"Rosette Ndongo Ngono Mboutchoaung, belle-mère de paul Biya et maire de cette commune entend se mouvoir pour achever les chantiers amorcés pour le désenclavement de Bangou, Bandenkop et Bapa…"

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I-Foumban : Donatien Boyomo rend hommage à Ndam Njoya
Au cours d’une double cérémonie ponctuée par la fin de la session budgétaire du conseil municipal de cette cérémonie et la remise des attributs au maire et à ses adjoints, le préfet du département du Noun a salué la longue expérience du président de l’Udc.

«Monsieur le maire, eu égard à votre profil, vous êtes à la hauteur de la tâche».Cette phrase de Donatien Boyomo, préfet du département du Noun, à l’endroit du Dr Adamou Ndam Njoya, maire de la commune de Foumban réélu pour un quatrième mandat à la tête de cette municipalité le 16 octobre 2013 et président national de l’Union démocratique du Cameroun (Udc), traduit l’absence de clash mardi 10 décembre 2013 à l’esplanade de la place des fêtes de cette localité lors de la cérémonie d’installation de l’exécutif communal et la remise des attributs aux élus locaux de cette entité. Avant de remettre les attributs de l’exécutif communal au patron de l’Udc, Donatien Boyomo, l’a traité avec beaucoup d’égards.

Une manière pour l’administrateur civil principal de montrer que la collaboration entre les autorités administratives locales et le patron de l’Udc sont au beau fixe. Une collaboration qui devrait être maintenue, selon le commis de l’Etat, pour l’intérêt général des populations de Foumban dans le cadre de la gouvernance locale et de la décentralisation. Dans sa posture d’autorité de tutelle, le préfet du département du Noun a invité le maire de Foumban à prendre des dispositions pour, entre autres, l’amélioration du marché central, le traitement biologique des déchets des ménages dans une décharge municipale, l’installation des panneaux de signalisation dans cette ville et l’éclairage à l’aide des panneaux à énergie solaire ainsi que la réfection de la voirie urbaine de Foumban.


Nouvelle physionomie

Rappelons que quelques minutes avant ces orientations de l’autorité préfectorale, Adamou Ndam Njoya et les 40 autres élus locaux de cette municipalité ont planché sur des préoccupations quasi-similaires lors de la session budgétaire 2014 de cette commune. Les prévisions budgétaires arrêtées par l’équipe conduite par le dignitaire de Njinka sont chiffrées à plus de 600 millions Fcfa. Le développement de l’écotourisme, la création des plantations communales, la facilitation de l’accès des jeunes à l’emploi et la promotion du patrimoine culturel Bamoun, le reprofilage des routes de la commune font partie des grands chantiers envisagés par les élus de l’Udc.

Reste que certaines populations du Noun, dont le préfet s’est fait le porte-parole lors de son allocution souhaite que le Dr Adamou Ndam Njoya soit davantage présent à Foumban pour piloter lui-même les chantiers pour le développement de sa commune. Une forme de plaidoyer pour inviter le ministre plénipotentiaire de classe exceptionnelle de surseoir un peu à son déploiement au plan national pour se concentrer au chevet de sa ville. Une cité historique et culturelle qui a besoin d’une architecture moderne et attractive. Le sultan-roi des Bamoun et sénateur, Ibrahim Mbombo Njoya, s’est fait représenter par une bonne brochette de dignitaires de sa cour. Comme pour dire qu’au-delà des clivages…la commune de Foumban doit se développer.


II- Bangou: à l’épreuve de la modernisation

Rosette Ndongo Ngono Mboutchoaung, belle-mère de paul Biya et maire de cette commune entend se mouvoir pour achever les chantiers amorcés pour le désenclavement de Bangou, Bandenkop et Bapa…

En dépit du fait qu’elle a besoin d’une béquille pour se déplacer, Rosette Ndongo Mboutchouang, mère de Chantal Biya, épouse du président de la République, reste celle sur qui les populations de la commune de Bangou comptent pour voir sortir leur municipalité de la pauvreté. Ainsi le jeudi 05 décembre, hommes et femmes originaires de cette municipalité son sortis de leurs maisons pour venir témoigner de leur soutien à l’édile locale. Surtout qu’ils espèrent, après le bitumage de la route Kamna-Bangou-Bandenkop-Bapa, voir leur municipalité connaître des progrès au plan économique. Un essor qui commande l’investissement des élites et de l’administration pour l’intensification de la culture de la pomme de terre et son écoulement vers les grandes métropoles du pays. De même, la régénération des plantations, des pêches et la rentabilisation de leur commercialisation figurent en bonne place sur le registre des actions à mener pour sortir les habitants de la commune de Bangou de la pauvreté.


