Cameroun - Gabon. Des immigrés clandestins meurent dans une prison au gabon
LIBREVILLE-- Deux à trois immigrés clandestins originaires de l'Afrique de l'ouest seraient morts d'étouffement dans une prison à Bitam au nord du Gabon, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.
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"J'ai vu trois corps", a affirmé Guy Abessolo, responsable local de la Croix-Rouge joint au téléphone depuis Libreville.
La secrétaire général de la présidence de la République, Laure Olga Gondjout, a reconnu lors d'une rencontre avec des journalistes des morts dans cette prison mais a dit ne pas connaître le nombre exact à cause des nombreux chiffres contradictoires communiqués par diverses sources.
Mme Gondjout a affirmé que ces clandestins interpellés par la gendarmerie dans le cadre d'une opération de démentiellement d'un réseau de trafiquants de clandestins étaient détenus dans des " conditions épouvantables".
"Ils ont été arrêtés et oubliés", a déploré Mme Gondjout ayant promis des sanctions sévères contre les responsables de cette affaire. Elle a mis en cause la responsabilité du commandant de brigade de la gendarmerie.
Au sujet des circonstances de ces décès, le gouvernement a évoqué dans la journée une possible contamination au choléra. Mais Mme Gondjout a reconnu que cette piste a été abandonnée suite aux investigations sur place d'une équipe mixte conduite par les ministres de la Défense, de l'Intérieur et de la Santé.
"Nous pensions au départ qu'il s'agissait d'une épidémie de choléra", a-t-elle avoué.
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