Ukraine. Crise en Ukraine: Kiev ne devrait négocier qu'avec la Novorossia (Moscou)

Ria Novosti Dimanche le 31 Aout 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Pour régler la situation dans l'est de l'Ukraine, Kiev doit négocier avec la Novorossia (les républiques populaires autoproclamées de Lougansk et de Donetsk, ndlr), car il ne s'agit pas d'un conflit entre la Russie et l'Ukraine, mais du conflit intérieur ukrainien, a déclaré dimanche le porte-parole du président russe Dmitri Peskov.

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"Il  ne peut pas y avoir une entente avec Porochenko sur le règlement du conflit, c'est impossible, car il ne s'agit pas d'un conflit entre la Russie et l'Ukraine, mais du conflit intérieur ukrainien", a indiqué le porte-parole.

Interrogé sur le statut des régions du sud-est de l'Ukraine, M.Peskov a répondu que la Novorossia devait rester au sein de l'Ukraine et son statut devait être fixé par les autorités de Kiev.

"Il n'y a que l'Ukraine qui puisse négocier avec la Novorossia, prendre en compte ses intérêts et arriver, de cette manière, à un règlement politique", a souligné le porte-parole du chef de l'Etat russe.
 


Ukraine: Poutine et Porochenko ont reconnu un règlement pacifique

La situation en Ukraine sera réglée par voie pacifique de négociations, alors que les erreurs pareilles à la prise de pouvoir par la force ne se répéteront jamais, a déclaré le président russe Vladimir Poutine. dans une interview accordée à la Premiière chaîne de télévision russe à l'issue des négociations avec son homologue ukrainien Piotr Porochenko.

"Il me semble qu'il s'agit d'une très bonne leçon pour  nous tous, permettant de mettre un terme à cette tragédie le plus rapidement possible, nous en avons convenu avec Piotr Alexeevitch (Porochenko, ndlr). Nous avons également convenu que plus personne ne devait répéter l'erreur commise actuellement en Ukraine lors de la prise de pouvoir armée, car cette dernière est la cause primordiale de ce qui se passe actuellement", a indiqué le chef de l'Etat russe dans une interview accordée à la Première chaîne de télévision russe à l'issue des négociations avec son homologue ukrainien..
 
Il a par ailleurs appelé les autorités ukrainiennes à réfléchir au sujet de l'automne et l'hiver proches, à arrêter les hostilités et à entamer la restauration de l'infrastructure dans le sud-est du pays.

"A mon avis, personne, à part la Russie, n'y songe pas (…). La première condition sine qua non est d'arrêter immédiatement les hostilités et de commencer la restauration de l'infrastructure. Il faut refaire le plein de provisions, entamer des travaux de réparation et se préparer à l'automne et à l'hiver",  a souligné le président russe.
 


Les États-Unis saluent la volonté de l'UE d'imposer de nouvelles sanctions contre la Russie

Les États-Unis saluent la volonté du Conseil européen d'envisager l’imposition de nouvelles sanctions contre la Russie en raison des événements en Ukraine, a déclaré dimanche la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, Caitlin Hayden.

"Nous saluons le consensus de l'UE qui a montré un soutien fort de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, et également invité à préparer de nouvelles sanctions contre la Russie qui seraient examinées les prochains jours", a indiqué la porte-parole.

Selon Hayden, les Etats-Unis en collaboration avec l'Union européenne travaillent pour l'élaboration de nouvelles mesures contre la Russie.

Précédemment, les dirigeants européens ont demandé la Commission européenne de soumettre des propositions pour des sanctions plus sévères contre la Russie au cours de la semaine prochaine.
 


Europe de l'Est: l'Otan veut déployer cinq nouvelles bases (journal)

L'Otan veut déployer cinq nouvelles bases militaires en Europe de l'Est, annonce dimanche le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Selon le journal, 4.000 militaires des forces de réaction rapide seront déployés dans ces bases. De cette façon, l'Otan veut garantir la sécurité de ses pays membres face à la Russie dont la position concernant l'Ukraine est considérée par l'Alliance comme une atteinte à la souveraineté d'un Etat voisin.

Mercredi, le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen a annoncé que l'Alliance s'apprêtait à déployer ses troupes à proximité des frontières avec la Russie. La Russie a déclaré que le renforcement visible de la présence militaires de l'Otan dans l'Est porterait atteinte à la sécurité euratlantique et a promis de réagir aux actions le l'Otan afin de protéger sa sécurité.

