Législatives et Municipales 2013. Municipales et législatives de septembre 2013: Fonkam Azu’u répond à Kamto

Jean-Bruno Tagne | Le Jour Lundi le 04 Novembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président du conseil électoral d’Elections Cameroon (Elecam) n’a visiblement pas apprécié la sortie du président du Mrc, Maurice Kamto, le 22 octobre 2013. Face à la presse, celui-ci avait lancé une véritable charge contre Elecam, accusé d’avoir organisé, de connivence avec le Rdpc, une « barbarie électorale», parlant du double scrutin municipal et législatif du 30 septembre 2013.

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Dans une correspondance datée du 31 octobre 2013 et adressée à Maurice Kamto, Samuel Fonkam Azu’u estime que ces accusations sont dénuées de tout fondement et ne visent qu’à faire de la « surenchère politicienne» au lendemain des élections. Selon Samuel Fonkam Azu’u, les dénonciations du Mrc au sujet du déroulement des élections municipales et législatives du 30 septembre 2013 ne sont pas étayées par des preuves matérielles tangibles. Il se demande pourquoi le parti de Maurice Kamto ne produit pas de preuves alors que ses représentants étaient bien présents dans les bureaux de vote où ils étaient en compétition, et représentés au sein de la commission nationale de recensement général des votes.

Au sujet des accusations de connivence entre le Rdpc et Elecam, Samuel Fonkam Azu’u précise : « Notre institution reste et demeure dans son rôle, se tenant à égale distance de toutes les chapelles politiques. ». Dans sa réponse à Maurice Kamto, le président d’Elecam prend la défense des observateurs électoraux (Oif, Commonwealth, Ua, Ceeac et Cemac) venus superviser les élections du 30 septembre dernier au Cameroun. Le président du Mrc estimait en effet qu’ils avaient émis un jugement hâtif sur ces élections sans même avoir tenu compte du contentieux électoral. « Les canons en matière d’observation électorale à court terme sont bien connus. Les techniques d’échantillonnage qu’utilisent les observateurs sont conformes aux standards internationaux et ne peuvent être sujettes au genre de jugement de valeur que vous formulez en vous fondant sur le seul fait qu’ils n’ont pas été partout », rétorque Samuel Fonkam Azu’u. Le président du conseil électoral d’Elecam relève enfin que Maurice Kamto est le seul leader de parti politique à n’avoir perçu aucune amélioration dans la conduite des élections à l’occasion du double scrutin du 30 septembre dernier. « Je me demande si cette volonté de tout critiquer tient uniquement de la mauvaise foi ou de simples manoeuvres politiciennes », s’interroge-t-il.

 

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