Cameroun - Corruption. Chrinique des faits de société : Corruption ordinaire
Transparency International s’est attiré les foudres des pouvoirs publics camerounais pour avoir osé classer le Cameroun parmi les deux pays les plus corrompus d’Afrique.
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Quand on voit le chemin parcouru, on devrait en réalité tempérer la colère contre Transparency International. Il y a quelques années, le Cameroun a été champion du monde de la corruption et est resté un bon moment dans le top 5 des pays les plus corrompus du monde.
Quelques communicants ont cru devoir contester ce classement; questionnant la méthode, l’objectivité de ceux qui ont dressé ce classement mais au final, il a bien fallu se rendre à l’évidence : la corruption est bien un problème dans notre pays. Pour tenter d’y remédier, diverses structures ont été créées dont la plus emblématique est probablement la CONAC, la Commission Nationale Anti‐ Corruption. Cette structure a bien débusqué quelques lièvres ! Mais le tsunami contre la corruption qu’on attendait n’a pas eu lieu. Il y a même eu quelques insinuations sur l’intégrité des gens de la CONAC. Depuis les premiers rapports de Transparency International, dans les ministères, on a généralisé les cellules de lutte contre la corruption. Les sceptiques affirment qu’il s’agit d’un simple effet de mode, les opposants ajoutent que c’est un simple gadget pour se donner bonne conscience, pour faire chic. D’autres personnes soutiennent que le mal est pris au sérieux. A preuve, soulignentelles, la place de plus en plus importante du Contrôle Supérieur de l’Etat et la création du Tribunal Criminel Spécial.
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