Arguant de la nécessité de garantir la sécurité des alliés, l'Otan a déjà intensifié ses patrouilles aériennes au-dessus des pays Baltes et a dépêché des renforts en mer Baltique et en Méditerranée. Des avions de reconnaissance de l'Alliance survolent régulièrement la Pologne et la Roumanie. L'Otan a en outre annoncé l'augmentation des effectifs, l'élargissement du programme d'exercices militaires, le renforcement de son système d'alerte précoce et de ses forces de réaction rapide.
 


UE/Russie: les nouvelles sanctions frapperont ceux qui traitent avec les insurgés du Donbass

Toute personne ou organisation traitant aves les insurgés du Donbass (est de l'Ukraine) feront partie de la liste de nouvelles sanctions qui seront adoptées à l'encontre de la Russie, annonce dimanche un communiqué publié à l'issue du sommet de l'Union européenne.

"Le Conseil a demandé la Commission européenne d'inclure dans les sanctions une norme sur la base de laquelle toute personne et organisation traitant avec les groupes séparatistes du Donbass, seront frappées de nouvelles sanctions", indique le document.

Les leaders des pays membres de l'UE ont chargé, dans la nuit de samedi à dimanche, la Commission européenne d'élaborer, dans le courant de la semaine prochaine, des propositions sur les nouvelles sanctions contre la Russie. Elles seront adoptées " à la lumière de changements de la situation sur place (en Ukraine, ndlr)", précise le document.
 


UE/Russie: Bruxelles est toujours divisé sur les sanctions


Il n'y a pas eu et n'est toujours pas d'unité au sein de l'UE sur les sanctions à l'encontre de la Russie, plusieurs pays se prononçant contre leur renforcement, a déclaré dimanche l'ambassadeur permanent de la Russie auprès de l'UE, Vladimir Tchijov.

Les leaders des pays membres de l'UE ont chargé, dans la nuit de samedi à dimanche, la Commission européenne d'élaborer, dans le courant de la semaine prochaine, des propositions sur les nouvelles sanctions contre la Russie. Elles seront adoptées " à la lumière de changements de la situation sur place (en Ukraine, ndlr)"."Il est clair que la Commission européenne en a été chargée, mais l'unité au sein de l'UE n'a jamais existé et n'existe pas (au sujet des sanctions antirusses, ndlr). Au mois trois pays, à en juger par les informations publiées à Bruxelles, la Hongrie, la Slovaquie et le Chypre se sont opposés contre les sanctions ultérieures. Le premier ministre slovaque a déclaré en public qu'il était  même prêt à recourir à son droit de véto", a indiqué le diplomate russe.

Selon lui, à en juger "par les commentaires des participants à la rencontre d'hier (sommet de l'UE, ndlr), il s'agira de mesures économiques appliquées dans approximativement les mêmes domaines, définis dans les sanctions précédentes, à savoir les finances, le matériel pour l'extraction d'hydrocarbures, les biens et technologies à double usage et la coopération militaire et technique".

"Le fait qu'ils soient pressés et n'aient donné qu'une semaine est lié, à mon avis, à la tenue du prochain sommet de l'Otan qui aura lieu dans la semaine à venir", a expliqué l'ambassadeur permanent de la Russie auprès de l'UE.
 


La Slovaquie menace d’imposer un veto sur les sanctions de l’UE contre la Russie

Le premier ministre slovaque Robert Fico a qualifié samedi les nouvelles sanctions de l’Union européenne contre la Russie d’« absurdes et contreproductives », menaçant d’imposer un veto sur ces sanctions.

Le Conseil européen a chargé la Commission européenne d’élaborer au cours d’une semaine de nouvelles sanctions à l’encontre de la Russie.
Fico a averti que la Slovaquie se prononcerait contre ces nouvelles sanctions au sommet de l’UE.

Les relations entre la Russie et l'Occident se sont détériorées en raison de la situation en Ukraine. À la fin de juillet, l'UE et les Etats-Unis sont passés des sanctions ciblées visant des personnes concrètes à des sanctions plus larges visant des secteurs entiers de l’économie russe.
 


