Cameroun - Politique. Le gouvernement camerounais interdit deux regroupements de l'opposition

cameroun24.net Mercredi le 13 Mars 2024 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le gouvernement du Cameroun a déclaré illégales les activités de deux partis d'opposition un an et demi avant la prochaine élection présidentielle.

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C'est ce qu'indique un communiqué de Paul Atanga Nji, le ministre de l'Administration territoriale.

Il s’agit de l'Alliance politique pour le changement et de l'Alliance pour la transition politique au Cameroun. Selon le gouvernement, ces regroupements qui n'ont pas été déclarés "ne sont pas légaux selon la loi" et ne peuvent donc pas mener d'activités politiques sur le territoire du pays.

Néanmoins, les représentants de ces regroupements de partis ont déclaré qu'ils avaient l'intention de participer aux élections de 2025. L'Alliance politique pour le changement est dirigée par Jean-Michel Nintcheu, député de l'Assemblée nationale (chambre basse du parlement) du parti Le Front social-démocrate. C'est son parti qui va présenter la candidature de Maurice Kamto, qui était arrivé deuxième aux élections de 2018, comme candidat à la présidence. Après l'élection, M. Kamto a été emprisonné pendant neuf mois pour avoir critiqué la procédure de vote.

En juin 2023, Amnesty International, une organisation internationale de défense des droits de l'homme, a accusé le gouvernement camerounais de "violations des droits de l'homme", en particulier l'emprisonnement et le jugement "arbitraire" de militants de l'opposition, de journalistes et d'activistes de la société civile.

AN

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Lire aussi : Ce que pense Maurice Kamto du tribalisme au Cameroun

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