Cameroun - Football. Le ministre des Sports s’explique sur le « Bruxellegate » devant l'Assemblée nationale

cameroun24.net Lundi le 19 Mars 2018 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Face aux députés vendredi dernier les ministres de l’Economie(Minepat), de l’Habitat ( Minhdu), des Sports ( Minsep) et des Mines (Minmidt) ont répondu aux préoccupations des élus du peuple. C’était au cours de la séance des questions orales adressées aux membres du gouvernement lit-on dans les colonnes du quotidien Mutations.

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Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, (Minepat) et ses collègues de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), des Sports et de l’Education physique (Minsep) et des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), ont respectivement été interpellés sur les investissements du secteur privé, la planification urbaine, le « Bruxellesgate » et le plan directeur d’industrialisation.

Sur les investissements du secteur privé
Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, est interpellé par une pléthore de préoccupations – qualifiées par lui-même d’« inflation » – qui lui sont adressées par le député de l’Union démocratique du Cameroun (Udc), Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya. Elles gravitent autour de la création des richesses (biens et services) qui malheureusement, obéit encore à des choix politiques. En guise de réponse, Alamine Ousmane Mey va s’appuyer sur le cadre législatif règlementaire à travers la loi du 18 avril 2013 portant incitation à l’investissement privé au Cameroun.

« Il s’agit en effet (dans cette loi), des dispositions qui visent à réduire les charges fiscales et douanières qui peuvent freiner l’activité économique. Vous l’avez approuvé, vous l’avez voté, elle a été promulguée, elle porte des fruits dans l’impact de la création des richesses et d’emplois par le secteur privé dans [notre] pays », va-t-il expliquer. Non sans indiquer que des améliorations ont été enregistrées sur la base du classement Doing Business Forum mondial qui « commande la poursuite des réformes engagées pour une meilleure compétitivité des entreprises camerounaises en vue d’une meilleure participation au développement économique » ; ce, malgré la conjoncture économique. Le Cameroun serait donc passé du 167ème rang en 2016 au 163ème rang en 2018.

Sur la planification urbaine
L’absence de lisibilité de la politique de planification d’urbanisme et la non maîtrise des documents en la matière. Telles sont les préoccupations du député du Social Democratic Front (SDF), Nji Ntumasang Paul adressées au ministre de l’Habitat et du Développement urbain, (Minhdu), Jean Claude Mbwentchou. L’urbaniste de l’Etat va bâtir son raisonnement sur deux arguments pour répondre à l’élu de la nation. Ils portent sur la charte des responsabilités des acteurs sectoriels et la cohérence politique et stratégique des actions menées en matière d’urbanisme au Cameroun. Jean Claude Mbwentchou va se défendre « des mesures prises par [son] département ministériel pour remédier à la situation vécue ».

En deuxième argument, il va établir des responsabilités sur la base des lois 2004/003 du 23 avril 2004 régissant l’urbanisme au Cameroun ; 2004/017 et 2004/018 du 22 juillet 2004 ; toutes deux relatives à la décentralisation qui inclut l’implication des Collectivités territoriales décentralisées (Ctd) qui sont ici, « de véritables chefs d’orchestre de leurs cités ». Ainsi, la charte gouvernementale qui est régie par décret présidentiel ne confie pas à son département ministériel certaines responsabilités au rang desquelles la fourniture en eau et en électricité ou l’implantation des débits de boisson qui relève des autorités administratives. Quant à la planification, la gestion et le contrôle des villes, elles sont dévolues aux délégués du gouvernement et aux maires.

Du « Bruxellesgate » au plan directeur d’industrialisation
Interpellé par un élu de la nation, le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, est revenu sur un certain nombre de sujets parmi lesquels le « Bruxellesgate » intervenu dans le cadre du match amical opposant le Cameroun à la Guinée équatoriale. « Cet incident était le résultat d’un manque de professionnalisme qui ne cadrait plus avec la gestion des Lions indomptables, Champions d’Afrique en titre », a reconnu le parton des sports qui a également annoncé la prochaine mission de la Confédération africaine de football (Caf), qui doit redescendre sur le terrain dès ce lundi 19 mars.

Pour sa part, le plan directeur d’industrialisation du Cameroun suscite de l’intérêt mais aussi des interrogations. C’est d’ailleurs l’une des questions posées par le député du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), Jean Simon Ongola Omgba, au ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Ernest Gbwaboubou. Jugé « très vaste », le Minmidt a souhaité le développer devant les élus à une autre occasion. « Dans le cadre d’un atelier », a-t-il proposé. Ernest Gbwaboubou va néanmoins donner quelques éléments de sa composition : la « boussole » grâce à laquelle va désormais s’inspirer l’industrie nationale est composée de 13 documents dont un rapport de l’état des lieux, un autre de synthèse et onze documents annexes réservés exclusivement à l’usage du gouvernement.
 

Jean-Christophe Ongagna

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