Opération Epervier. La réplique de la défense dans l'Affaire Ambassa Zang

Sorèle GUEBEDIANG à BESSONG | Cameroon Tribune Mercredi le 27 Mai 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les avocats dans leurs plaidoiries ont remis en cause la culpabilité du tribunal mardi dernier au Tribunal criminel spécial.

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L’affaire ministère public et Etat du Cameroun (Mintp) contre Dieudonné Télesphore Ambassa Zang, ex-ministre des Travaux publics, Félix Debeauplan Mekongo Abega, cadre contractuel d’administration en service au Mintp, accusés de détournement de deniers publics

et Scholastique Henriette Simone Bikié, sous-directeur des ressources humaines et point focal Sigipes dans ledit ministère, Jean Robert Mengue Meka, secrétaire général et Pierre Germain Nnah Obono, délégué départemental des Travaux publics à Abong-Mbang accusé de complicité de détournement de deniers publics s’achemine vers la fin.

A l’audience de mardi dernier au TCS, les avocats de la défense dans leurs plaidoiries ont remis en cause la culpabilité des accusés par le Tribunal. D’après Me Bruno Ngomo Mba, conseil de Jean Robert Mengue Meka, le ministère public n’a produit aucune pièce à charge contre son client Jean Robert Mengue Meka. « Les faits qui ont fait l’objet de l’information judiciaire ne sont pas ceux qui ont fait l’objet des débats. Aucun fait nouveau n’a été relevé durant les débats. On ne peut pas inculper quelqu’un pour un fait X et le condamner pour un fait Y », a-t-il laissé entendre. D’après l’avocat, le détournement de la somme de 153 millions de F imputés à l’ex-sg du Mintp pour un marché d’investissement n’a pas sa raison d’être du fait que ce marché n’a jamais existé.

Concernant le matériel informatique, le conseil a affirmé que celui-ci a bel et bien servi au Mintp et que les pièces comptables justifiant leur achat sont disponibles. « Il faut s’entendre sur les faits reprochés à Mengue Meka », a conclu Me Bruno Ngomo Mba, Concernant Pierre Germain Nnah Obono, il a été démontré que les travaux relatifs à la réfection du pont de Kobdombo et du bac de Somalomo ont été effectués et que le prestataire de service ayant livré le matériel n’a jamais été payé. Le rapport du ministère public sur la descente a effectué sur les lieux n’a jamais été produit au tribunal. Après plus de cinq heures de plaidoiries, l’affaire a été mis en délibérée pour le 18 juin pour que le Tribunal se prononce sur la culpabilité ou non des accusés.

 

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