois ? Ou encore entre l’obligation pour les Erythréens d’avoir deux épouses sous peine de prison et les nombreuses citations attribuées au président zimbabwéen Robert Mugabe ? Ce sont des « fake news » ou intox, des canulars diffusés sur les réseaux sociaux ou disponibles dans des sites web référencés par Google. Et les exemples de ce genre sont légion sur le web. Des informations fausses délibérément véhiculées avec l’intention de dérouter les internautes, les amuser ou pour susciter des clicks sur des pages avec des retombées pécuniaires. Une pratique aussi vieille que l’histoire de l’humanité, mais qui a pris une autre tournure avec l’essor des réseaux sociaux.


De plus en plus, la riposte s’organise dans la médiasphère. Facebook, Google et plusieurs médias français se sont récemment alliés pour barrer la voie à la désinformation en ligne. Le moteur de recherche a lancé en février en France le site CrossCheck qui permettra à plusieurs rédactions partenaires de collaborer pour identifier et s’assurer de la véracité d’un contenu, d’un article, d’une photo, d’une vidéo ou d’un commentaire en ligne. Ainsi, toute information douteuse signalée par les internautes est analysée par ces médias et fichée sur le web à l’aide d’un pictogramme selon trois degrés de véracité : « vrai », « faux » ou « partiellement vrai ».

Le moteur de recherche va ainsi appliquer un label sur les sites considérés comme fiables. Facebook a également lancé son outil de fact-checking dans plusieurs pays européens toujours selon le modèle alliant aussi les médias et les internautes, pour combattre ce qui s’affirme de plus en plus aujourd’hui comme une menace à la démocratie.

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