Cameroun - Communication. SOPECAM: L'Heure est grave

L.C.N | L'Epervier Mercredi le 15 Mai 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Joseph Le et Marie Claire Nnana, respectivement PCA et DG, transforment Cameroun Tribune en une tribune commerciale, la mal gouvernance et l'affairisme.

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Depuis un certain temps, le quotidien national bilingue Cameroun Tribune a perdu ses lettres de noblesse. L'image gouvernementale qu'il incarne est noyée et même recherchée à cause d'un système de gestion et même d'administration incompatible avec la politique des Grandes Réalisations prônée par le premier citoyen camerounais, Paul Biya. A dire vrai, le DG Marie Claire Nnana et son équipe n'informent quasiment plus les Camerounais. La part belle est accordée aux communiqués et autres annonces qui, selon les professionnels en service dans ce journal, sont plus rentables que de simples couvertures médiatiques. Les Camerounais avides d'informations sont dans l'obligation de jeter leur dévolu sur la presse privée qui, tant bien que mal, s'efforce à produire le meilleur de l'information. Comment comprendre que dans un quotidien national qui a une pagination de 32 pages que seules environ 10 pages soient consacrées à l'actualité nationale. Une situation qui soulève une foultitude d'interrogations sur les raisons qui peuvent justifier cette course effrénée vers le nerf de la guerre. Les caisses de cette structure seraient-elles sèches ou alors cette nouvelle façon de faire est une histoire montée de toute pièce par les responsables pour s'en mettre plein les poches? Autant d'interrogations qui soulèvent le courroux des populations qui veulent comprendre ce qui se passe réellement dans cette «boîte».

Tous les mouvements de cette entreprise publique sont désormais focalisés sur le «ring» commercial: annonces, publicités, appels d'offres, communiqués privés, avis de décès, messes de requiem, etc. ont envahi Cameroun Tribune et représentent plus de 70% des pages du journal de la rue de l'aéroport. Et même, quand il faut parler de l'actualité nationale et internationale, cela se fait en de simples illustrations en quelques paragraphes avec à l'appui des images sombres et insignifiantes. L'on se pose la question de savoir si, CT, comme on l'appelle affectueusement, est devenu une presse privée qui fonctionne grâce à des ressources propres de son Directeur de publication et, dans une moindre mesure, des publi-reportages qui se paient au prix de moult procédures. Ce qui est contraire à l'organe de presse dirigé par Marie Claire Nana dont la grande partie du capital provient de l'impôt que payent tous les Camerounais. Au-delà de ce gangstérisme de l’information, les dérives de la SOPECAM sont ahurissants, attirent négativement l’attention des autorités et responsables de la République. La presse privée informerait nettement mieux les Camerounais si on s’en tient aux témoignages concordants des lecteurs de ce quotidien rencontrés par votre journal. La presse privée broie du noir, cela n'est un secret pour personne, les sources d'informations sont verrouillées dans les administrations, les journalistes sont condamnées à la clochardisation et la liste est loin d'être exhaustive. Comment comprendre donc que malgré ce contexte défavorable, la presse privée réussit à damer le pion au quotidien national qui n'a visiblement plus le monopole? De deux chose l'une. Soit ces professionnels sortis des plus grandes écoles où s'inculquent la meilleure déontologie journalistique sont devenus des mercenaires remettant profondément en cause leur formation, soit alors ils sont envahis par des lobbies qui sabotent leurs talents individuels. Tout ceci laisse transparaître une face hideuse de ce quotidien à qui les Camerounais et même les expatriés ont tout donné. Il se présente ainsi comme une grosse fabrique de personnages inadaptés et inaptes pour la plupart. Dans ces conditions, vous comprendrez bien que les gens soient des adeptes du gain. De véritables chasseurs de gombos qui collectionnent sans publier l'information. Certains membres du Gouvernement ne cachent plus leurs gênes devant ces bourdes des responsables du quotidien national Cameroun Tribune.


Pratiques peu orthodoxes du Directeur Général

Depuis qu’elle est à la tête de la SOPECAM, Marie Claire Nnana a du mal à s'affirmer comme une personnalité influente de la Mefou et Afamba, son département d'origine. Rarement vue lors du déploiement des activités du RDPC et même du Cercle des Amis du Cameroun CERAC. Le Président du Conseil d'Administration Joseph LE, concentré dans les couloirs du Palais de l'Unité pour avoir un portefeuille définitif, n'oserait porter un regard curieux sur la gestion du DG puisque ses primes et avantages ne souffriraient d'aucunes entorses. Nous reviendrons sur les vastes détournements au sein de cette structure qui justifieraient non seulement son agonie mais aussi la course effrénée de ses dirigeants vers l'enrichissement.

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