Lavrov et Fabius soulignent l'importance du groupe de contact sur l'Ukraine

Les chefs de diplomatie russe et français, Sergueï Lavrov et Laurent Fabius, ont évoqué samedi par téléphone l'importance de la réunion du groupe de contact sur l'Ukraine qui se déroulera prochainement à Minsk, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.  

"Les interlocuteurs ont constaté la nécessité de stopper au plus vite les hostilités et de lancer un processus de règlement politique. Dans ce contexte, ils ont souligné le rôle important des rencontres prévues dans le cadre du groupe de contact", lit-on dans le communiqué.  

Le groupe de contact sur l'Ukraine doit se réunir le 1er septembre à Minsk, a annoncé à RIA Novosti un porte-parole de la diplomatie biélorusse. Ce groupe comprend les représentants de l'Ukraine, de la Russie et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
 


MH17: les insurgés invitent les experts malaisiens sur le lieu du crash

Les forces d'autodéfense de la République populaire de Donetsk (RPD) contrôlent la majeure partie de la région où s'est écrasé le vol MH17 et invitent les experts malaisiens à se rendre sur le lieu du crash, a déclaré le vice-premier ministre de la république autoproclamée, Andreï Pourguine, dans une interview à RIA Novosti.  

"Nous contrôlons la majeure partie de cette région. Les fragments de l'avion sont toujours là, mais ce qui surprend le plus, c'est qu'aucun pays européen ou autre n'en a besoin. Cette situation me semble étrange. J'ai l'impression qu'ils sont spécialement abandonnés pour être volés", a indiqué M. Pourguine.  

A la question de savoir ce qu'il pense du travail des experts étrangers chargés d'enquêter sur les causes de la tragédie, le responsable de la RPD a répondu: "J'ai du mal à qualifier cela de «travail», car aucun travail n'a eu lieu".   

"Le vrai travail a été effectué par notre ministère des Situations d'urgence qui a ramassé plus de 300 cadavres sur un territoire de 20 kilomètres carrés. Ça, c'est du vrai travail. Nous avons également recherché des objets personnels parmi les débris. Les boîtes noires n'ont pas non plus été découvertes par les spécialistes étrangers. Nous les avons longtemps attendus, mais ils sont venus à plusieurs reprises par groupes de trois à quatre personnes pour une très courte durée", a constaté le vice-premier ministre de la République populaire de Donetsk.
 


L'UE refuse d'apporter une aide militaire à l'Ukraine (PM finlandais)

L'Union européenne n'envisage pas la possibilité d'apporter une aide militaire à l'Ukraine, mais préfère utiliser la "force douce", a indiqué samedi le premier ministre finlandais Alexander Stubb lors du sommet des pays membres de l'UE à Bruxelles.  

"L'Union européenne n'a pas d'options militaires [relativement à l'Ukraine], elle préfère utiliser la «force douce». L'accord d'association avec l'Ukraine a été la «force douce» numéro un. Les sanctions imposées [contre la Russie] dans le contexte de l'escalade du conflit constituent la «force douce» numéro deux", a déclaré le chef du gouvernement finlandais.  

Le sommet extraordinaire de l'Union européenne qui s'est réuni samedi à Bruxelles est principalement consacré à la situation en Ukraine.
 


L'UE va débloquer un autre milliard d'euros à l'Ukraine (Kiev)

L'Union européenne va allouer un autre milliard d'euros à l'Ukraine, a annoncé le président du pays Piotr Porochenko à l'issue de négociations avec le président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso.

"Nous avons examiné la possibilité d'octroi d'un crédit supplémentaire et de mise en place d'un programme spécial d'aide pour le rétablissement du Donbass. La décision de l'UE de débloquer un milliard d'euros dans le cadre de la troisième vague de soutien macrofinancier revêt une importance fondamentale pour nous. Je remercie le président Barroso pour cette nouvelle positive", a déclaré M. Porochenko lors d'une conférence de presse.

La Commission européenne projetait d'apporter un soutien macrofinancier à la Banque nationale de l'Ukraine sous la forme de prêts d'une durée allant jusqu'à 15 ans. Ces fonds devaient servir à financer la balance des paiements.

L'Ukraine est au bord d'un défaut de paiement. Selon la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), cette année, l'économie ukrainienne chutera de 7% et en 2015, sa croissance sera nulle.  

