Cameroun - Energie. Cameroun - Barrage de Mekin: Retards sur le chantier

Aimé-Francis AMOUGOU | Cameroon Tribune Mardi le 14 Janvier 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Après la visite des membres du conseil d'administration d'Hydro-Mekin vendredi, on parle de mai 2015, au lieu de décembre 2014 pour la fin des travaux.

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Vendredi, 10 janvier. Le site de construction du barrage hydro-électrique de Mekin connaît une ambiance assez particulière avec la présence des membres du conseil d'administration, conduits par leur président, Louis-Paul Motaze. Il est 10h15. Les ouvriers camerounais et chinois ne semblent pas perturbés par leurs illustres hôtes. Aussi s'activent-ils à terminer leurs tâches avant la pause de la mi-journée. Louis-Paul Motaze, par ailleurs, Secrétaire général des services du Premier Ministre, va faire le tour du gigantesque chantier. Accompagné du Directeur général de Mekin Hydroelectric Development Corporation (Hydro-Mekin), Frédéric Biya Motto, le PCA va exiger et obtenir du maître d'œuvre, Orecon Cima International (CIMA) et de l'entrepreneur chinois, China National Electric Engeneering Corporation (CNEEC), des réponses exactes sur le cours des travaux et examiner avec eux les problèmes fonctionnels qui se posent. A la fin, il a prescrit plus de collaboration et de synergie entre les différentes parties agissantes.

C'est en décembre 2014 que devait être livré le barrage. Les travaux, jusque-là concentrés sur les infrastructures de la rive droite du fleuve Dja, laissent présager un inévitable prolongement du délai. Au regard des retards constatés, certains experts avancent déjà le mois de mai 2015 comme date de livraison de cet important chantier structurant qui viendra renforcer, avec ses 15 MW d'énergie à produire, le réseau interconnecté Sud (RIS). Pour une évaluation plus précise du chantier, il est loisible de relever le taux d'avancement après composante.

La digue principale. Ouvrage principal de retenue d'eau d'une longueur de 490 m et d'une hauteur de 9 à 10 m, la digue principale, située sur la rive droite, est compactée à 80%. Aujourd'hui, les travaux portent sur la finition du dispositif d'étanchéité en amont et la préparation de sa jonction, en béton armé, avec la centrale elle-même.

La centrale de production. Les travaux de génie civil sont réalisés, soutiennent les ingénieurs, à environ 90%. Sont effectivement terminés le dispositif d'installation des trois turbines, celui des trois vannes de fond pour vidange, les salles de commandes, tous les portiques liés à l'entretien. Au-dessus de la centrale, seront installés les services techniques et le passage de liaison rive droite-rive gauche, où devra être installée la digue secondaire.

Le poste élévateur. Les travaux préparatoires ont démarré par la construction du mur de soutènement situé à la sortie des turbines et les berges de la rive droite.

La ligne de transport. Plus de 70 pylônes sur les 140 prévus sont déjà montés. C'est ici que seront installés les fils qui évacueront l'énergie produite au poste d'interconnexion installé à Ndjoum-Yekombo, situé à 33 km de la centrale.

La voie d'accès. Elle est réalisée à 70% avec l'appui de l'Etat. Les travaux qui restent à faire consisteront en la reprise de deux ouvrages de franchissement, l'élargissement de la chaussée à 7 m et la pose de l'enrobé.

La cité du maître d'ouvrage. Elle est composée des bâtiments administratifs, d'un réfectoire et de 28 pièces d'habitation. Réalisée à 90%, elle n'est pas encore habitable, à cause du manque d'installation des voiries et réseaux divers.

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