Can 2016. CAN 2016 et 2019 : le bal des infrastructures sportives

Investir au Cameroun Vendredi le 01 Avril 2016 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Depuis 1972, année au cours de laquelle le Cameroun organisa pour la première et dernière fois la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, compétition sportive dont le pays a déjà remporté le trophée final à quatre reprises, aucun stade d’envergure n’a plus jamais été construit dans le pays. Les stades Ahmadou Ahidjo de Yaoundé et de la Réunification de Douala n’ont survécu depuis cette époque-là qu’à coups de réfections, elles-mêmes souvent consécutives à des menaces de suspension de l’instance faîtière du football, la FIFA, dont les experts ont plusieurs fois dénoncé le mauvais état des infrastructures sportives susmentionnées.

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 Il a fallu attendre le début des années 2010 pour voir le gouvernement camerounais prendre la question des infrastructures sportives à bras le corps, avec la mise en place du Programme de développement des infrastructures sportives (PNDIS). Ce programme prévoit alors la construction de stades de football dans les dix régions du pays.

 

C’est certainement fort de cette ambition que le Cameroun postule à l’organisation des CAN de football féminin 2016 et masculin 2019. A neuf mois de la compétition réservée aux dames, que le pays accueillera à partir de novembre 2016 dans les villes de Yaoundé et de Limbé, la carte des infrastructures sportives du pays affiche plutôt fière allure. Si à Yaoundé l’aménagement des stades existants a été privilégié, à Limbé un stade flambant neuf est déjà sorti de terre. Dans le même temps, la ville de Buéa, capitale régionale du Sud-Ouest, située à un jet de pierre de Limbé, bénéficie également d’un relifting complet de certaines de ses structures d’hébergement, dans la perspective de la CAN de football féminin 2016 dont l’empreinte touristique n’est pas des moindres. Mais les plus gros investissements sont réservés à l’organisation de la CAN de football masculin que le pays accueillera en 2019. A trois années de l’échéance, c’est déjà le branle-bas sur les sites choisis pour la construction de deux stades d’envergure à Yaoundé et Douala, les deux capitales du pays. A Bafoussam, dans la région de l’Ouest, le nouveau stade est déjà fin prêt.

 

La seule inconnue, pour l’heure, reste l’état d’avancement du projet de construction du stade de Garoua, dans la partie septentrionale du Cameroun, afin que la plus grande compétition de football du continent noir ait une coloration véritablement nationale.

 

Brice R. Mbodiam

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