Pour sauver l'économie, Kiev compte sur des emprunts extérieurs. Début mai, le pays a reçu la première tranche des 3,2 milliards de dollars du crédit promis par le Fonds monétaire international (FMI). Le montant de la deuxième tranche s'élève à 1,4 milliard de dollars.
 


La crise ukrainienne pousse l'Otan à créer une force de réaction rapide

Sept pays membres de l'Otan envisagent de constituer une nouvelle force de réaction rapide d'au moins 10.000 soldats en vue de renforcer la défense de l'Alliance face à la situation en Ukraine, a annoncé vendredi soir le Financial Times.

Placée sous le commandement de la Grande-Bretagne, cette force comprendra des unités navales, aériennes et terrestres fournies par le Danemark, la Lettonie, la Lituanie, l'Estonie, la Norvège et les Pays-Bas. Le Canada a également exprimé son intérêt. Le nouveau projet de l'Alliance vise à créer une force expéditionnaire capable de se déployer rapidement et de participer régulièrement à des manœuvres.   

Selon le journal, le premier ministre britannique David Cameron doit annoncer la création d'une nouvelle formation militaire la semaine prochaine.

Lors du sommet de l'Otan qui se tiendra les 4 et 5 septembre au Pays de Galles, Barack Obama et les autres dirigeants des pays alliés doivent adopter un plan à long-terme visant à renforcer la défense des frontières est de l'Alliance. L'un des éléments de ce plan consiste à réorganiser la force actuelle de réaction rapide de telle sorte que certaines de ses unités puissent réagir en quelques jours à une escalade éventuelle de la crise.
 


Le crash du MH17 en Ukraine soulève de plus en plus de questions (Moscou)

Le crash du Boeing malaisien en Ukraine est rarement évoqué depuis quelque temps, ce qui pousse la Russie à demander pourquoi les résultats du décryptage des boîtes noires ne sont toujours pas publiés, a déclaré le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov dans une interview accordée à RIA Novosti et à la télévision slovaque.

"Le crash du Boeing soulève de plus en plus de questions. Cependant, on en parle rarement depuis quelque temps. Le ministère russe de la Défense ne cesse pas de presser de questions ses collègues américains, ukrainiens et européens. Il faut tout faire pour empêcher d'enterrer ce problème et pour comprendre ce qui s'est produit réellement dans le ciel ukrainien. Mais l'essentiel est de faire en sorte qu'une telle tragédie ne se reproduise plus", a affirmé M. Antonov.

Le Boeing 777-300 de Malaysia Airlines qui effectuait le vol d'Amsterdam à Kuala Lumpur s'est écrasé le 17 juillet dans la région de Donetsk, en Ukraine. Les 298 personnes qui se trouvaient à bord de l'avion ont péri.

Crash d'un Boeing 777 en Ukraine: sur les lieux de la tragédie
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"Pourquoi les enregistrements des échanges entre les contrôleurs aériens et les pilotes du Boeing ne sont-ils toujours pas publiés? Pourquoi les résultats du décryptage international des boîtes noires ne sont-ils pas présentés? Qui ne veut pas le faire?", a demandé le vice-ministre russe de la Défense.

Le crash du vol MH 17 en Ukraine a servi de prétexte pour imposer un nouveau train de sanctions contre la Russie.
 


L'UE n'a aucun intérêt à exacerber la discorde avec la Russie (Barroso)

L'Union européenne n'a aucun intérêt à entretenir une confrontation avec la Russie, a déclaré samedi le président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso lors d'une conférence de presse conjointe avec le président ukrainien Piotr Porochenko.

"Les sanctions ou les mesures restrictives ne sont que des voies, des moyens ou des instruments destinés à montrer aux dirigeants russes que la situation actuelle est inacceptable et que nous appelons à œuvrer de façon constructive", a affirmé le président de l'exécutif communautaire.

"Nous autres, membres de l'UE, n'avons aucun intérêt à maintenir la confrontation avec la Russie. J'estime également que cette dernière ne doit pas avoir intérêt, elle non plus, à chercher une confrontation avec l'UE", a indiqué M. Barroso.
 


Novorossia: 50% du territoire contrôlé par les insurgés (RPL)

Les insurgés contrôlent près de 50% du territoire des régions de Lougansk et de Donetsk, théâtre de combats sanglants contre l'armée ukrainienne, a déclaré vendredi à RIA Novosti un des chefs militaires de la République populaire de Lougansk (RPL), Alexeï Mozgovoï.

