Cameroun - Communication. Cameroun : la Fij et le Snjc dénoncent « un attentat à la voiture piégée » contre le journaliste Denis Nkwebo
(Agence Ecofin) - Condamnation de « ce qui, vraisemblablement, apparaît comme un attentat à la voiture piégée ». Voilà la position de la Fédération internationale des journalistes (Fij) et son affilié, le Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc). Ce qui préoccupe c’est l’explosion de la voiture de Denis Nkwebo, vice-président du Snjc et rédacteur en chef adjoint du quotidien privé Le Jour.
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Le véhicule a pris feu dans le parking du domicile de son propriétaire à Douala, la capitale économique du Cameroun, sans faire de victime. Il était environ 4h30 dans la nuit du 24 au 25 avril 2014. La Fij et le Snjc « s’indignent de ces méthodes d’intimidation visant à faire taire les travailleurs des médias dans l’exercice de leur fonction ». La Fij rappelle qu’en novembre 2012, une attaque à l’explosif avait été perpétrée à Yaoundé la capitale, dans une imprimerie appartenant à l’agence Press-book Communications qui imprime plusieurs journaux privés camerounais.
« Nous condamnons cette explosion dont le mobile semble prémédité compte tenu du type de journalisme d’investigations poussées que mène ce collègue sur plusieurs sujets d’intérêt national et au nom du droit du public à l’information », a déclaré Gabriel Baglo, directeur pour l’Afrique de la Fij.
Quelques jours auparavant, Denis Nkwebo a commis un article critiquant les forces de défense camerounaises pour leur incapacité à sécuriser les frontières nationales en proie à des attaques et des enlèvements perpétrés soit par des bandes armées venus de la République centrafricaine, soit par des membres de la secte islamiste Boko Haram établie au Nigéria. L’article avait fait l’objet d’un droit de réponse du ministère de la Défense.
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