Le président du comité de normalisation de la Fecafoot a rencontré les dirigeants de clubs du Centre et du Littoral jeudi dernier au siège de la Fecafoot à Tsinga. Il a pu, avec beaucoup de tact, aplanir les divergences qui existaient.

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Le président du comité de normalisation de la fédération camerounaise de football a peut être compris pourquoi les pouvoirs publics, en accord avec la FIFA, l’ont désigné à la tête de la Fecafoot. Depuis plusieurs semaines, les championnats étaient arrêtés dans la région du Centre. Les présidents de clubs de cette partie du pays avaient posé un certain nombre de doléances. La Fecafoot qui avait reçu plusieurs lettres de ces présidents de clubs n’avait pas cru devoir répondre à une seule d’entre elles. Du coup les positions se sont radicalisées et les responsables de la Fecafoot ont plutôt choisi la politique du « diviser pour mieux régner ». Malgré cela, le calme n’est pas revenu dans la région et le championnat n’a pas pu reprendre. Après plusieurs mois de conflits, le président du comité de normalisation a peut être compris qu’il ne sert à rien d’entrer en guerre avec les vrais acteurs du football que sont ces dirigeants de clubs.

Jeudi dernier dans son bureau au siège de la Fecafoot à Yaoundé, il a reçu les représentants des clubs de la région du Centre. Etaient de la délégation, Henri Claude Mballa Ongolo le président de l’association des clubs amateurs du Cameroun, Epie Akoue Domingo, président de la Ligue de football du Mfoundi, Richard Obateba, entraineur de football et vice président de la Ligue de football du Mfoundi, Roger Noah, président du club de football As Fortuna,affilié en deuxième division dans le Centre, Ufei Nseke, journaliste à la télévision nationale et présidente du centre de formation « Hope ». Le bureau de Joseph Owona étant étroit, Njinou Hans président de Cintra de Yaoundé, Bidias président de Terek Grozny sont restés dans la salle d’attente.

Comme à son habitude, le prince de Mvengue a commencé d’abord par vouloir intimider ses vis à vis en prétextant que ces présidents de clubs sont « montés pour perturber son travail ». Il leur a également dit qu’ils font des réunions avec ceux qui l’insultent au quotidien dans les medias. En réalité Joseph Owona restituait fidèlement ce que les courtisans qui tournent autour de la fédération lui disent pour lui faire plaisir afin de rentrer dans ses grâces. Les responsables de club, dans une courtoisie étonnante, ont pris la parole et ont expliqué le fondement de leur revendication. C’est alors que le président de la Fecafoot a été très surpris de la politesse qui a caractérisé l’intervention des dirigeants de clubs. Joseph Owona leur a d’ailleurs dit que leurs revendications étaient légitimes, même s’il leur a dit qu’ils n’avaient pas besoin d’arrêter le championnat pour se faire entendre. Il a donc accepté de leur apporter une compensation financière par rapport à la période où le champion avait été arrêté par les responsables de la Fecafoot. Il a simplement demandé aux responsables de clubs d’aller faire les états et la Fecafoot se fera le devoir d’éponger cette dette. Les activités vont donc reprendre dans la région du Centre dans les tous prochains jours. Joseph Owona a également promis de réexaminer le cas de la ligue régionale de football de l’Extrême-nord où dix clubs sont injustement suspendus depuis des mois.

Dans la même veine, le président du comité de normalisation a reçu jeudi dernier toujours dans son bureau de Tsinga les responsables de clubs de la région du Littoral avec comme point à l’ordre du jour, le financement de ces clubs. En effet, les clubs de la région du Littoral ont demandé que la Fecafoot leur apporte un appui financier pour amortir les dépenses qu’ils ont engagées pendant la crise qui a secoué cette ligue régionale. Le numéro 1 de la Fecafoot a pris l’engagement de leur apporter cet appui financier une fois que les états seront faits. Joseph Owona, même très tard, a compris que le dialogue était la meilleure arme à utiliser. Reste maintenant qu’il rencontre aussi les responsables du football féminin pour trouver une solution afin que les choses reprennent de ce coté où le championnat est à l’arrêt depuis plus de quatre mois.

René Mouandjo à Yaoundé

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