Depuis plusieurs mois, des combats font rage entre les troupes gouvernementales ukrainiennes et les insurgés qui défendent l'indépendance des républiques autoproclamées de Lougansk et de Donetsk communément appelées Novorossia.

"La ligne de front n'existe pas, et les insurgés contrôlent près de 50% du territoire de cette entité", a déclaré M. Mozgovoï.

Il estime que le succès des rebelles s'explique en premier lieu par le fait qu'ils sont "prêts à risquer leur peau".

"Au départ, nous n'avions que des troncs d'arbres, des fourches et des haches pour repousser les attaques des chars, tandis que l'armée ukrainienne était bien équipée pour faire la guerre", a dit l'interlocuteur de l'agence.

Selon lui, le rapport des forces est actuellement de dix à un en faveur des militaires pro-Kiev. Les forces d'autodéfenses sont composées à 90% d'habitants locaux et à 10% de volontaires venus de toutes les régions de l'Ukraine et de pays étrangers. Evoquant le soutien apporté par la population locale, M. Mozgovoï a fait savoir qu'environ 80% des habitants de la Novorossia ont pris parti en faveur des rebelles contre 8% favorables aux autorités de Kiev.
 


La Pologne autorise le survol de l'avion de Choïgou (commandant de bord)

La Pologne a autorisé finalement vendredi le survol de son territoire à l'avion Tu-154 du ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, a annoncé à RIA Novosti le commandant de bord.

"L'avion a reçu le +feu vert+ pour le départ de l'aéroport de Bratislava à destination de Moscou via l'espace aérien de la Pologne. L'autorisation au survol de l'avion du ministre russe de la Défense a été accordée pour tout le trajet de Bratislava à Moscou", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.

Auparavant vendredi, la Pologne a refusé le survol de son territoire au Tu-154 du ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, alors qu'il rentrait en Russie après une visite en Slovaquie, où le général a pris part aux commémorations du 70e anniversaire du Soulèvement des Slovaques contre les nazis lors de la Seconde Guerre mondiale. Peu après le départ de Banska Bystrica, les pilotes de l'appareil ont été informés de l'interdiction par la Pologne de son espace aérien pour le vol de l'avion du ministre russe. L'appareil a dû regagner son point de départ, l'aéroport de la capitale slovaque Bratislava.

Plus tard, les autorités polonaises ont expliqué que leur interdiction avait été motivée par le fait que le vol évoqué avait un statut militaire, et qu'il fallait le modifier en civil.
 


Ukraine/aide russe: l'intention de Moscou accueillie "avec compréhension" (UE)

Tout en étant consciente que la situation humanitaire en Ukraine est très grave, l'Union européenne a accueilli avec compréhension l'intention de Moscou d'envoyer un deuxième convoi humanitaire dans ce pays, a déclaré vendredi à RIA Novosti l'ambassadeur de l'UE en Russie, Vygaudas Usackas.

"Nous reconnaissons que la situation humanitaire dans l'est de l'Ukraine demeure grave et qu'elle continue à empirer. L'UE considère avec compréhension l'intention de la Russie d'y envoyer une aide humanitaire", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.

Il a également souligné que l'Union européenne reconnaissait la nécessité d'aider la population du sud-est de l'Ukraine.

"Il y a deux semaines, nous avons nous-mêmes débloqué 2,5 millions d'euros supplémentaires pour résoudre les problèmes humanitaires en Ukraine", a fait savoir le diplomate européen.
 


La Crimée a évité le sort du Donbass en adhérant à la Russie (Poutine)

Les événements en cours dans le Donbass montrent clairement ce qui serait arrivé à la Crimée si cette dernière n'avait pas adhéré à la Russie suite à un référendum, a indiqué vendredi le président russe Vladimir Poutine lors du forum de la jeunesse Seliguer 2014.  

"Nous devions protéger nos compatriotes qui y vivent. Quand nous considérons les événements dans le Donbass, à Lougansk et à Odessa, nous comprenons tous maintenant ce qui serait arrivé à la Crimée si nous n'avions pas adopté les mesures nécessaires pour assurer la libre expression de la volonté des habitants de la péninsule. Nous ne l'avons pas annexée, nous ne l'avons pas occupée, mais nous avons donné aux gens la possibilité de s'exprimer et de prendre une décision. Je pense que nous les avons protégés", a déclaré M. Poutine.

