Le cauchemar d'une famille se transforme en tragédie. Le jeune Djoumessi Stéphane, enlevé mercredi dernier, a été sauvagement assassiné, une rançon de 20 millions de FCFA sur la table. Le principal suspect, un proche, est sous les verrous.

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L'indicible s'est produit dans la capitale économique. Après plus de 24 heures d'une attente angoissante et de recherches intensives, l'espoir a cédé la place à l'horreur. Le corps sans vie de Djoumessi Stéphane, un élève de première année en mécanique au Lycée technique de Sodiko, a été découvert, enterré à la hâte dans un chantier abandonné. Cette macabre découverte scelle le destin tragique de ce jeune lycéen, kidnappé alors qu'il rentrait de l'école, mercredi 12 novembre.

Selon nos sources, bien placées au sein de la gendarmerie et de l'entourage familial, le scénario est d'une froideur glaçante. Peu après l'enlèvement, les ravisseurs ont contacté la famille, exigeant la coquette somme de vingt millions de francs CFA pour la libération du jeune homme. Alors que les négociations ou les préparatifs pour réunir la rançon pouvaient peut-être encore laisser croire à une issue favorable, le pire est survenu.

Le traître dans la maison ?

La tournure des événements est ce qu'il y a de plus cruel. Le présumé auteur de cet acte barbare ne serait autre qu'un membre de sa propre famille : son cousin. Interpellé, il a été conduit au poste de gendarmerie de Bonendale où il est interrogé sans relâche. Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances exactes de ce meurtre et déterminer l'existence d'éventuels complices.

En attendant les conclusions de l'enquête des gendarmes, c'est toute une famille, mais aussi le quartier et la communauté scolaire du Lycée technique de Sodiko, qui sont plongés dans un émoi et une consternation profonds. Comment un lien du sang a-t-il pu se transformer en bourreau ? La question hante tous les esprits et jette une lumière crue sur la déliquescence du lien social et la violence qui ronge certains foyers.

Ce drame rappelle, s'il le fallait, l'urgence de renforcer la sécurité aux abords des établissements scolaires et la vigilance collective face à une criminalité qui n'épargne personne, pas même ses propres enfants.
 

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Shock in Douala: Body of Kidnapped Student Stéphane Found Buried, His Cousin Arrested

A family's nightmare turns to tragedy. Young Djoumessi Stéphane, abducted last Wednesday, was brutally murdered despite a 20 million FCFA ransom demand. The main suspect, a relative, is behind bars.

The unthinkable has happened in the economic capital. After more than 24 hours of an agonizing wait and intensive searches, hope gave way to horror. The lifeless body of Djoumessi Stéphane, a first-year mechanical engineering student at the Sodiko Technical High School, was discovered hastily buried in an abandoned construction site. This gruesome discovery seals the tragic fate of this young student, who was kidnapped on his way home from school on Wednesday, November 12.

According to our well-placed sources within the gendarmerie and the victim's family circle, the scenario is chillingly cold. Shortly after the kidnapping, the abductors contacted the family, demanding the hefty sum of twenty million CFA francs for the young man's release. While negotiations or preparations to gather the ransom might have still suggested a possible favorable outcome, the worst-case scenario ensued.

The Traitor in the House?

The turn of events is the cruelest part. The alleged perpetrator of this barbaric act is said to be none other than a member of his own family: his cousin. Arrested, he was taken to the Bonendale gendarmerie post where he is being interrogated relentlessly. An investigation has been opened to clarify the exact circumstances of this murder and determine the existence of any possible accomplices.

Pending the conclusions of the gendarmes' investigation, an entire family, but also the neighborhood and the school community of the Sodiko Technical High School, are plunged into deep emotion and consternation. How could a blood bond turn into an executioner? The question haunts everyone and shines a harsh light on the decay of the social fabric and the violence gnawing at some households.

This drama is a stark reminder of the urgent need to strengthen security around schools and for collective vigilance against crime that spares no one, not even one's own children.
 

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Silognhia Edwige (Stagiaire)

 

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