Lobbying

Seulement, faut-il noter que, lors de cette manifestation de nombreux dignitaires du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) originaires du département des Hauts-plateaux et de l’ensemble de la région de l’Ouest ont effectué le déplacement pour la place des fêtes de Bangou. Surtout que Jean Nkuété, secrétaire général du Comité central du parti des flambeaux ardents se trouvaient sur le lieu des cérémonies. Des magistrats de la Cour d’appel de l’Ouest et du tribunal de première instance de Bafoussam où la belle-mère de Paul Biya et ses adjoints ont prêté serment en début d’après-midi y étaient bien présents. Une sortie peu ordinaire qui n’a pas manqué de susciter des commentaires. « Presque tous ceux qui se sont rendus à l’installation de la belle-mère de Paul Biya à Bangou sont venus chercher les voies et moyens pour se positionner auprès de la belle-mère du président de la République. Le développement de notre commune ne fait pas partie de leurs préoccupations. Ils croient qu’en renforçant leur amitié pour Rosette Mboutchouang, ils peuvent jouir des grâces ou des positions de privilèges au sein du sérail. Tout est calcul. Notre pauvre commune n’est qu’un espace de marchandage pour des politiciens et hommes d’affaires aux aguets de leurs avantages personnels », dénonce une élite originaire du groupement Bapa. Cependant ce dignitaire pense que dans cette situation, il revient aux administrés de madame Mboutchouang d’être sages pour tirer le meilleur parti de l’influence de leur maire au sein du sérail. La crédibilité et la proximité de l’édile de Bangou auprès des décideurs devraient favoriser l’avancée des projets de cette municipalité nécessitant un financement du Fonds d’intervention et d’équipement intercommunal (Feicom) ou un soutien du Programme national de développement participatif(Pndp).


III-Les élus de Bassamba et de Bazou reçoivent l’onction

Les nouveaux maires de Bazou, Jean Paul Nana Sandjong, et de Bassamba, Rigobert Fuya, et leurs adjoints, qui vont travailler avec eux au développement de leur municipalité pour les cinq prochaines années ont prêté serment devant le tribunal de grande instance de Bangangté le 28 novembre 2013. «C'est l'engagement que cela amène de représenter la population. C'est une belle preuve d'amour de la population, de la grande confiance accordée», a déclaré le procureur de la République dans ses réquisitions. Après avoir félicité les maires et leurs adjoints pour leur engagement dans des fonctions difficiles et exigeantes, le Procureur de la République a été entendu en ses réquisitions. Travailler pour le bien-être des populations, sécuriser les recettes issues des centimes additionnelles, promouvoir l’hygiène et salubrité, accomplir sa fonction en plein temps en ont constitué les grands axes de son intervention.
La présidente du tribunal Odette Dibanya Tchoutet, a souligné la signification et les obligations du serment qui permet à ces élus locaux désormais assermentés de prendre part à l’activité des officiers d’état civil dans toutes ses composantes et de connaître de l’intérieur la fonction de maire ainsi que le processus de la prise de décision lourde de sens en ce qu’elle engage le sort et l’avenir du justiciable. Après les réquisitions du procureur général, la présidente du Tgi a invité les élus de Bassamba et de Bazou à prêter serment conformément aux dispositions légales. Rigobert Fuya et ses deux adjoints Roger Ndoungue et Brigitte Marie Chantal Fonkeu, qui ont prêté serment un peu plus tôt dans la matinée de jeudi 28 novembre, ont levé la main vers le ciel en jurant qu’ils vont accomplir leur fonction d’officier d’état civil conformément à la loi. C’est dans ce même élan que Jean Paul Nana Sandjong a accompli leurs engagements.

La cérémonie s’est déroulé dans le respect de la discipline des audiences ordinaires les téléphones portables éteints ou sur vibreur, pas d’applaudissement, pas de youyou etc.

Il est 9h30 quand la présidente du tribunal de grande instance de Bangangté commence la vérification des présences. Rigobert Fuya, Ndoungue, Brigitte Marie Chantal Fonkeu ont répondu présent respectivement Maire titulaire, premier adjoint, deuxième adjoint de l’Exécutif. C’est autour de 11h que les élus sont reçus à savoir : Jean Paul Nana Sandjong, Jérôme Yactchoua Tounnekeu et Jacqueline Tchagna. Le quorum étant atteint, Odette Dibanya Tchoutet passe la parole au procureur de la République pour lecture de l’acte de réquisition conformément aux dispositions légales. Cette rubrique a arraché l’émotion du public du fait de la profondeur et du poids de chaque mot et expression. Les passages clés du code électoral ont été parcourus.

Tout s’est passé dans le respect des règles de l’art. C’était beau, c’était riche et intense en émotion, tant pour les officiels que les concernés astreints à cet attachement solennel. Le Procureur l’a martelé : ils n’ont plus droit à l’erreur, ils devront désormais officier avec cette onction, mais sont exposés aux frappes de la loi en cas de malversation, d’abus d’autorité ou de trafic d’influence. Tous, main droite levée, ils ont dit tour à tour : « je le jure ». 

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