Peuplée en majorité de russophones, la Crimée a proclamé en mars dernier son indépendance vis-à-vis de l'Ukraine et sa réunification avec la Russie suite à un référendum organisé après le coup d'Etat du 22 février à Kiev. Plus de 96% des participants au scrutin ont voté pour que la Crimée - rattachée à l'Ukraine à l'époque soviétique - adhère à la Fédération de Russie. Les autorités ukrainiennes et les pays occidentaux ne reconnaissent pas le référendum du 16 mars et considèrent l'adhésion de la péninsule à la Russie comme un "acte d'annexion".
 


Poutine regrette le manque d'indépendance chez les dirigeants européens


Les dirigeants actuels de l'Europe sont loin de faire preuve d'indépendance, a déploré vendredi le président russe Vladimir Poutine, intervenant devant les participants au Forum des jeunes Seliguer-2014.

"Mais même si les dirigeants européens d'aujourd'hui sont loin de faire preuve d'indépendance, cela ne signifie pas du tout que la tendance (à l'indépendance, ndlr) a disparu. Quoi qu'il en soit, cette tendance à l'indépendance, à la souveraineté, à avoir sa propre opinion, à défendre sa propre position s'affirme et ne cessera de s'affirmer à l'avenir. Seulement, il est dommage que tous nos collègues en Occident ne s'en aperçoivent pas", a déclaré le chef de l'Etat.
 


Ukraine/2e convoi humanitaire: Moscou a obtenu l'accord de Kiev

La Russie a obtenu l'accord de principe de Kiev pour l'envoi d'un autre convoi humanitaire dans l'est de l'Ukraine, a déclaré vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"Nous avons reçu avant-hier une note du ministère ukrainien des Affaires étrangères précisant que Kiev donne son accord de principe à l'envoi d'une aide humanitaire russe dans l'est de l'Ukraine et présente sa vision de l'organisation de ce deuxième convoi", a indiqué M.Lavrov.

"Une note officielle annonçant l'intention russe d'envoyer un autre convoi humanitaire dans le sud-est de l'Ukraine est arrivée au ministère ukrainien des Affaires étrangères dimanche 24 août, soit il y a cinq jours. Nous avons réaffirmé que la Russie souhaitait se mettre d'accord avec l'Ukraine sur l'ensemble des procédures et les garanties de sécurité et entend inviter le Comité international de la Croix-Rouge (CICR)", a précisé M.Lavrov.

Le premier convoi humanitaire russe a acheminé le 22 août des denrées alimentaires, dont 400 t de céréales, 100 t de sucre, 54 t d'équipements médicaux et de médicaments, 12.000 sacs de couchage et 69 groupes électrogènes de différentes puissances à Lougansk. Les camions, qui sont arrivés à la frontière ukrainienne le 14 août, sont entrés en Ukraine le 22 août après avoir passé six jours près de la frontière en attendant le début du contrôle douanier ukrainien.
 


Dissuasion nucléaire: la Russie se soucie de sa sécurité (Poutine)

La Russie renforce son potentiel de dissuasion nucléaire non pas pour menacer qui que ce soit, mais pour se sentir en sécurité et pouvoir réaliser en paix ses propres plans économiques, a indiqué vendredi le président russe Vladimir Poutine.

"Nous ne cessons de renforcer ce potentiel et nous le ferons à l'avenir, mais non pour menacer qui que ce soit, mais pour nous sentir en sécurité, pour être tranquilles et avoir la possibilité de réaliser nos plans dans le domaine économique et la sphère sociale", a déclaré le chef de l'Etat, intervenant devant les participants au Forum des jeunes Seliguer-2014.
 


Ukraine: la Russie a toujours soutenu le pouvoir en place (Poutine)

La Russie n'a jamais propulsé au pouvoir l'ex-président ukrainien Viktor Ianoukovitch, mais a soutenu les autorités en place, a déclaré vendredi le président russe Vladimir Poutine, intervenant devant les participants au Forum des jeunes Seliguer-2014.

"Quant à l'ex-président Viktor Ianoukovitch, nous ne l'avons jamais propulsé où que ce soit (…). Il n'en est rien (…). La Russie soutient toujours le pouvoir en place (…), et ce, à la différence de certains de nos partenaires qui sont sans doute plus pragmatiques en la matière (…). Même s'il s'agit quelque part d'un pouvoir qui est loyal à leur égard (à l'égard des Américains, ndlr), ils travaillent tout de même avec l'opposition", a indiqué le chef de l'Etat.

Et d'ajouter que la Russie ne pouvait pas se comporter ainsi dans l'espace postsoviétique.

"Notre situation est absolument différente. Nous nous appuyons toujours sur le pouvoir en place et le soutenons toujours. Cela ne signifie cependant pas que nous sommes indifférents ou hostiles à l'opposition", a conclu Vladimir Poutine.
 


La Pologne refuse le survol de son territoire au ministre russe de la Défense

La Pologne a refusé vendredi le survol de son territoire à l'avion Tu-154 du ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, alors qu'il rentrait en Russie après une visite en Slovaquie, rapporte le correspondant de RIA Novosti à bord de l'appareil.

Peu après le départ de Banska Bystrica où le général Choïgou a pris part à la cérémonie d'inauguration de l'exposition "Victoire" consacrée au 70e anniversaire du Soulèvement des Slovaques contre les nazis lors de la Seconde Guerre mondiale, les pilotes de l'appareil ont été informés de l'interdiction par la Pologne de son espace aérien pour le vol de l'avion du ministre russe.

L'appareil a regagné son point de départ, l'aéroport de la capitale slovaque Bratislava. Des négociations sont en cours sur cette question.

On ignore pour le moment la raison de cet incident. Dans la crise ukrainienne, la Pologne est un des pays les plus critiques envers l'attitude de Moscou, l'accusant d'agression.

Par ailleurs, le ministère slovaque de l'Intérieur annonce que l'Ukraine a également interdit le survol de son territoire à l'avion du ministre russe de la Défense.
 


La Slovaquie hostile aux nouvelles sanctions antirusses (premier ministre)

Lors de la réunion du Conseil européen qui aura lieu samedi à Bruxelles, la Slovaquie s'opposera à toute décision prévoyant de nouvelles sanctions contre la Russie, a déclaré vendredi à Banska Bystrica le premier ministre slovaque Robert Fico.

"Les sanctions économiques - et à plus forte raison celles fondées sur des informations non vérifiées - ne sont pas un moyen juste et efficace de coercition", a déclaré M. Fico en s'adressant au ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou. Les habitants de Banska Bystrica ont accueilli ces paroles par des applaudissements.

Le général Choïgou a pris part vendredi à la cérémonie d'inauguration de l'exposition "Victoire" consacrée au 70e anniversaire de l'Insurrection nationale slovaque lors de la Seconde Guerre mondiale.

A l'issue de la cérémonie, le chef du gouvernement slovaque et le ministre russe ont assisté à un concert qui a réuni, entre autres artistes, l'Ensemble de chants et de danse de l'armée russe.
 


Moscou invite les USA et l'UE à cesser de torpiller les ententes sur l'Ukraine

Moscou appelle Kiev à mettre fin aux hostilités pour engager un dialogue national en Ukraine, et les Etats-Unis et l'UE à cesser de torpiller les ententes sur le règlement de la crise ukrainienne, a indiqué vendredi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

"Il ne faut pas céder à la tentation de détourner la discussion de la tâche principale: mettre en place un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel et lancer au plus vite un dialogue national en Ukraine. C'est à cet objectif que nous avons souscrit avec Kiev, les Etats-Unis et l'Union européenne. Nous demeurons fidèles à cette entente et appelons nos partenaires à cesser de torpiller sa mise en œuvre", lit-on dans le communiqué.  

"Quant à la question de savoir qui combat et de quel côté, nous avons à plusieurs reprises pointé la présence d'un grand nombre de volontaires de différents pays étrangers chez tous les belligérants. Nous avons plus d'une fois attiré l'attention de nos partenaires sur des faits concrets ayant transpiré dans la presse, sur le travail de combattants à la retraite des forces spéciales américaines en Ukraine, sur le rôle des conseillers et des instructeurs américains dans l'organisation des opérations de l'armée ukrainienne. Bien entendu, on trouve également des volontaires russes en Ukraine et ce, dans les deux camps adverses", constate le communiqué.   

Cependant, si la communauté internationale n'attache d'importance qu'à des éléments isolés de la crise ukrainienne, cette dernière ne sera pas surmontée de sitôt, conclut le ministère russe des Affaires étrangères.
 

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